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La position de la Wallonie par rapport au projet Cabergkanaal

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22 mars 2010 | Question orale de M. Michel LEBRUN à M. le Ministre Benoit LUTGEN

M. le Ministre,

Le Gouvernement flamand a décidé de subventionner une structure permettant de coordonner les efforts pour ce qui est appelé « l’Alberknoop » c’est-à-dire l’espace situé entre le canal Albert et le canal Juliana.

Or, dans cette zone, se situe un ancien projet appelé le « Cabergkanaal » qui est en fait une jonction entre les deux canaux précités.

Au cas où le Cabergkanaal se créerait, il entrerait directement en concurrence avec Lanaye et rendrait notamment aléatoire l’utilité de la 4e écluse, reconnue comme chaînon manquant des voies navigables par l’Union Européenne.

Au sein de la structure « MAHHL » (Maastricht, Aachen, Hasselt, Heerlen et Liège), la réflexion est entamée à ce sujet. La Région wallonne fait partie de MAHHL.

Je souhaiterais connaître la position que vous défendez au sein de cette structure et notamment la position de la Région wallonne quant à « Cabergkanaal ».

Je vous remercie pour votre réponse.

Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


Il est vrai que c'est une question qui n'est certainement pas sous-localiste et qui est d'importance pour l'ensemble des investissements sur les voies navigables dans notre Région et même par rapport à un intérêt plus large sur le plan économique.

Le canal Caberg est un projet de canal de jonction, comme vous l'avez rappelé, entre le canal Albert et le canal Juliana au nord de Maastricht. Ce projet fait l'objet de réservation au plan de secteur tant dans le Limbourg belge que du côté néerlandais. C'est un ancien projet qui figure dans le traité belgo-néerlandais de 1961 dans lequel figurait d'ailleurs aussi la construction de la troisième écluse de Lanaye.

Un groupe de travail Benelux a été constitué à la demande des deux Limbourg afin de supprimer la réservation du canal de Caberg dans les plans de secteur respectifs et de développer une zone industrielle et transfrontalière baptisée « Albergknoop ».

Ce sont d'abord les villes qui sont concernées, qui sont associées à la réalité des différents projets en l'occurrence Maastricht, Aachen, Hasselt et Liège. La Région est associée et permet de faire évoluer les choses à ce niveau-là. Elle est représentée dans le groupe de travail Benelux par un directeur des Voies hydrauliques. La dernière fois que ce groupe s'est réuni, c'était le 16 décembre dernier, il a entériné le principe d'abandon de la réservation.

Voilà ce que je peux vous dire. Au-delà de ça, je ne vais pas rentrer dans les autres éléments techniques. Nous sommes en train de faire différentes vérifications. Là où vous avez parfaitement raison, et j'attire l'attention de chacun sur les conséquences que cela a sur l'ensemble de la réalité de la Wallonie, il me semble pour le moins qu’au-delà de la réalité des villes concernées qui sont effectivement directement associées, la Wallonie doit s'investir davantage dans ce type de projet et dans la réalité des positions qui sont prises puisque les conséquences sont multiples en matière de décisions et d'impacts sur le plan économique (sur le plan des investissements, notamment par rapport à différentes écluses).

Voilà ce que peux vous dire aujourd'hui sachant que nous aurons cette discussion rapidement au Gouvernement par rapport à l'ensemble de la réalité des voies navigables, ce qui est un atout formidable pour la Wallonie.

Mme la Présidente. – La parole est à M. Lebrun.

M. Lebrun (cdH)


S'il y a une décision, en tous cas de la part du groupe de travail auquel participe un directeur des Voies navigables, je m'étonne que votre Collègue ne vous ait pas signalé qu'au niveau de l'Aménagement du territoire, un fonctionnaire participait. Il n'empêche qu'il serait, me semble-t-il, intéressant de pousser plus loin la réflexion parce que tant qu'une zone de réservation avec inscription au plan de secteur existe, il est clair qu'il y a toujours, évidemment, une potentialité de faire passer là-bas ce canal, ce qui, je me répète, handicaperait fortement la construction de la quatrième écluse de Lanaye qui est dimensionnée aujourd'hui et qui fait l'objet d'un accord entre les Pays-Bas et la Région wallonne. Il me semble que l'on doit passer maintenant à l'étape suivante, c'est-à-dire la suppression au plan de secteur.
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