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L’information préalable des travaux de réfections de voiries

30 mai 2011 | Question orale de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Benoit LUTGEN

Monsieur le Ministre,

Fin février, les utilisateurs de la RN29 qui relie Charleroi à Gembloux, ont eu la surprise de découvrir un matin que cette chaussée faisait l’objet de travaux d’entretien.

La réalisation de ce chantier nécessitant la fermeture d’une partie de la chaussée, il en a résulté la formation de longues files et de nombreux retards.

Il n’est pas ici dans mon intention de remettre en cause le bien-fondé de ces travaux, nous connaissons tous les besoins criants d’entretien du réseau régional et je ne peux que me féliciter de la politique volontariste que Monsieur le Ministre a mis en œuvre.

Ma réflexion porte sur l’information préalable de ces travaux. Le placement quelques jours avant le début de ceux-ci de panneaux d’information et la matérialisation d’une déviation, lorsque cela est possible, permettraient d’éviter que se reproduise ce genre de mésaventure. De plus, la sécurité du chantier pour les ouvriers s’en trouverait renforcée du fait de la réduction du trafic.

Monsieur le Ministre :

- Une réflexion est-elle en cours au sein du SPW à ce sujet ?
- Lorsque l’établissement d’une déviation est impossible, les chantiers pourraient-ils être suspendus durant les heures de pointes afin de faciliter le trafic ?
- Une concertation est-elle systématiquement mise en œuvre avec le TEC afin permettre à celui-ci d’informer également ses usagers ?


D’avance je vous remercie pour vos réponses.

Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


J'apporterai d'abord une réponse concernant les principes. La règle, évidemment, est que des arrêtés de police doivent être pris pour la signalisation des chantiers ou pour des déviations. La concertation est essentielle à ce niveau, entre, d'une part, les gestionnaires du chantier et, d'autre part, les différentes autorités concernées lorsqu'il y a un impact direct au niveau de la mobilité, puisque cela peut concerner des routes communales, provinciales ou régionales.

Concernant les chantiers sur les routes à grand gabarit, vous l'aurez peut-être remarqué à l'un ou l'autre endroit - trop peu encore à mon goût -, il y a des obligations d'informer sur la qualité du chantier, la date de début des travaux, la durée des travaux, l'adjudicataire, le gestionnaire, ses références d'ailleurs. Cela fait effectivement partie du plan Routes et des cahiers de charges qui se trouvent à l'intérieur de ce plan Routes. A priori, il doit y avoir un panneau comme celui présent au viaduc de Beez - je vous dis cela de mémoire. Il y en d'autres qui vont fleurir un peu partout. Cela concerne les chantiers SOFICO, le réseau structurant, le plan Routes. Il y a aussi toute l'information qui est diffusée via le site Internet trafiroutes.wallonie.be, via l'ensemble des supports radio et autres pour ces gros chantiers puisque, régulièrement, la presse radio, la presse écrite, la presse télé aussi, répercutent effectivement les informations concernant ces chantiers qui ont un impact important au niveau de la mobilité en Wallonie.

Pour les autres chantiers qui concernent le réseau secondaire, cher à M. Stoffels et à l'ensemble des usagers, des informations sont données au niveau local mais on doit améliorer les choses. Objectivement, l'information n'est, pour moi en tout cas, pas assez uniformisée, harmonisée et systématisée, si je puis dire, au niveau des différentes procédures d'information entre l'ensemble des gestionnaires et vis-à-vis des usagers.

J'ai donc demandé à mon administration de veiller à faire des propositions en termes de signalisation d'une part, mais aussi d'information vers le public en fonction de la qualité du type de chantier et de l'impact que cela peut avoir au niveau de la mobilité. On ne s'adresse pas au même média et on n'utilise pas le même type de panneau suivant l'impact que cela peut avoir sur les usagers. Si l'on doit annoncer tous les chantiers à la radio le matin, cela risque de devenir un peu rébarbatif pour ceux qui écoutent la radio. Même chose en télé, il faudrait à mon avis quasiment un journal parlé spécial chaque jour puisqu'il y a des travaux qui commencent presque chaque jour sur le réseau wallon mais ce sont des travaux qui sont parfois de moindre importance.

Pourquoi est-ce important ? Au-delà de la mobilité, il y a aussi des aspects de sécurité routière qui interviennent évidemment dans ce type d'information et qui sont importants.

Au-delà de cela, d'aucuns ont déjà pu s'étonner - je n'ai pas dit que cela n'existait plus, mais cela existe moins et cela existera de moins en moins - de voir des chantiers qui démarrent, on ne sait pas pourquoi et qui restent là pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, sans qu'il n'y ait quelque information qui soit donnée. A l'avenir, il y aura de moins en moins de chantiers comme cela. Cela ne peut plus arriver.

Le fait d'informer concrètement, précisément, sur la qualité du chantier et l'impact de celui-ci réduit aussi l'utilisation de chantiers perpétuels, où l'on voit qu'il n'y a plus qu'une bande de circulation et un an plus tard, on ne sait plus ce qu'on y fait. En tout cas, l'usager ne le sait pas. Il est évidemment de la responsabilité de chacun de pouvoir informer. Le fait d'avoir des panneaux d'information ou au moins une communication vers la presse permet au moins à chacun de connaître la durée du chantier et l'intérêt que cela représente au niveau de la mobilité, de la sécurité et de la réfection de nos routes.

Réplique de M. Prévot (cdH)


Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Je pense qu'effectivement, il était temps - comme cela se pratique beaucoup en Flandre d'ailleurs, de longue date - d'avoir cette information sur les grands axes structurants.

Cela permet également de conscientiser la population sur les montants que cela peut représenter. Souvent, on se limite à « il n'y a qu'à, il faut, il suffit de ». Quand on voit ce que cela coûte réellement une portion d'autoroute, et le fait que la Wallonie est effectivement bien prompte sur la balle pour ce genre de chantier, cela me paraît être une manière très utile de valoriser la Wallonie.
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