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Les banques alimentaires pour lutter contre la faim et le gaspillage

31 mai 2007 | Question écrite de M. Michel de LAMOTTE à Mme la Ministre Christiane VIENNE

La pauvreté est un enjeu de société majeur qui engage la responsabilité de tous. Nous devons considérer que lutter contre la pauvreté, ce n'est pas la diminuer en acceptant tacitement son existence, mais c'est miser sur sa suppression car elle est indigne de notre société développée.

Les banques alimentaires sont un outil essentiel en ce qu'elles permettent aux personnes à revenus modestes d'avoir accès à une alimentation seine et de qualité. En Belgique, en 2006, la Fédération des banques alimentaires a récolté pas moins de 9,4 millions de kilos de vivres, pour une valeur de 21.600.000 euros.

Ces aliments ont ensuite été distribués par des associations caritatives qui ont pour vocation « d'aider concrètement les plus démunis pour favoriser leur réinsertion dans la société ».
Ces associations constituent un vaste réseau de distribution très diversifié.

Les Banques alimentaires fonctionnent comme une entreprise, avec des services d'approvisionnement, de logistique, de distribution et administratifs mais elles n'achètent rien et ne vendent rien ! Néanmoins, et même si tout le monde y est bénévole, les coûts d'exploitation sont importants. Ils seraient d'environ 640.000 euros, dont une grosse partie est consacrée aux loyers des différentes Banques alimentaires et au transport.

Les coûts sont uniquement financés par des dons privés. Pour l'Administrateur délégué de la Fédération belge des banques alimentaires, cette réalité permet néanmoins de « garantir l'indépendance de la Fédération ».

De quelle manière la Région wallonne s'implique-t-elle alors dans ce dispositif ?

Aussi, nous devons malheureusement encore trop souvent constater que certaines grandes surfaces n'hésitent pas à jeter leurs surplus de marchandises plutôt que de les redistribuer. Et, d'un autre côté, nous constatons le fait que les Banques alimentaires sont toujours plus sollicitées par les associations caritatives agréées.

Il ne fait aucun doute que jeter délibérément des denrées alimentaires en surplus coûte bien plus cher à la société (élimination) que de les redistribuer via notamment le canal de la Fédération des banques alimentaires, cette dernière disposant de toute l'infrastructure et de la logistique nécessaires au stockage.

Comment pourrions-nous agir, en Région wallonne, pour lutter contre de tels « gaspillages » ?

Réponse

Mme la Ministre Christiane VIENNE

La question de mon honorable Membre a retenu toute mon attention.

Je confirme bien qu'à l'heure actuelle, l'organe de contrôle régional dont un représentant fera partie du collège des contrôleurs aux comptes avec un ou plusieurs réviseurs au sein de chacune des intercommunales, n'a pas encore été créé.

La création de cet organe devra être coulée dans un décret : je ne peux donc, dès à présent, informer l'honorable Membre de la date de la mise en place de cet organe ni quelles seront les qualités requises pour être le représentant de cet organe de contrôle régional dans les intercommunales.

Néanmoins, l?article L1541-2 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation a prévu qu'avant l'entrée en vigueur de ce décret, le contrôle de l'intercommunale sera assuré par un ou plusieurs réviseurs qui composeront donc seuls, le collège des contrôleurs aux comptes prévu à l?article L1523-24 du même Code.

Les assemblées générales ordinaires de juin 2007 qui auront à leur ordre du jour l'installation des organes des intercommunales, devront nommer les membres du collège des contrôleurs aux comptes qui ne seront que des membres, personnes physiques ou morales, de l'Institut des réviseurs d?entreprises et fixer leurs émoluments.
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