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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales Le bilan et l'avenir des zones d’activité économique en Province de Namur

Le bilan et l'avenir des zones d’activité économique en Province de Namur

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20 avril 2010│ Question orale de M. Michel LEBRUN à M. le Ministre Philippe HENRY

Monsieur le Ministre,

Récemment, lors de la présentation de son bilan 2009, le BEP (Bureau économique de la Province de Namur) a annoncé que le résultat en terme de nouveaux projets d’implantation d’entreprises, même s’il s’inscrit dans la moyenne des années 90, est plutôt mitigé si l’on compare les chiffres avec ceux de 2008 qui fut une année exceptionnelle.

Selon le gestionnaire de projets du BEP, « Le gros souci est le manque de terrains disponibles et un taux de saturation important ». Sont principalement concernés les parcs d’activités de la région namuroise. Ceux-ci sont de plus en plus saturés et la raréfaction des terrains s’y fait de plus en sentir. Le taux d’occupation de ces parcs est aujourd’hui de 90, 2% (contre 89, 4% en 2008). Ainsi, quatorze parcs offrent encore des disponibilités mais, pour 7 d’entre eux, moins de 5 hectares encore libres d’occupation.

Heureusement, de nouveaux terrains vont être commercialisés suite à l’extension du parc de Gembloux-Sauvenière et à la création du parc Ecolys en extension du parc d’activité de Namur-Nord-Rhisnes. Les parcs de Sauvenière et de Rhisnes vont-ils permettre de répondre aux besoins rencontrés en région namuroise ? Apparemment non car, selon le Directeur général du BEP, les demandes pour le parc de Sauvenière étaient telles qu’il a fallu procéder, en concertation avec la commune, à une sélection. En effet, le BEP a enregistré une cinquantaine de demandes alors que l’extension ne peut accueillir qu’une vingtaine d’entreprises. En ce qui concerne Ecolys, la commercialisation n’a pas encore débuté.

Le BEP attend, par ailleurs, que le Gouvernement se penche à nouveau sur ses nombreuses autres demandes: de Mariembourg à Eghezée-Saint-Germain en passant par Philippeville, Onhaye, Assesse ou Walcourt. Même s’il n’est pas fixé sur l’avenir des parcs précités, le BEP continue malgré tout la procédure. Par rapport à cette nouvelle évaluation de dossiers qui avaient déjà fait l’objet d’un accord par le dernier Gouvernement, le BEP réclame de la stabilité : « Les investisseurs ont besoin de certitudes à un horizon de 2 à 3 ans ».

Monsieur le Ministre, tout le monde s’accorde autour d’un même constat : celui de la pénurie des terrains disponibles. En Province de Namur, quelles actions concrètes allez-vous mener, Monsieur le Ministre, pour faire face à la saturation des parcs et à la rareté des terrains ? Dans quel délai allez-vous entreprendre ces actions ?

D’avance, je remercie Monsieur le Ministre pour sa réponse.


Réponse de M. Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et de la Mobilité


Monsieur Lebrun, je donnerai quelques éléments complémentaires aussi dans la question suivante de M. Crucke qui est plus générale sur les zones d’activité économique.

L’inscription de nouvelles zones doit s'effectuer parallèlement à la densification des parcs existants et à une plus grande sélectivité des entreprises accueillies dans les zones d'activité, comme le demande l'Union wallonne des Entreprises.

Je suis bien conscient de la nécessité d’inscrire de nouveaux parcs d'activité dans les sous-régions qui connaissent une pénurie en terrains destinés aux entreprises.

Néanmoins, certains chiffres alarmistes criant à la pénurie doivent être nuancés. Pour rappel, le Gouvernement précédent avait basé son plan prioritaire bis sur des besoins en superficie à destination de l'activité économique évalués par la CPDT. Cette dernière avait conclu à une saturation au plus tôt en 2021 pour la sous-zone BEP Namur.

Comme je l'ai déjà annoncé précédemment en Commission, le plan prioritaire ZAE bis sera réévalué, tant en termes de besoins que de localisation des zones. Les zones de Philippeville, Onhaye et Assesse font notamment partie des dossiers soumis à évaluation.

Aucun dossier complémentaire ou aucune alternative aux dossiers listés dans le cadre du plan prioritaire ZAE bis ne m'a été communiqué à ce jour par le BEPN, dont les représentants ont encore été rencontrés ce 22 mars 2010 par mes collaborateurs.

Je ne manquerai pas de tenir informée l’Assemblée des résultats de l'évaluation du plan prioritaire ZAE bis et des éventuelles alternatives que me communiquerait le BEPN. Celle-ci sera clôturée en juin 2010, avec une décision du Gouvernement wallon en juillet 2010.

Par ailleurs, pour répondre rapidement aux besoins des entreprises, j'ai soutenu la poursuite de la procédure d’inscription des zones de Beauraing et d'Andenne-Petit-Warêt. Ces dossiers, de 45 hectares chacun sont actuellement dans les mains des communes concernées. Je me prononcerai rapidement sur leur approbation, dès que les communes auront adopté ces plans communaux d'aménagement révisionnels.

Enfin, comme vous le soulignez, des zones d'activité économique précédemment inscrites en zone d'activité économique sont également en cours d'équipement, notamment en Province de Namur, sous la responsabilité mon collègue, M. le Ministre de l’Économie, Jean-Claude Marcourt.


Réplique de M. Lebrun (cdH)


Il y a eu sélection, je vous l’ai dit puisque notamment dans les zones Namur Nord, c’est clair que les demandes sont beaucoup plus importantes.

Il y a également un taux d’occupation de 90,2%, c’est quand même un taux qui ne permet pas de voir un avenir radieux parce que quand il ne reste que 10% de zones qui peuvent être mises à la disposition des entreprises, il est clair que tous les terrains ne conviennent pas nécessairement aux entreprises. On n’aura jamais un taux de saturation de 100%, vous le savez bien.

Je pense aussi que vous devez avoir en tête que la Province de Namur est divisée en trois arrondissements : Namur, Dinant et Philippeville et que dans l’arrondissement de Philippeville, vous avez cité Philippeville, je n’ai pas entendu parler de Walcourt, ni de Mariembourg, et donc, je serai attentif à ces zones qui méritent également votre attention.
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