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L’obstacle français à la réouverture de la ligne dinant-Givet

2 octobre 2012 | Question orale de M. LEBRUN au Ministre HENRY - Réponse disponible

Comme vous le savez, je n’ai jamais été un défenseur de la réouverture de la ligne Dinant-Givet.
Au contraire, j’ai toujours montré mon inquiétude face à un tel projet pour l’intérêt wallon et préconisé la mise en place d’un Ravel entre Dinant et Hastière.
Notre parlement a mené diverses auditions, notamment l’exposé du rapport Tritel, qui ne mettait pas ce projet comme prioritaire pour la Wallonie.


Le plan d’investissement de la SNCB pour la période 2013-2025 qui s’annonce n’étant déjà guère optimiste pour nos projets prioritaires, je suppose que la réouverture de cette ligne ne sera pas exigée par d’aucuns.
Lors de nos auditions plus spécifiques sur la réouverture de cette ligne, l’intérêt français pour cette réouverture méritait des éclaircissements or il semble que les autorités françaises rencontrent également des difficultés.
Selon le Maire de Givet, il faudrait 180 millions d’euros pour rouvrir cette ligne vu le mauvais état de la ligne Charleville-Givet. Un tel investissement semble dès lors plus que compromis.


M. le Ministre, n’est-il pas opportun d’envisager enfin la création d’un Ravel sur cette ligne ?


Je regrette en effet que l’idée hypothétique de rouvrir ce tronçon empêche le développement du Ravel alors que favoriser la mobilité douce sur cette ligne est plus qu’intéressant et apporterait une plus value non seulement en termes touristiques mais également pour les habitants des villages traversés.

D’avance, je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre P. HENRY

 

Je ne pense pas qu'aujourd'hui, c'est-à-dire au moment où nous attendons le projet de plan pluriannuel d'investissements fédéral, il soit judicieux de prendre une quelconque décision qui pourrait mettre à mal la mise en place d'un projet ferroviaire identifié par le plan de desserte, quel qu'il soit.
 

Vous n'ignorez pas que le projet d'exploitation de la ligne Dinant-Givet est l'un des 35 projets identifiés par
l'étude Tritel. L'exploitation qui y est examinée est de type local, ce qui suppose une mise en oeuvre d'une
exploitation simplifiée de type light rail.
 

Je pense également qu'il convient de rester prudent quant à une aliénation de l'assiette. C'est, en tout cas, ce que me demandent les forces vives namuroises regroupées au sein du Comité de concertation Axud, qui
ont formulé, comme vous savez certainement, leur souhait de voir se poursuivre l'analyse et les contacts
complémentaires, notamment avec les instances françaises en vue de la réouverture de cette ligne.
 

De plus, rien ne me permet à ce stade de supposer que les gestionnaires de l'infrastructure, c'est-à-dire
Infrabel chez nous, RFF en France, sont disposés à céder l'exploitation de l'assiette de la ligne à d'autres fins que celle du transport ferroviaire.
 

Enfin, concernant les disponibilités financières pour la création d'un RAVeL sur la seule portion wallonne de
l'assiette de la ligne 154, je vous renvoie vers mon collègue le ministre des travaux publics.
 

Pour conclure, ce dossier, comme de nombreux autres, est étroitement lié au cadre budgétaire que le Fédéral définira pour les investissements ferroviaires et la stratégie fédérale du développement ferroviaire. Nous ne manquerons pas d'y revenir dans les prochaines semaines.
 


Réplique du Député M. LEBRUN

 

Monsieur le Ministre, 35 dossiers prioritaires et le seul dossier prioritaire est reporté vraisemblablement de dix ans. Il ne faut pas rêver. Axud a raisonné, pour ne pas heurter M. le Ministre, sur une possibilité de réouverture aux passagers. Il est clair, aujourd'hui, que ce n'est pas le passager qui intéresse la France, c'est le fret, comme c'est déclaré maintenant de manière précise, entre Charleville et Givet.
 

Je reviendrai sur le sujet.
 

Ce qui m'inquiète, c'est que vous me renvoyez au Ministre Di Antonio, parce que si vous n'êtes pas d'accord en tant que ministre de l'aménagement du territoire, il est clair que le dossier ne pourra pas avancer via le ministre de l'équipement.
 

Monsieur le Ministre, je vous fais remarquer qu'il ne s'agit pas d'une session d'assiettes. Le RAVeL, sur la
ligne de chemin de fer désaffectée, fait l'objet d'une convention avec la SNCB où il y a une location, et la
SNCB ou Infrabel, reste propriétaire des lignes. La convention que nous avons signée permet une location
de la Région wallonne vers Infrabel de ces lignes.
 

Ici, il ne s'agit pas d'une session d'assiettes ; jamais la SNCB ne cède les assiettes de ses lignes.
 

J'ai signé nihilo tempore une convention avec la SNCB qui identifie la manière dont le canon est perçu chaque année par la SNCB pour les lignes de chemin de fer désaffectées. Il est très clair que cette ligne pourrait très bien faire l'objet de cette même convention.
 

Donc, M. Schouppe et la SNCB ont tout à fait été d'accord à ce moment-là. Je pense que l'on versait une somme de 11 millions de francs belges à l'époque pour la location de ces lignes. Il me semble que cette ligne pourrait faire l'objet de cela. Vous la laissez en l'état ; elle est pourrie ; elle est envahie par la végétation. Cela deviendra un chancre dans la vallée de la Meuse. Vous en portez la responsabilité. Je vous réinterrogerai après le 15 octobre, puisque nous connaîtrons, à ce momentlà, après le comité de concertation, les dossiers prioritaires. J'espère que, si elle n'est pas prioritaire, vous changerez d'avis.
 

Je vous remercie déjà et je vous donne rendez-vous prochainement.
 

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