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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La mise en œuvre de la campagne internationale de notoriété et d’attractivité économique prévue par la DPR

La mise en œuvre de la campagne internationale de notoriété et d’attractivité économique prévue par la DPR

09 mars 2010│ Question orale de M. Michel de LAMOTTE à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

Monsieur le Ministre,

La DPR nous indique que « pour le Gouvernement, il faut renforcer la visibilité internationale et l'attractivité de la Wallonie. Une campagne internationale de notoriété et d’attractivité sera mise en œuvre de façon intégrée, en valorisant pleinement le rôle de Bruxelles comme capitale européenne et internationale, et en misant sur la valeur ajoutée de l’image de marque « Belgique ». Par là, le Gouvernement entend valoriser sa localisation, la qualité de la main-d’œuvre, des entreprises, des produits et services, la capacité scientifique, technologique et inventive, le génie de ses acteurs, la culture de convivialité et d’accueil ainsi que la capacité et l’ouverture internationales ».

Je ne peux qu’être satisfait qu’une telle déclaration d’intentions, que de tels objectifs, aient été jugés suffisamment importants pour qu’ils soient ainsi repris dans la DPR. Ils sont d’autant plus d’actualité que le rang de la Wallonie dans divers classements internationaux en matière d’attractivité économique et commerciale n’est pas toujours celui qu’on pourrait souhaiter. Ainsi, le classement du fDi Magazine, publié par le Financial Times, a été évoqué il y a deux semaines tant en commission avec vous, qu’en plénière avec le Ministre-Président. En effet, cette étude semble indiquer clairement que la Flandre a davantage de capacités que la Wallonie et Bruxelles pour attirer les investisseurs étrangers : la Flandre y est ainsi à la 7ième place et la Wallonie… même pas dans le top 25 !

Heureusement, dans la catégorie « Meilleure stratégie pour attirer des investisseurs étrangers », les trois régions belges sont à la pointe : la Flandre est première, suivie directement par Bruxelles et la Wallonie prend, elle, la 6ième place. Cela est positif et ne peut que nous encourager à intensifier nos efforts et à renforcer encore les mesures prises en ce sens. Au-delà des polémiques inutiles, je crois que c’est là l’enseignement le plus utile que nous avons à retirer de ce dernier classement.

Dans ce contexte, la mise en œuvre rapide et efficace de la campagne internationale de notoriété et d’attractivité prévue par la DPR me semble une priorité, si nous voulons atteindre non seulement un meilleur classement –qui vaut ce qu’il vaut–, mais surtout si nous souhaitons attirer davantage d’investisseurs, accroître nos exportations, soutenir le Plan Marshall 2.Vert et les pôles de compétitivité et projeter une image internationale encore plus ouverte et dynamique. Une bonne partie de nos efforts de relance économique et de redéploiement de la Wallonie en dépend, c’est évident !

Dès lors, M. le Ministre, mes questions sont assez simples… Où en est-on aujourd’hui dans la mise en place de cette campagne ? Quelle forme doit-elle prendre ? Des réunions de travail, des négociations, des appels d’offres ont-ils déjà eu lieu ? Pouvez-vous nous donner un calendrier de réalisation ? Quelles en sont les prochaines échéances ? Quel budget est-il prévu pour cette action ? Comment pourrait-il être réparti entre Bruxelles et la Wallonie, entre l’Awex, WBI et Bruxelles Export ?

En effet, la DPR prévoit fort justement que cette campagne doit être « mise en œuvre de façon intégrée, en valorisant pleinement le rôle de Bruxelles comme capitale européenne et internationale, et en misant sur la valeur ajoutée de l’image de marque « Belgique ». » Il serait bien sûr totalement contre-productif de ne pas penser l’attractivité de la Région wallonne sans tirer profit de la notoriété incontournable de Bruxelles au niveau international. La Flandre l’a d’ailleurs déjà bien compris –et parfois davantage que nous, je le crains ! Il est donc fondamental que les deux Régions, wallonne et bruxelloise, s’entendent et travaillent en commun dans ce dossier afin de se renforcer l’une et l’autre. Pouvez-vous me rassurer à ce propos ? Êtes-vous satisfait du travail réalisé et de la concertation existante entre l’Awex et Bruxelles Export ?

Par ailleurs, même si j’aurais également pu interroger le Ministre-Président, en charge des relations internationales, sur ce sujet, il m’a semblé plus pertinent de vous questionner, en tant que Ministre de l’Économie et du Commerce extérieur. En effet, de mon point de vue, il s’agit principalement d’un dossier « d’attractivité économique », lié à vos compétences et à celle de l’Awex et celle-ci dispose souvent de davantage de moyens et d’expertise pour ce genre de campagne. Partagez-vous mon analyse ?

Néanmoins, le redéploiement économique de la Wallonie n’est pas que l’affaire de l’Awex, c’est aussi l’affaire de toutes les relations internationales (et donc de WBI) qui doivent servir à la Région et à la Communauté. Lorsque la DPR parle de campagne intégrée et que cela est dit dans le cadre du chapitre « international », il me semble clair qu’on vise également une pleine coopération et le renforcement des synergies entre le commerce extérieur et les relations internationales, entre l’Awex et WBI, entre les réseaux à l’étranger de ces deux organismes. C’est seulement de la sorte qu’on peut être réellement efficace et éviter des doublons inutiles et contre-productifs. Est-ce bien le cas pour cette campagne d’attractivité ? Comment s’effectue le travail entre l’Awex et WBI, entre vous et votre collègue Rudy Demotte, responsable de « l’international » ?

Enfin, et toujours en ayant à l’esprit non seulement les synergies entre la « diplomatie » et le « commerce extérieur », mais aussi et surtout le partenariat avec la Région bruxelloise et la valorisation de son rôle de capitale européenne, est-il prévu de profiter de la prochaine présidence belge de l’Union européenne pour démultiplier l’impact de notre campagne d’attractivité, alors que la Belgique –et ses Régions– seront au cœur de l’actualité pendant six mois ? J’espère que nous ne laisserons pas passer une telle occasion, et que, dans ce contexte, nous nous servirons au mieux de l’image de Bruxelles pour renforcer l’attractivité wallonne. Si tel est bien le cas, il faudra cependant se dépêcher : le 1er juillet est plus proche qu’on ne le pense ! Serons-nous prêts à temps ?

Je vous remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour votre réponse et vos précisions.

Réponse de M. Marcourt, Vice-Président et Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles


Monsieur le Député, permettez-moi dans un premier temps de revenir sur la genèse de la campagne de promotion qui s'est développée et structurée au fil des années.

L'idée lancée pour la première fois en 1998 a connu un véritable essor à partir de 2003, avec la définition de lignes directrices, articulées autour du slogan « Créer-Echanger-Grandir » et la mise en place d'un plan média international annuel, à destination de la presse écrite et télévisée internationale comme The Economist, The Financial Times, BBC World ou Euronews. L'outil initial fut élargi à des dimensions plus spécialisées tant à caractère géographique, avec des cibles spécifiques comme, les pays BRIC's, que thématique concernant la promotion des investissements étrangers, ou encore sectoriel à travers la valorisation des pôles de compétitivité.

Vous soulevez, à juste titre, la nécessité de coopérer avec la Région de Bruxelles-Capitale, capitale de l'Europe. Or, déjà en 2006, dans la continuité de ce qui fut entrepris sous le premier Plan Marshall, nous avons lancé avec Charles Picqué, qui était alors mon homologue bruxellois pour la compétence du commerce extérieur, une campagne de visibilité commune Wallonie-Bruxelles. La DPR wallonne sur ce point concrétise mon souhait de réitérer cette action conjointe, tandis que la DPR de la Région Bruxelles-Capitale déclare chercher à amplifier les synergies avec les autres Régions en matière de commerce extérieur et d'attraction des investissements étrangers. La nouvelle campagne reflétera encore davantage les complémentarités mutuelles entre les deux Régions partenaires et continuera de valoriser nos différents atouts.

L'efficacité de cette campagne a été démontrée par diverses études d'évaluation, où par exemple la Région Wallonne, désignée comme la 5ème région la plus attractive pour investisseurs par le Financial Times en 2008 ou comme la 6ème région européenne présentant la meilleure stratégie pour attirer les investissements étrangers. Elle a permis une notoriété accrue de la Wallonie, principalement auprès des décideurs économiques et des investisseurs.

J'ai néanmoins souhaité poursuivre et amplifier cette action de visibilité au sein du Plan Marshall 2.Vert en l'adaptant dans sa forme, dans son argumentaire et dans ses déclinaisons, et ce, avec de nouveaux moyens.

En effet, la stratégie que j'entends développer devra plus que jamais mettre l'accent sur nos atouts économiques, notamment en termes de logistique, de disponibilité de terrain, d'avantages économiques et de disponibilité de main-d'œuvre, faits et chiffres à l'appui conformément à l'argumentation figurant déjà dans les 10 bonnes raisons d'investir en Wallonie. Dans ce cadre, les pôles de compétitivité, les parcs scientifiques, les réseaux technologiques et d'innovation ont un rôle prioritaire à jouer. La campagne destinée initialement à des investisseurs étrangers, s'articulera cette fois autour d'une base-line générique qui permettra une série de déclinaisons thématiques et où des facteurs de sensibilisation comme l'humain, la culture ou l'art de vivre pourraient être intégrés.

Partant de cette logique dynamique et ouverte, les partenaires associés à la réflexion seront pluriels. J'ai l'intention de mettre en place un comité d'accompagnement chargé de suivre le déroulement des prochaines opérations, et qui serait constitué principalement des administrations AWEx et WBI, mais aussi du cabinet du Ministre du Commerce Extérieur de la Région Bruxelles-Capitale.

Un projet de cahier spécial des charges va être prochainement élaboré. Une fois ce document validé, une procédure de marché public sous la forme d'un appel d'offres européen sera lancée au printemps 2010. L'attribution du marché devrait intervenir dans le mois de septembre 2010, permettant la finalisation des supports de base au premier semestre 2011.

De par son rôle initiateur dans les campagnes précédentes, l'AWEx a acquis l'expérience nécessaire dans les principaux volets techniques de ce type de dossier et joue un rôle de premier plan dans la coordination de cette campagne.

Elle possède également l'expertise de collaborations fructueuses tant avec WBI dans le cadre d'opérations associant la culture et les affaires, qu'avec Bruxelles Export dans le contexte d'actions conjointes à vocation commerciale.

Chaque année, la Région Wallonne consacre en moyenne une enveloppe globale de 2 millions d'euros à l'ensemble des actions de promotion de la Wallonie. A ce jour, le budget global pour cette action spécifique est encore difficilement évaluable, la campagne ne pouvant être opérationnelle avant 2011 et les différents partenaires ne s'étant pas encore accordés sur les moyens mobilisables par chacun. Toutefois rien que pour le Plan Marshall2.Vert, une enveloppe de 1.000.000 euros par an sera réservée à cette action.

Pour ce qui concerne la valorisation de la Wallonie dans le cadre des actions promotionnelles liées à la Présidence belge de l'Union européenne, WBI s'attèle aujourd'hui à une valorisation de la campagne actuelle, axée pour l'occasion sur les thématiques de la Présidence.

Enfin, je souhaiterais revenir brièvement sur le classement des 25 Régions d'Europe les plus économiquement performantes, publié la semaine dernière dans le FDI Magazine, une publication du Financial Times. Ce classement est fondé sur la compilation d'indicateurs macro et micro-économiques recensés par le groupe Financial Times auprès de divers instituts économiques sur 142 territoires. Si la Wallonie n'apparaît pas en ordre utile dans ce palmarès, c'est principalement en raison du poids négatif attribué par les rédacteurs du classement au taux de chômage régional, à l'état de nos infrastructures routières et à la faible présence de grandes entreprises dans notre tissu économique.

Comme toujours dans ce type de classement, les faiblesses identifiées par une étude constituent des avantages concurrentiels positifs pour d'autres. Ainsi, alors que le Financial Times considère négativement, en tant qu'indicateur économique, le taux de chômage, la disponibilité de main d'œuvre qui en résulte est reprise comme un point fort de la Wallonie dans la récente étude logistique réalisée par Cushman & Wakefield, dont la qualité et la notoriété des analyses font tout autant autorité.

Ensuite, je voudrais rappeler que la Wallonie a été désignée, en 2008, par le Financial Times, comme la 5ème région la plus attractive pour investisseurs et comme la 6ème région européenne présentant la meilleure stratégie pour attirer les investissements étrangers.

Par ailleurs, s'il est important de présenter des fondamentaux économiques sains pour attirer les investissements, il est primordial pour un territoire, de développer une stratégie politique claire pour attirer les groupes investisseurs, et de mettre en place des outils d'accueil performants pour les accompagner dans leur choix de localisation territoriale.

Dans cette même étude, le Financial Times s'est également attaché à classer les territoires européens présentant la meilleure stratégie d'attractivité internationale. A cet égard, notre région occupe la 6ème position des 142 régions européennes présentant la meilleure stratégie en termes d'attractivité internationale et ce, devant l'Ile de France, la Catalogne, Londres ou l'Ecosse, qui sont pourtant des territoires particulièrement à la pointe en matière d'attractivité.

Cette belle performance doit encourager nos efforts en matière d'attractivité d'investisseurs étrangers et justifie l'intensification des mesures prises par le Gouvernement, en l'occurrence l'ambition d'amplifier la campagne internationale wallonne, qui doit intervenir en soutien aux outils techniques et financiers qui fondent et consolident nos différents atouts.


M. le Président. – La parole est à M. de Lamotte.

M. de Lamotte (cdH)


Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. J'insistais dans ma question, sur la notion de Région wallonne et Région bruxelloise, d'image de la Belgique . Vous avez évoqué l'étude FDI du Financial Time et c'est effectivement important que l'on puisse rester à la pointe de cette attractivité économique. Le tout est de voir ce que contiendra le cahier des charges. Il faudra continuer à valoriser les pôles de compétitivité et nos atouts existants et véritablement mettre en oeuvre cette campagne d'attractivité économique. Dommage qu'elle ne sera pas mise en oeuvre pour la présidence belge de l'Europe, mais vous avez évoqué les éléments, mais il faut vraiment y travailler de manière circonstanciée, c'est ce que vous avez annoncé dans votre réponse.

Je vous remercie en tout cas pour les précisions que vous avez bien voulu nous donner. On reste évidemment attentif à cette carte de visite wallonne vis-à-vis de l'étranger.
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