La pose de murs antibruit le long des autoroutes
28 janvier 2008 | Question orale de M. Michel De LAMOTTE à M. le Ministre Michel DAERDEN, Ministre de l'Equipement
M. Michel De LAMOTTE (cdH)
L'exposition quotidienne de la population à la nuisance sonore, notamment celle imputable au réseau autoroutier, à des conséquences néfastes sur la santé publique ou plus généralement sur la qualité de vie.
Vu l'augmentation constante de la circulation, les sites nécessitant la prise de mesures afin de réduire la pollution sonore ne font que de s'accroître.
Afin de lutter contre cette pollution sonore, divers moyens existent.
Parmi ceux-ci, il y a le placement de nouveaux revêtement routiers silencieux ou encore la mise en place de murs antibruit, artificiels ou végétaux.
Le long de l'autoroute, avant l'aire de Verlaine, la technique retenue est celle du merlon. M. le Ministre, la mise en place d'un merlon nécessite un permis d'urbanisme. Quelles sont les exigences soulevées par ce permis ? Des végétaux devront-ils être installés ? Il est vrai que l'aspect visuel laisse à désirer et des végétaux, arbustes ou autres, permettraient de l'améliorer. De manière plus générale, cette technique du merlon est-elle plus efficace qu'une autre ? Disposez-vous d'une analyse générale et comparative des divers procédés de murs antibruit ?
Réponse
M. le Ministre Michel DAERDEN
En ce qui concerne le merlon récemment construit à Verlaine, celui-ci a fait l'objet d'un permis d'urbanisme. Le permis obtenu précise que les talus seront engazonnés et plantés d'arbustes d'essences locales sur la partie supérieure et sur le côté extérieur du talus. La levée de terre vient d'être terminée et les plantations auront lieu au printemps prochain. En ce qui concerne l'efficacité des différents types de murs anti-bruit, je vous communique par écrit les résultats des comparatifs. Selon les spécialistes, les écrans accoustiques et les merlons sont équivalents du point de vue de la réduction accoustique. La seule différence réside dans la hauteur de la protection : à efficacité identique, le merlon doit être de l'ordre de cinquante à soixante centimètres plus haut que l'écran.
