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L'organisation du Salon des Mandataires

25 juillet 2006 | Question écrite de M. Christian BROTCORNE à M. le Ministre Philippe COURARD

Pendant deux jours, il n'y en aura que pour eux !

Eux, ce sont les pouvoirs locaux au sens large : communes, CPAS, provinces, intercommunales, fonctionnaires wallons. Cela se passera les 17 et 18 février 2006 au WEX de Marche-en-Famenne. Le Ministre wallon des Affaires intérieures Philippe Courard, s'est inspiré du « Salon des Maires de France » à Paris pour créer le « Salon des Mandataires ». Pendant deux jours, sur plus de 12.000 m2, les entreprises et les administrations wallonnes pourront présenter leurs produits et services dédicacés aux pouvoirs locaux, qu'il s'agisse des élus, mandataires, employés ou fonctionnaires. Le Salon des Mandataires, ce sera aussi l'occasion de partir à la pêche aux infos et aux bonnes idées. Nous avons rencontré Philippe Courard à ce sujet » commence ainsi l' « interview » en guise d'éditorial du catalogue officiel du Salon des Mandataires.

Dans cette interview, Monsieur le Ministre fait également part du fait qu'un salon similaire a été ouvert à Paris regroupant 35.500 communes françaises ; d'un côté, nos PME wallonnes qui possèdent un savoir-faire, d'ailleurs très souvent reconnu à l'étranger, participeront en tant qu'exposants et, de l'autre, les 262 communes, 262 CPAS, 5 provinces, plus de 120 intercommunales, administrations wallonnes éclatées dans toute la Wallonie qui ont besoin d'outils performants participeront en tant que visiteurs à ce salon.

L'initiative de mettre sur pied un salon des mandataires afin de distiller le meilleur outil possible aux différents organismes publics wallons est excellente car basée sur la volonté de rendre nos communes, CPAS, provinces, intercommunales et autres administrations wallonnes les plus efficaces, innovateurs, créateurs possibles.

Néanmoins, Monsieur le Ministre peut-il me dire combien de personnes ont visiter ce salon ?

Afin de permettre à l'ensemble de nos pouvoirs locaux de s'inspirer de nouvelles technologies, idées, n'était-il pas possible de se joindre au Salon des Mandataires organisé chez nos voisins ? Cela n'aurait-il pas permis, d'une part, de mettre à la disposition de nos visiteurs wallons un éventail plus large d'articles et, d'autre part, dans un contexte de mondialisation toujours croissant, cela n'aurait-il pas été une excellente vitrine pour nos entreprises wallonnes dont l'originalité n'a, comme indiqué dans le catalogue officiel du Salon des Mandataires, pas à rougir à l'étranger ? Cette éventualité a-t-elle été envisagée ? Si oui, quelles personnes ont-elles été consultées, qu'en est-il résulté ? Sinon, pourquoi, le sera-t-elle pour le prochain salon qui se tiendra les 21, 22 et 23 novembre 2006 ? N'eut-il pas été assez facile d'incorporer 362 communes aux 35.500 françaises eu égard notamment aux dix années d'expérience française ? Notre salon regroupant

362 communes, 12.000 m2, 71 exposants est-il vraiment comparable au salon parisien de 35.500 communes, 50.000m2, 800 exposants ? Nos communes frontalières ne risquent-elles pas de voir un fossé se creuser avec les communes françaises limitrophes ?

Sur la base des mêmes arguments que la question ci-dessus, n'eut-il pas été préférable d'organiser un Salon des Mandataires à l'échelon national en collaboration avec les Régions Bruxelles-Capitale et Flamande et pourquoi pas le soutien du Gouvernement fédéral comme le justifie d'ailleurs la présence du Cabinet du Ministre fédéral de la Santé en tant qu'exposant et comme aurait aussi pu être justifiées, notamment la présence des Ministères de la Mobilité - pour la sécurité routière - ou celui ayant en charge la protection des consommateurs - pour la prévention - en communiquant vers le public entretenant des relations avec les entreprises et en participant à l'élaboration de règles de sécurité pour les produits ; la surveillance, au moyen de contrôles réalisés par ses services et d'actions face à l'urgence, lorsqu'un risque spécifique pour la santé ou la sécurité du consommateur est identifié ? A ce titre, n'eut-il pas été plus facile d'organiser un tel salon à Bruxelles ? L'ouverture aux autres Régions n'eut-elle pas été préférable tant pour les visiteurs (large éventail d'articles proposés) que pour les exposants (large public) ?

La présence de PME flamandes ou bruxelloises ne montre-t-elle pas le manque apparent de ciblage cohérent des exposants ? Comment les PME présentes ont-elles été invitées ? Un appel général de participation a-t-il été exécuté ? Sur la base de quel listing ? Comment s'est effectuée la sélection ? Combien de PME exposant ont leur siège social, respectivement, en province de Hainaut, de Namur, de Liège, de Luxembourg, de Brabant wallon ? Combien de PME exposant ont leur siège social respectivement en Région de Bruxelles-Capitale et en Région flamande ?

Réponse

M. le Ministre Philippe Courard

La question de l'honorable Membre a retenu toute mon attention.

Tout d'abord, je ne peux que me féliciter de l'intérêt suscité par cette première édition du « Salon des Mandataires ». En effet, près de cinq mille visiteurs, dont de nombreux mandataires et fonctionnaires communaux, ont répondu à mon invitation. Pour ce qui concerne les exposants, le bilan est également encourageant, puisque près d'une centaine de sociétés privées et une trentaine d'institutions publiques étaient présentes, les 17 et 18 février 2006 au Wex de Marche-en-Famenne.

Le Salon des Mandataires, qui a pour vocation de mettre les pouvoirs locaux au sens large en relation directe avec les entreprises actives dans le domaine public et les administrations wallonnes, est effectivement inspiré du Salon des Maires de France qui réunit, chaque année à Paris, les 35.500 communes de l'hexagone.

Je me suis, à cet égard, rendu à Paris afin de m'inspirer de l'expérience française en la matière.

Néanmoins, je ne pense pas que ces deux événements, qui ont, à priori, la même vocation, puissent être jumelés. Plusieurs éléments soutiennent mon analyse.

D'une part, la réalité de terrain et la législation française sont différentes. Il est donc difficile, dans ces conditions, d'organiser des conférences-débats, comme nous l'avons fait cette année sur des sujets qui seraient tout à la fois proches des mandataires belges et de

leurs homologues français.

D'autre part, en recourrant à un tarif de location d'espaces particulièrement abordable, nous avons voulu permettre au plus grand nombre de sociétés privées et d'institutions publiques, quelle que soit leur importance, de participer à ce Salon. Cet objectif et les conditions qui le soutiennent n'auraient à l'évidence pas été envisageables dans le cadre du Salon des Maires de France.

En outre, une organisation commune avec le Salon parisien aurait contraint les mandataires et fonctionnaires wallons à faire le déplacement à Paris, ce qui se serait traduit, pour eux, par des frais supplémentaires, notamment en termes de déplacement et de logement.

D'aucuns auraient également pu interpréter cette délocalisation du Salon des Mandataires wallons vers la capitale française comme un message politique inapproprié.

La question de l'honorable Membre portait notamment encore sur l'opportunité d'organiser un salon à l'échelle nationale, intégrant les différentes Régions du Pays et se déroulant à Bruxelles. Si l'idée est séduisante, elle a pour principal inconvénient d'alourdir considérablement les modalités d'organisation d'un tel événement, notamment en termes de répartition de l'espace dévolu à chaque Région, mais également en termes de coordination générale de l'organisation et d'équilibre budgétaire.

Je me permets, par ailleurs, de rappeler à mon contradicteur que je suis en charge des Affaires intérieures en Région wallonne et qu'en conséquence, pareille initiative devrait, selon moi, émaner alors du Ministre fédéral de l'Intérieur.

La dernière partie de la question qui m'est adressée aborde la méthodologie de démarchage utilisée auprès des éventuels exposants. Comme le spécifiait clairement le cahier des charges, cette tâche était dévolue au soumissionnaire, le Wex dans le cas présent.

Ce dernier rompu à l'organisation de salons, a travaillé sur base d'un listing professionnel. Il a également assuré la promotion du Salon en recourrant à la publication de fardes et de dépliants destinés aux exposants potentiels.

En outre, des numéros spéciaux, respectivement, du « Bulletin communal » - qui n'est autre que le magazine officiel de l'Union des Villes et Communes -, mais aussi du magazine de la Direction générale des Pouvoirs locaux « Réponses » ont également été diffusés à grande échelle.

Enfin, le soumissionnaire a organisé une conférence de presse pour annoncer cet événement.

Pour ma part, j'ai, à maintes reprises, invité les institutions publiques, mais également les gérants de sociétés que je rencontrais, à prendre part au Salon sous références.

En conclusion du présent exposé et soucieux de répondre de la manière la plus complète possible à mon interlocuteur, je lui communique la répartition des exposants présents à l'édition 2005 du Salon des Mandataires, tout en prenant en considération leur implantation géographique :

IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE REPRESENTATION DANS LE SALON

NAMUR : 22,58%
LIEGE : 18,28%
HAINAUT : 18,28%
LUXEMBOURG : 11,83%
BRABANT WALLON : 4,3%

REGION BRUXELLOISE : 13,98%
REGION FLAMANDE : 9,67%
FRANCE : 1,08%
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