L’exploitation de pétroles non conventionnels
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Mots-clés associés :
2011,
- Environnement, Ruralité, Tourisme, Agriculture,
Dimitri Fourny,
- Aménagement du territoire, Transports, Mobilité, Energie, Logement,
question orale
05 avril 2011 │ Question orale de M. Dimitri FOURNY à M. le Ministre Jean-Marc NOLLET
Monsieur le Ministre,
Il ressort d’un article de presse récent (Le Figaro, 8 mars 2011) que certaines compagnies nord-américaines fondent de grands espoirs sur l’exploitation de pétroles non conventionnels, en particulier les huiles de schiste.
Elles partent du principe que plus le prix du baril grimpe, plus le pétrole non conventionnel, plus coûteux à extraire, devient rentable.
Dans le Bassin parisien, par exemple, les roches mères situées à 2.750 mètres de profondeur renfermeraient, selon les experts, de grandes quantités de pétrole.
Mais il est difficile de quantifier ce potentiel. En effet, l’Institut français du pétrole donne la large fourchette suivante : entre 60 et 100 milliards de barils de pétrole, soit entre 90 et 150 années de consommation actuelle de la France. A ce stade, il s'agit encore de chiffres théoriques et non de réserves prouvées et économiquement exploitables.
Dans le contexte actuel de flambées des prix pétroliers, que pensez-vous, Monsieur le Ministre, de l’exploitation de ces ressources ? Avez-vous connaissance de telles ressources chez nous ? Des recherches à ce sujet sont-elles menées ? Quel est le potentiel de notre Région ? Pensez-vous qu’il soit utile de lancer des études sur les potentialités des schistes ardennais ? Disposons-nous de technologies suffisantes pour récupérer ces huiles de schiste ?
D’avance, je remercie Monsieur le Ministre pour sa réponse.
Il ressort d’un article de presse récent (Le Figaro, 8 mars 2011) que certaines compagnies nord-américaines fondent de grands espoirs sur l’exploitation de pétroles non conventionnels, en particulier les huiles de schiste.
Elles partent du principe que plus le prix du baril grimpe, plus le pétrole non conventionnel, plus coûteux à extraire, devient rentable.
Dans le Bassin parisien, par exemple, les roches mères situées à 2.750 mètres de profondeur renfermeraient, selon les experts, de grandes quantités de pétrole.
Mais il est difficile de quantifier ce potentiel. En effet, l’Institut français du pétrole donne la large fourchette suivante : entre 60 et 100 milliards de barils de pétrole, soit entre 90 et 150 années de consommation actuelle de la France. A ce stade, il s'agit encore de chiffres théoriques et non de réserves prouvées et économiquement exploitables.
Dans le contexte actuel de flambées des prix pétroliers, que pensez-vous, Monsieur le Ministre, de l’exploitation de ces ressources ? Avez-vous connaissance de telles ressources chez nous ? Des recherches à ce sujet sont-elles menées ? Quel est le potentiel de notre Région ? Pensez-vous qu’il soit utile de lancer des études sur les potentialités des schistes ardennais ? Disposons-nous de technologies suffisantes pour récupérer ces huiles de schiste ?
D’avance, je remercie Monsieur le Ministre pour sa réponse.
