Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La liaison Cerexhe-Heuseux-Beaufays

La liaison Cerexhe-Heuseux-Beaufays

06 novembre 2012 | Question orale de M. de LAMOTTE au Ministre HENRY - Réponse disponible

M. le Ministre,

Le dossier chb a refait surface pendant les dernières vacances d’été.
En effet, selon une étude stratégique sur la mobilité principautaire, la jonction autoroutière CHB devrait être remplacée par une route régionale à une bande par sens de circulation.
Cette solution permettrait - selon l’étude - de créer une jonction routière avec un budget moins conséquent, de limiter l’impact sur l’environnement et le paysage tout en répondant aux besoins de trafic.
Ce dossier a été mainte fois discuté au sein de ce parlement et ce, depuis plusieurs législatures.
 

Ce dossier, est pour rappel, inscrit dans le plan urbain de mobilité. Il faisait d’ailleurs de CHB une donnée et non une variable.

On sait la vive réticence de votre groupe politique face à ce projet. D’ailleurs, la déclaration de politique régionale prévoit elle-même le gel du dossier en ces termes :
« ne pas poursuivre le projet autoroutier à l'est de Liège (la liaison Cerexhe-Heuseux-Beaufays) et examiner les conséquences de cette décision en ce qui concerne la zone de réservation, et dès à présent, rechercher des solutions pour les propriétaires d'immeubles situés dans cette zone et désireux de clarifier leur situation. »
 

En tant que liégeois, j’ai regretté cette décision car je suis persuadé qu’il nous faut trouver une solution pour désengorger le trafic dans la cité ardente.
Cette réflexion est d’autant plus pertinente lorsqu’on pense aux projets de développement de Bierset ou du Trilogiport.

Le Ministre Di Antonio, interrogé à ce sujet le mois dernier, a rappelé que l’étude n’était pas commandée par son administration mais par la DG 02 mobilité. N’ayant pas cette étude, il n’a pu donner des explications à ce sujet. Il me semble dès lors nécessaire de revenir vers vous afin d’avoir écho de cette étude commandée par votre administration.
Si la création d’une autoroute paraît inappropriée mais que la mise en place d’une route régionale à une bande par voie de circulation réponde aux besoins concrets, je n’y suis pas opposé.
M. le Ministre, selon les informations publiées, il semblerait que la création de cette voirie vous convienne, est-ce bien le cas ?


M. le Ministre, avez-vous changé d’avis ?


Dans un article paru ce week-end, lorsqu’il est évoqué cette nationale, vous précisez qu’elle n’est pas prioritaire vu le manque de moyens budgétaires, mais vous ne vous montrez pas opposé à ce projet, êtes – vous dès lors pour la création de cette liaison routière qui implique également la création d’un viaduc franchissant la vallée?
Est-ce une position personnelle ou est-elle partagée par d’autres ?
Allez-vous présenter au gouvernement cette solution et donc la création d’une voirie régionale à une bande par sens de circulation ?

D’avance, je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre P. HENRY

 

Merci Monsieur le Député. Les phases 1 et 2 du Plan urbain de mobilité de l'agglomération liégeoise, reposant sur les quatre premiers rapports - diagnostic/macroobjectifs/objectifs opérationnel/concept multimodal - ont été présentées et approuvées par le Comité d'accompagnement. Ces deux phases constituent en quelque sorte les documents préparatoires au futur plan à proprement parler.
 

Les deux derniers rapports - propositions et mise en oeuvre - sont la base de ce qui pourra être le coeur du
PUM, mais n'engagent également que le bureau d'étude, bien entendu, dont les différents politiques se saisiront. Dans ce cadre, le bureau d'étude a réétudié les différents enjeux propres à la zone urbaine située en rive droite de l'axe mosan.
 

Diverses actions sont proposées pour améliorer la mobilité dans cette zone, en lien avec des projets décidés - je pense tout particulièrement au tram qui allègera les flux sur la dérivation, ce qui permettra une
deuxième action, en lien avec le projet Liège 2017, à savoir la déclassification de l'autoroute E25 entre
Cheratte et Droixhe.
 

Plus en amont, les quais de la dérivation pourront aussi être réaménagés suite à la diminution de la pression automobile qui pèse sur ces artères. Il est ensuite recommandé de réduire les vitesses autorisées
sur le tronçon Cheratte-Loncin, ce qui en augmentera la fluidité, puis d'y aménager localement une quatrième bande de circulation, ce qui augmentera en combinaison la capacité.
 

L'étape suivante qui est recommandée est la mise en place progressive d'une offre ferroviaire d'agglomération plus fréquente. C'est d'ailleurs pour voir clair sur les potentialités et les conditions d'une telle action que vient de débuter une étude portant sur les besoins et la faisabilité d'une offre ferroviaire
d'agglomération à Liège, ainsi qu'à Charleroi, étude que j'ai commanditée puisque la SNCB n'avait pas mis en oeuvre cet engagement qu'elle devait réaliser.
 

En complément de ces différentes actions pourrait s'envisager une éventuelle liaison routière à l'est de
l'agglomération. C'est ce que recommande le bureau d'étude.
Quant au gabarit d'une infrastructure de ce type, l'étude met en lumière le fait que les flux actuels de
déplacements par la route, de l'ordre de 20 000 équivalents voitures/jour, sont en stagnation depuis de
nombreuses années sur le corridor est de l'agglomération. Créer une liaison à caractère autoroutier offrirait une capacité deux fois trop grande par rapport aux flux constatés. C'est ce que le rapport dit également.
 

Vous voyez donc qu'avant d'arriver au choix ferme et définitif d'une route, d'autres actions doivent être
menées et évaluées. Par ailleurs, au plan technique, l'hypothèse d'une liaison à caractère routier permet de
travailler avec des contraintes topographiques moins contraignantes que dans le cas d'une autoroute. Par
ailleurs, vous savez que mon collègue le ministre des travaux publics a annulé les arrêts d'expropriation dans toute la zone concernée par l'ancien projet autoroutier; toute étude éventuelle d'un projet devra tenir compte de cet élément, ainsi que des disponibilités budgétaires futures à disposition de la Wallonie.
 

Nous en sommes donc là dans ce dossier, qu'il est sans doute plus serein d'examiner, maintenant que les
élections communales sont passées. Il est effectivement nécessaire que nous avancions dans la finalisation du PUM.
 

J'ai donc fait connaître, il y a plusieurs semaines, au président de la Conférence des bourgmestres, Willy
Demeyer, ma disponibilité pour venir présenter au comité d'accompagnement, avec le bureau d'étude, ces
différents résultats, de manière à ce que les différents intervenants communaux puissent réagir et donner leur avis et que, sur cette base, je puisse alors passer aux étapes suivantes de l'adoption du Plan urbain de
mobilité, c'est-à-dire la présentation du projet de plan au gouvernement, qui pourra alors ensuite suivre la phase formelle d'adoption par les conseils communaux avec enquête publique puis approbation définitive par le gouvernement. C'est la procédure prévue par le décret.
 

Je pense donc qu'il est important que nous avancions maintenant dans cette discussion, dans la mesure où le Plan urbain de mobilité est évidemment nécessaire pour la mobilité générale sur l'agglomération ; que des
éléments très importants sont en cours de réalisation, notamment en ce qui concerne le tram. Il est important que nous ayons une vision commune de l'agglomération.
Ce débat peut maintenant avoir lieu dans les prochaines semaines.
 


Réplique du Député M. de Lamotte

 

Si je comprends bien, Monsieur le Ministre, le Plan urbain de mobilité a déjà été adopté par un certain nombre de conseils communaux, si pas tous, et, dans vos mains maintenant, remis en cause ou réanalysé autrement par l'étude de la DGO2. Vous allez retourner avec cette étude qui propose une hiérarchie d'autres actions, avant d'arriver à un lien entre Cerexhe-Heuseux et Beaufays pour pouvoir imaginer les solutions à la mobilité à l'est de Liège. C'est comme cela que je dois le comprendre?
 

Réponse du Ministre P. HENRY

 

Non, ce n'est pas tout à fait cela. Le plan de mobilité, à ce stadeci, n'existe pas. Il y a des études dont certaines phases ont été examinées par les conseils communaux, mais qui ne sont pas le plan en tant que tel. Le plan sera adopté par le gouvernement et, ensuite, soumis formellement à l'adoption des conseils communaux. Pour l'instant, il n'existe pas. Nous sommes dans des étapes préparatoires, formellement, même si tout le contenu s'y trouve.
 

Le rapport ici n'est pas un rapport de la DGO2, c'est un rapport du bureau qui a fait les autres étapes, les
autres phases des documents que vous évoquez, qui a finalisé ici son travail avec les deux derniers rapports, qui vont donc maintenant pouvoir être examinés par les autorités locales. Après les dialogues avec les autorités locales, je ferai des propositions d'adoption d'un projet de Plan urbain de mobilité.


Réplique du Député M. de Lamotte

 

Je pense qu'on viendra encore dans la compréhension de l'article.
 

Pour moi, le PUM était déjà passé dans les conseils communaux, il était dans les mains du gouvernement
qui a pris effectivement cette liaison Cerexhe-Heuseux- Beaufays qui n'était pas une variable, mais qui était une donnée. Ici, il y a une remise en cause. C'est ce que je comprends, mais je n'ai peut-être pas la bonne version. On y reviendra.
 


 

Actions sur le document