L'Eurometropolitan E-Campus
—
Mots-clés associés :
question écrite,
2011,
- Relations internationales, Recherche, Technologies nouvelles, Télécommunications,
- Affaires générales,
Damien Yzerbyt
23 juin 2011 | Question écrite de M. Damien YZERBYT à M. le Ministre-Président Rudy DEMOTTE. Réponse disponible
Il y a 3 mois, Monsieur le Ministre-Président annonçait sa volonté de mettre en place l'Eurometropolitan E-School dès septembre prochain au Centre d'innovation «Negundo» et, à terme, sur le site de Camphin-Lamain.
C'est un projet d'envergure pour l'Eurométropole qui aura des retombées positives pour nos jeunes mais aussi pour l'ensemble des travailleurs (via des éventuelles formations continuées) et pour nos entreprises.
Monsieur le Ministre-Président peut-il déjà nous faire part des hautes écoles et universités qui seront partie prenante au projet à la rentrée 2011-2012 et dans quelle mesure elles s'y intègrent?
Il a été par ailleurs évoqué que le Forem y organisera des formations. Cet aspect du projet est-il sur de bonnes voies?
Des liens ont très vite été établis entre l'annonce de Monsieur le Ministre-Président et la situation des entreprises de vente par correspondance, notamment « 3 Suisses ». Suite à sa rencontre avec la direction, l'e-commerce avait en effet été présenté comme la solution aux difficultés du secteur de la vente par correspondance.
La Redoute et les 3 Suisses ont maintenant lancé leur nouveau site web de vente directe. Ces entreprises seront-elles partenaires des formations de l'E-School ? La création de l'E-School est-elle un facteur qui assurera la poursuite des activités de ce secteur en Wallonie picarde?
Conçue d'abord comme une plate-forme d'enseignement, l'Eurometropolitan e¬Campus - la première du genre - innovera à plus d'un titre.
En effet, elle se voudra un modèle de décloisonnement: entre les réseaux, les régions et les cultures, elle combinera formation initiale et formations continues, elle marquera aussi son originalité par l'autonomie que conservera chaque établissement partenaire du projet.
Tous garderont, en effet, la maîtrise du module inséré dans l'offre de cours, tout en participant à un programme transversal cohérent.
Comme l'honorable membre le sait, l'internet est un univers en constante évolution qui touche un spectre extrêmement vaste de métiers: WEB, e-Architecture, e-Design, e-Business, e-Santé, e-Marketing, e-Commerce, e-Journalisme, e-Pédagogie, e-Languages, e-Communication, ....
Dans ce contexte, la situation idéale de ce campus - situé dans un parc technologique en devenir - et la nature même des cours dispensés faciliteront les relations avec les entreprises présentes sur le site et aux alentours. C'est un élément important pour un parc scientifique appelé à accueillir des « spin off ».
Ce projet s'appuie sur la volonté et l'enthousiasme des acteurs pressentis. La réponse des hautes écoles et des universités en témoigne. Parmi elles, nous pouvons d'ores et déjà citer la Haute Ecole provinciale du Hainaut, l'Académie des Beaux arts de Tournai, la Haute école Louvain en Hainaut, le Pôle Hainuyer dans son ensemble, l'Université Catholique de Louvain en ce compris les Facultés Universitaires Catholiques de Mons, l'Université Libre de Bruxelles et les Facultés Universitaire Notre Dame de la Paix à Namur.
Les hautes écoles, mise à part la Haute Ecole Louvain en Hainaut, dispenseront des formations initiales, parce qu'elles disposent des habilitations pour le faire.
Les universités se cantonneront, dans un premier temps, à la formation continue.
Outre ces institutions d'enseignement, l'Agence wallonne des télécommunications (AWT), l'Agence de stimulation technologique (AST) mais également le FOREM participeront à la dynamique.
Une dynamique qui pourra être porteuse de réponses aux situations socio-économiquement difficiles comme telles que nous connaissons avec les 3 Suisses ou La Redoute.
Ainsi, dès que les besoins de ces deux entreprises auront été clairement identifiés, le FOREM a été sollicité pour organiser les formations requises.
Il est vrai que nous faisons face à une mutation profonde dans certains pans de l'économie traditionnelle.
C'est particulièrement visible dans le domaine de la vente à distance qui connaît une véritable révolution ; révolution causée par internet et les nouveaux modes d'échanges qu'il induit.
L'e-commerce est une réponse, tout comme l'e-business et l'e-Iogistique en sont d'autres. Autant d'éléments qui, mis en connexion, résument assez bien la dynamique que nous souhaitons mettre en ?uvre pour accompagner ces développements.
Car le fait de travailler sur les métiers de l'internet, tant pour les jeunes que pour les moins jeunes, constitue une réponse que les entreprises wallonnes attendent à court ou moyen termes.
Par cette action, nous souhaitons, bien évidemment, contribuer au maintien de l'activité de ces entreprises.
Notre ambition va au-delà et que nous visons, via cet outil de pointe, l'éclosion et le développement de beaucoup d'autres sociétés, créatrices d'activité et d'emplois durables.
C'est un projet d'envergure pour l'Eurométropole qui aura des retombées positives pour nos jeunes mais aussi pour l'ensemble des travailleurs (via des éventuelles formations continuées) et pour nos entreprises.
Monsieur le Ministre-Président peut-il déjà nous faire part des hautes écoles et universités qui seront partie prenante au projet à la rentrée 2011-2012 et dans quelle mesure elles s'y intègrent?
Il a été par ailleurs évoqué que le Forem y organisera des formations. Cet aspect du projet est-il sur de bonnes voies?
Des liens ont très vite été établis entre l'annonce de Monsieur le Ministre-Président et la situation des entreprises de vente par correspondance, notamment « 3 Suisses ». Suite à sa rencontre avec la direction, l'e-commerce avait en effet été présenté comme la solution aux difficultés du secteur de la vente par correspondance.
La Redoute et les 3 Suisses ont maintenant lancé leur nouveau site web de vente directe. Ces entreprises seront-elles partenaires des formations de l'E-School ? La création de l'E-School est-elle un facteur qui assurera la poursuite des activités de ce secteur en Wallonie picarde?
Réponse du 12/07/2011
de DEMOTTE Rudy
Conçue d'abord comme une plate-forme d'enseignement, l'Eurometropolitan e¬Campus - la première du genre - innovera à plus d'un titre.
En effet, elle se voudra un modèle de décloisonnement: entre les réseaux, les régions et les cultures, elle combinera formation initiale et formations continues, elle marquera aussi son originalité par l'autonomie que conservera chaque établissement partenaire du projet.
Tous garderont, en effet, la maîtrise du module inséré dans l'offre de cours, tout en participant à un programme transversal cohérent.
Comme l'honorable membre le sait, l'internet est un univers en constante évolution qui touche un spectre extrêmement vaste de métiers: WEB, e-Architecture, e-Design, e-Business, e-Santé, e-Marketing, e-Commerce, e-Journalisme, e-Pédagogie, e-Languages, e-Communication, ....
Dans ce contexte, la situation idéale de ce campus - situé dans un parc technologique en devenir - et la nature même des cours dispensés faciliteront les relations avec les entreprises présentes sur le site et aux alentours. C'est un élément important pour un parc scientifique appelé à accueillir des « spin off ».
Ce projet s'appuie sur la volonté et l'enthousiasme des acteurs pressentis. La réponse des hautes écoles et des universités en témoigne. Parmi elles, nous pouvons d'ores et déjà citer la Haute Ecole provinciale du Hainaut, l'Académie des Beaux arts de Tournai, la Haute école Louvain en Hainaut, le Pôle Hainuyer dans son ensemble, l'Université Catholique de Louvain en ce compris les Facultés Universitaires Catholiques de Mons, l'Université Libre de Bruxelles et les Facultés Universitaire Notre Dame de la Paix à Namur.
Les hautes écoles, mise à part la Haute Ecole Louvain en Hainaut, dispenseront des formations initiales, parce qu'elles disposent des habilitations pour le faire.
Les universités se cantonneront, dans un premier temps, à la formation continue.
Outre ces institutions d'enseignement, l'Agence wallonne des télécommunications (AWT), l'Agence de stimulation technologique (AST) mais également le FOREM participeront à la dynamique.
Une dynamique qui pourra être porteuse de réponses aux situations socio-économiquement difficiles comme telles que nous connaissons avec les 3 Suisses ou La Redoute.
Ainsi, dès que les besoins de ces deux entreprises auront été clairement identifiés, le FOREM a été sollicité pour organiser les formations requises.
Il est vrai que nous faisons face à une mutation profonde dans certains pans de l'économie traditionnelle.
C'est particulièrement visible dans le domaine de la vente à distance qui connaît une véritable révolution ; révolution causée par internet et les nouveaux modes d'échanges qu'il induit.
L'e-commerce est une réponse, tout comme l'e-business et l'e-Iogistique en sont d'autres. Autant d'éléments qui, mis en connexion, résument assez bien la dynamique que nous souhaitons mettre en ?uvre pour accompagner ces développements.
Car le fait de travailler sur les métiers de l'internet, tant pour les jeunes que pour les moins jeunes, constitue une réponse que les entreprises wallonnes attendent à court ou moyen termes.
Par cette action, nous souhaitons, bien évidemment, contribuer au maintien de l'activité de ces entreprises.
Notre ambition va au-delà et que nous visons, via cet outil de pointe, l'éclosion et le développement de beaucoup d'autres sociétés, créatrices d'activité et d'emplois durables.
