Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La mobilité transfrontalière Belgique-Luxembourg

La mobilité transfrontalière Belgique-Luxembourg

25 octobre 2011 | Question orale de Mme Anne-Catherine GOFFINET à M. le Ministre Philippe HENRY

Monsieur le Ministre,

Je vous ai, à plusieurs reprises, interrogé sur la problématique des espaces pour co-voiturage en Wallonie.

Je souhaiterais aujourd’hui diriger ma question, plus précisément, sur la mobilité transfrontalière Belgique/Luxembourg.

En mars 2008, l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques du Grand-Duché du Luxembourg (Statec), comptabilisait environ 71.880 travailleurs frontaliers dont 37.033 provenaient de notre pays.

Monsieur le Ministre, pourriez-vous dès lors nous informer des relations que vous entretenez avec nos homologues luxembourgeois en vue d’améliorer la problématique de la mobilité transfrontalière ?

Participez-vous à des réunions de travail en vue de pallier aux difficultés engendrées par l’absence d’infrastructure, notamment de parking « carpooling », dans le sud de la province de Luxembourg ainsi que par l’absence de publicité destinée à promouvoir la pratique du covoiturage ?

On ne peut cesser de répéter que cette pratique du covoiturage présente un grand nombre d’avantages tant sur le plan économique, qu’écologique. Il faut donc conduire les gens vers une nouvelle façon de penser et d’agir.

Monsieur le Ministre, pourriez-vous nous indiquer la politique que vous souhaitez mener, en cette matière ?

Je vous remercie, Monsieur le Ministre, pour les réponses que vous pourrez me donner.


Réponse de M. Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité


La question des travailleurs transfrontaliers qui transitent tous les jours entre la Wallonie et le Grand-Duché de Luxembourg constitue en effet un enjeu important qui retient mon attention.

Mes collaborateurs ont récemment participé à une rencontre avec mon homologue Grand-ducal, M. Wiseler, et des représentants de la Province du Luxembourg. Lors de cette rencontre, a notamment été abordée la perspective d'élaboration d'un SMOT, c'est-à-dire un schéma de mobilité opérationnel transfrontalier entre la Wallonie et le Grand-Duché de Luxembourg.

Mes collaborateurs ainsi que mon administration sont impliqués dans la réflexion menée au niveau de la province pour établir et identifier les projets prioritaires en termes de créations de parkings de covoiturage. Ce travail de repérage et d'inventaire est en cours et s'inspire de la méthodologie de l'étude réalisée en Brabant wallon.

Je partage votre point de vue sur le fait que le covoiturage présente un grand nombre d'avantages et doit être soutenu et développé. C'est d'ailleurs un potentiel extrêmement important de diminution du nombre de voitures. Je veux aussi dire que la création de nouvelles places de parking ne constitue pas nécessairement la seule ou la meilleure façon de soutenir cette pratique dans la mesure où créer de nouvelles places de parking avec l'équipement et le niveau de confort nécessaires représente un coût très important, environ 3 000 euros par place de parking, sans compter le coût du terrain. Ces parkings présentent par ailleurs l'inconvénient d'être peu sécurisants, car l'absence d'autres activités exclut tout contrôle social.

Je suis pour ma part convaincu qu'il est possible de faire plus avec moins, ce qui est finalement la philosophie même du covoiturage.

C'est la raison pour laquelle je viens d'initier une procédure de marché public, un marché de services, dont l'objectif est de mettre en place un réseau de parkings de covoiturage à l'échelle de la région. Il ne s'agit pas de créer de nouvelles zones de stockage de voitures, mais bien de valoriser l'existant, principalement à travers des partenariats public-privé, par la mise à disposition de places de parking localisées dans des espaces privés ouverts au public, comme par exemple des parkings de grandes surfaces dont une partie pourrait être réservée au covoiturage. En effet, ces parkings sont souvent sous-utilisés en semaine, alors que des parkings vides nuisent par ailleurs à l'image d'un commerce. Il y a aussi un intérêt partagé à ce type de démarche.

Il est encore trop tôt pour parler de délais qui dépendront des offres qui seront remises, mais j'espère que d'ici la fin de l'année prochaine en tout cas les premiers résultats concrets seront visibles.

Avec cette initiative, il s'agira également de donner une plus grande visibilité à la pratique du covoiturage et ainsi contribuer à la diffusion de cette pratique dans le grand public.


Réplique de Mme Goffinet (cdH)


Je vous remercie pour votre réponse, mais je la catalogue en deux temps. Il y a une problématique plus générale et là vous êtes en train de réfléchir si je comprends bien, vous allez lancer un marché public pour avoir une réflexion sur toute la zone, mais j'espère que cette réflexion-là ne va pas annihiler la première démarche qui faisait l'objet de votre début de réponse à la question qui concerne l'inventaire en province du Luxembourg pour trouver des lieux adéquats, pour connaître les endroits. Il y a des lieux qui se sont faits de manière spontanée, ils existent, c'est une réalité, mais peut-être pour la sécurité de tous, devraient-ils être aménagés. Je sais que le coût est important pour réaliser de telles infrastructures, mais je pense que c'est nécessaire et qu'il faut quand même répondre aux problèmes de congestion automobile que l'on rencontre actuellement. Il faut vraiment que la Région wallonne fasse un pas vers le Grand-Duché de Luxembourg. On fait partie d'un groupe. Eux, n’ont besoin de personne pour travailler dans leur pays. Je pense que c'est un grand pourvoyeur d'emplois. Il ne faut pas négliger cet aspect-là.

Je compte vraiment sur vous pour vous voir mener une réflexion à court terme puisque vous aviez dit que vous n'aviez pas encore de délais, mais j'espère que cela ne va pas être dans trois, quatre, cinq ans. Je pense que la problématique existe depuis très longtemps et qu'il est grand temps de la résoudre.
Actions sur le document