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Du « busosolisme » vers les services à la demande

05 juin 2012 | Question orale de M. de LAMOTTE au Ministre HENRY - Réponse disponible

M. le Ministre,


Lorsqu’on regarde les bus circuler le week-end, force est de constater que certains sont très peu fréquentés principalement le dimanche.
Laisser un bus circuler à vide paraît un non sens à la fois en termes économiques et environnementaux.
 

Cette faible fréquentation ne devrait toutefois pas conduire à la suppression du service mais à une adaptation de celui-ci.
Il faut en effet veiller à offrir un transport en commun aux citoyens qui soit adapté aux situations de terrain.


Au TEC Namur-Luxembourg, un service du bus à la demande à été lancé le ‘Telbus’ afin d’offrir un service de transport en commun dans les nombreux villages, hameaux via un système de ‘bus à la demande’.
Ce type de service est également fort répandu en France et me semble tout à fait intéressant.
 

Je suppose que des analyses du taux de fréquentation des lignes se font régulièrement, ne serait-il pas opportun de prévoir un tel service de bus à la demande pour les lignes qui sont le moins fréquentées le week-end avec du matériel roulant correspondant aux besoins?


Les voyageurs souhaitant prendre le bus le week-end pourraient s’inscrire via un numéro de téléphone et en fonction des réservations, l’opérateur du TEC composerait le trajet.
 

M. le Ministre, quel est votre point de vue sur le développement du bus à la demande ?
Alors que le contrat de service public est toujours en négociation, ne serait-il pas judicieux d’inscrire un tel service pour l’ensemble des TECS ?


D’avance, je vous remercie pour vos réponses

 

Réponse du Ministre P. HENRY

 

Le service à la demande peut effectivement éviter de faire circuler des bus à vide, en particulier dans les régions rurales et/ou en heures creuses. Le service Telbus mis en place par le TEC Namur-Luxembourg est une initiative tentant de répondre à cet objectif.
 

Une remarque importante est toutefois à émettre : les coûts engendrés, en regard du nombre de personnes transportées, restent très importants.
 

Le taux de couverture moyen du Telbus est inférieur à 5 % alors que le taux de couverture moyen de l'ensemble du réseau wallon avoisine les 30 % et que le taux de couverture pour les lignes rurales régulières peut être considéré comme normal entre 10 et 15 %. Pour limiter ces coûts, des lignes virtuelles existent sur le Telbus depuis deux ans en vue d'essayer de regrouper au maximum les demandes et de limiter ainsi les kilomètres à vide parcourus et ainsi, les dépenses liées.
 

Ainsi, le coût de l'expérience luxembourgeoise s'élève à environ 800 000 euros pour environ 25 000 usagers en 2011 et pour couvrir 25 % de la Province de Luxembourg en dehors des dimanche et des heures de pointe du matin. Si on généralisait ce service à l'ensemble du territoire luxembourgeois, le coût total s'élèverait à 3 200 000 euros par an, sans compter le dimanche.
 

À l'heure actuelle, de nombreuses initiatives existent en milieu rural. Les tables rondes de la mobilité rurale que j'ai organisées en 2011 ont permis d'en faire l'inventaire et d'identifier des priorités en matière de mobilité dans les zones rurales.
 

Vu la diversité des initiatives en matière d'offre, la priorité ayant fait l'unanimité parmi les participants aux tables rondes est la création de centrales de la mobilité, permettant une vision globale de l'offre existante dans une région donnée.
 

Voilà, Monsieur le Député, Madame la Présidente, quelques éléments de réponse par rapport à cette initiative pilote tout à fait utile mais qui montre aussi ses limites en termes d'impact budgétaire.

 

Réplique du Député M. de Lamotte

 

Monsieur le Ministre, merci pour vos réponses. J'entends bien les éléments mais, il n'empêche qu'à un moment donné, il faut aller au-delà de l'impact économique et de l'impact environnemental que l'on n'a pas évoqué par rapport à la circulation de bus qui sont parfois très importants et à accordéon – permettez-moi
l'expression – ou articulés, et pour lesquels l'impact sur l'environnement est aussi important.
 

Je reviendrai sur le morceau de question qui concernait effectivement l'impact du contrat de services public. Celui-ci devra, à un moment donné ou à un autre, prendre en compte la nécessité de devoir intégrer ces dimensions.
 

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