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L’état des stades de Liège et de Charleroi en vue de la candidature Belgo-hollandaise au Mondial 2018

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23 novembre 2009 │Question orale de Monsieur Benoît LANGENDRIES à Monsieur le Ministre André ANTOINE

Monsieur le Ministre,

Le 9 novembre dernier, la Belgique et la Hollande ont présenté leur projet commun d’organisation de la coupe du monde de football 2018. Les villes candidates ont été dévoilées. 7 villes belges sont candidates, on retrouve parmi celles-ci, Liège et Charleroi.

Vous vous êtes déjà prononcé sur le sujet en Communauté française. J’aimerais, cependant, vous entendre sur ce sujet par rapport à vos compétences régionales à savoir les infrastructures sportives. Pouvez-vous nous informer quant à la conformité de ces stades.

Si Liège semble avoir un projet concret, ce n’est pas le cas pour Charleroi qui suite à un arrêt du Conseil d’Etat doit « déconstruire » une partie de son stade et donc réduire sa capacité.

Pourrais-je avoir votre vision sur la disponibilité des stades en Wallonie et vous demander ce qu’il en est concernant les projets pour le stade à Charleroi ?

Merci de vos réponses

Réponse de M. le Ministre André ANTOINE


Je remercie M. Langendries dont je connais l'intérêt évident, hier, aujourd'hui et certainement demain, pour la pratique sportive, et singulièrement pour les infrastructures footballistiques.

C'est vrai que nous sommes dans une perspective de candidature de l'organisation du Mondial 2018. J'ai d'ailleurs moi-même participé à une réunion, à l'invitation du Premier Ministre, pour faire le point sur notre candidature, sachant qu'elle sera définitivement déposée en décembre et que nous allons devoir préciser les lieux des différents stades pour le mois de mai et indiquer quelle est la politique d'accompagnement que nous allons déployer, que ce soit en matière de mobilité, d'environnement, d'efficacité énergétique ou encore d'accompagnement social du Mondial. Tout cela constituant un certain nombre de points qui amèneront la FIFA à se prononcer définitivement.

Le choix de la FIFA sera déterminant pour nos stades, puisque la Ville de Charleroi s'est réunie samedi matin et a fait le choix de l'implantation, en laissant une double hypothèse : soit un stade de 25.000 places, soit un stade de 40.000 places dès lors que notre candidature serait retenue avec nos amis hollandais pour le Mondial 2018.

Nous ne pourrons définir le programme physique de ces différents stades que dans le courant de l'année prochaine, en fonction des décisions qui tomberont, qui nous concernerons ou qui, malheureusement, ne devraient pas nous sélectionner. Sachant que l'ensemble des stades devraient être construits pour 2016, moment où il y aura une inspection de ceux-ci pour déclarer ces infrastructures respectueuses du cahier des charges de l'organisateur.

Comme vous le savez, l'Union belge de football attribue une licence aux clubs évoluant en première et deuxième division. Cette licence s'obtient notamment en respectant différents critères financiers. L'UEFA attribue également une licence pour les clubs participant aux compétitions européennes. Là, d'autres impératifs liés à ces stades s'y retrouvent.

Ces exigences en matière d'infrastructure ont été intégralement reprises dans la licence belge : le nombre de places minimal, l'épaisseur des dossiers des sièges, l'espace pour la salle consacrée aux contrôles anti-dopage, etc.

L'UEFA qualifie les stades en quatre catégories. Il m'est rapporté que la qualification exacte de nos stades est difficile car ils ont bénéficié de nombreuses dérogations.

En l'état, le Standard peut accueillir, sur son site de Sclessin, des rencontres de Champion's League, mais pas au-delà des quarts de finale. Le club liégeois a d'ailleurs dû, cette année, procéder à différentes modifications pour répondre aux impératifs de cette prestigieuse organisation : espace pour les VIP, espace pour les médias, aménagement des vestiaires, etc.

Concernant les évolutions des dossiers relatifs aux stades de Liège et de Charleroi, je ne peux pas d'ores et déjà lever le voile sur ce qui sera avant tout le résultat d'un consensus au niveau local. On l'a bien vu pour Charleroi, j'imagine qu'il en ira de même pour Liège, sachant que selon mes informations, trois sites ont été retenus : le site de Sclessin, le site de Corromeuse et enfin le site de Bonne Fortune, le long de l'autoroute. Voilà trois sites qui nécessiteront un dialogue entre la ville et le club et immanquablement avec la Région, puisque la Région d'une part délivre le permis et, d'autre part, devra intervenir pour partie sur le financement de ces stades. Tout cela a d'ailleurs été évoqué très explicitement lors de la dernière réunion avec le Premier Ministre. Une nouvelle réunion est programmée le 16 décembre, toujours chez le « futur » Premier Ministre.

Comme nos amis hollandais, nous allons privilégier les investissements dans les projets durables, notamment quant aux normes fixées par la FIFA. Mon attention ira bien sûr vers un plan de gestion ambitieux pour ces infrastructures, puisque ces stades doivent évidemment être rentables. Cela doit l'être sur le plan sportif, mais d'autres évènement, culturels ou autres, devront pouvoir trouver leur place dans ces enceintes, de telle manière qu'on puisse les rentabiliser, comme le Stade de France qui accueille différentes manifestations pour amortir les investissements réalisés.

Aujourd'hui, avec la crise économique, certains projets qui avaient été imaginés hier, comme par exemple le nouveau stade du Football club brugeois, a dû être abandonné parce que, à la fois la localisation retenue par la Région flamande et la défection de grands partenaires commerciaux n'ont plus rendu possible ce stade.

Je sais que du côté d'Amsterdam, ils projettent de revoir la construction du Stade de l'Ajax, qui est pourtant un stade tout à fait récent. Là aussi, ils voudraient en aménager un nouveau mais, même problème que pour Bruges, les partenaires commerciaux ne sont pas nécessairement présents comme nos amis hollandais l'espéraient.

À Charleroi, de toute façon, il faudra un nouveau stade, puisque le Conseil d'État ayant annulé le dernier permis que j'avais délivré, un peu en désespoir de cause, parce que nous connaissons la situation administrative du club. Cela a permis de continuer ses compétitions et amener la ville, en dialogue avec le club, à trouver un nouveau site. Pour Charleroi, c'est donc inévitable.

Pour le Standard, je sais qu'il y a des ambitions importantes, puisque M. D'Onofrio et M. François ont demandé à me rencontrer pour voir de quelle manière nous pourrions intervenir, sachant que, dans les deux cas, nous sommes très largement tributaires du Mondial.

S'il y a Mondial - ce que j'espère, ce que je souhaite -, on peut imaginer une intervention pour partie de la FIFA puisque l'Euro 2000 a été positif pour votre ville. Il pourrait y avoir, me semble-t-il, une intervention du Fédéral et du club bénéficiaire des installations et, enfin, cela va sans dire, de la Région wallonne.

Je vous donne rendez-vous dans les toutes prochaines semaines et nous pourrons alors, de manière beaucoup plus précises, faire le point sur cette importante question que sont les infrastructures de nos deux clubs phares wallons.


M. Langendries (cdH)


Je remercie M. le Ministre pour sa réponse, sachant que ce dossier doit évidemment faire son chemin. Mais au moment du dépôt de ma question, nous n'avions pas de nouvelle au niveau de Charleroi dans l'implémentation future d'un stade.

Je suis heureux d'entendre que les choses avancent, que le soutien de la Région wallonne est toujours d'actualité, que ce soient des pistes qui sont bien réfléchies, à savoir dans l'utilisation complète de ce que doit représenter un stade de football à l'avenir. Ce volet de la rentabilité m'intéresse aussi et je pense qu'on ne peut de toute façon axer le développement futur au niveau de la rentabilité des stades que sur des stades qui sont nouveaux. C'est un peu compliqué d'oser imaginer de faire du culturel dans un stade de foot quand on n'a pas les structures pour le faire.

Je souhaite à la Région de pouvoir continuer ce dossier, en corrélation avec les autorités liégeoises et celles de Charleroi.
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