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La mise en place de radars sur le territoire wallon

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4 décembre 2006 | Question orale de M. Michel de LAMOTTE à M. le Ministre Michel DAERDEN

M. Michel de LAMOTTE (cdH)


Monsieur le Ministre,
Chers Collègues,

La sécurité routière sur nos routes reste un défi important.

Les résultats encourageants de ces dernières années témoignent sur le long terme d'une diminution constante de l'insécurité aux abords et sur nos routes. Toutefois, le chemin est encore long si l'on veut maintenir l'objectif d'une diminution de 50 % de tués d'ici 2010.

Divers éléments doivent être pris en compte dans la mise en œuvre d'une politique sécuritaire globale, je vise notamment la formation des usagers, la répression des infractions, ou encore la sécurisation des infrastructures.

Les radars jouent un rôle non négligeable dans cette politique à la fois en tant qu'outil de prévention et de répression.

La mise en place de radars automatiques afin de contrôler la vitesse a toujours été favorisée au nord du pays.

Lors d'une récente conférence de presse, le Ministre de la Mobilité Bruxellois a affirmé son souhait d'accentuer la présence de tels radars sur le territoire bruxellois.

Le Ministre a précisé que son objectif était prioritairement préventif, la présence des radars étant indiqués.

Il a également fait état des résultats encourageants obtenus par les 34 radars déjà en place.

Ceux-ci ont constaté pas moins de 10200 infractions en 7 mois de présence. Le Procureur du Roi a précisé que ceux-ci fonctionnaient à merveille et que le suivi des infractions par le Parquet était de l'ordre de 98%, seuls 2% seraient classés sans suite pour des raisons techniques ; soit le P-V a été mal rédigé, la plaque est illisible, …. .

Au mois de mai dernier, je vous interrogeais au sujet de la sécurité sur nos routes wallonnes et plus précisément sur votre réticence quant à l'installation de radars.

A cette occasion, vous m'aviez rappelé que votre compétence se limitait à l'implantation de ces boîtiers et que les radars proprement dits étaient du ressort de la Police fédérale.

Vous aviez également indiqué l'existence de 29 de ces boîtiers en divers endroits accidentogènes en précisant que le problème se situerait au niveau fédéral quant à l'homologation de ces dits radars préalablement à leur utilisation par la police fédérale.

Qu'en est-il aujourd'hui ?

Je suppose que ce problème est solutionné aux vues de ce qui se passe à la fois en Flandres et en Région Bruxelloise. Allez-vous dès lors accentuer la mise en œuvre de tels boîtiers ? Quelles sont les raisons justifiant une approche différente de la police fédérale lorsque les boîtiers se situent en territoire wallon ?

Réponse

M. le Ministre Michel DAERDEN

Il est bien clair que le nombre de radars est bien plus important en Flandre qu'en Wallonie. La Flandre a massivement investi dans le déploiement de ces radars qui ne sont pas tous des radars mesurant la vitesse, mais des outils de contrôle des véhicules franchissant les feux au rouge.
J'ai fait, pour ma part, le choix politique d'investir le plus possible dans l'infrastructure en menant des
actions concrètes en matière de sécurité routière. La dernière action en date est l'éclairage de tous les passages
pour piétons aux abords des écoles situées le long du réseau routier régional.
En outre, j'estime qu'il est plus logique que les radars, avec tout ce que cela comporte comme aspects
légaux, de poursuite judiciaire, etc. relèvent principalement des forces de polices.
Le long des autoroutes, c'est la Police fédérale de la route qui est compétente et il n'y a qu'elle qui peut
intervenir. Nous avons donc convenu, il y a quelques années, avec ses responsables, de mener une action
commune en vue d'implanter des radars fixes en différents endroits accidentogènes du réseau autoroutier wallon.
Mon rôle consistait en le financement et le déploiement de boitiers fixes. La Police fédérale gérait, quant à elle,
l'implantation des radars en rotation dans chacun des boitiers.
Or, les mesures prises par ce type de radar ont fait l'objet de contestations, suite à certaines mesures de
vitesse qui auraient été faussées. Les services fédéraux de la métrologie ont été appelés afin d'homologuer les
sites. Je peux vous affirmer ma volonté d'aboutir dans ce dossier. Un contact très récent entre mes services, la
Police fédérale, le Procureur du Roi ainsi que l'Avocat général de Liège laissent présager une issue constructive
rapide pour les boîtiers de la région liégeoise.
Les mêmes démarches communes vont être entreprises pour les autres arrondissements judiciaires.
Le long des routes régionales, ce sont les zones de police qui sont compétentes. Depuis quelques mois,
celles-ci investissent de plus en plus le long des routes wallonnes dans le déploiement de boîtiers fixes.
J'ai invité mes services à coopérer avec les forces de polices afin que ces opérations se passent en bonne
coordination.
Enfin, dans le cadre de notre volonté d'améliorer sans cesse la sécurité sur nos routes, j'ai l'intention
d'inviter, dès le début de janvier 2007, les responsables de la police fédérale pour faire un point approfondi sur
ce sujet.

M. Michel de Lamotte (cdH)


Ma préoccupation tient au nombre d'accidents et de tués sur la route.
Il faut pour contrer cela un urbanisme sécurisant et des radars préventifs attirant l'attention.
J'espère que vous allez multiplier ces réunions de concertation.
Il est important de parvenir à une vision unanime sur le territoire belge.
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