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La rencontre de Monsieur le Ministre Marcourt avec la direction de La Redoute

1er février 2011│ Question orale de M. Alfred GADENNE à M. le Ministre Jean-Claude MARCOURT

Monsieur le Ministre,

Avec mon collègue Daniel Senesael, je vous ai récemment interpellé sur la fermeture envisagée du site de la Redoute à Dottignies. Vous aviez fait part, à l’époque, de votre souhait de collaborer avec La Redoute pour rechercher une solution qui permettrait de maintenir un maximum de travailleurs sur le site.

Ce qui est maintenant chose faite puisque vous avez rencontré le jeudi 27 janvier la direction de La Redoute pour étudier la possibilité d’aides financières wallonnes en vue de sauver le site logistique de Dottignies. Je vous félicite pour cette initiative.

Pouvez-vous nous communiquer les premiers résultats de votre intervention ? Quelles aides économiques et financières particulières la Région pourrait-elle proposer afin de sauver le site de Dottignies et y sauvegarder un maximum d’emplois ? Une nouvelle réunion entre direction et syndicats devait avoir lieu ce lundi 31 janvier. Avez-vous déjà connaissance des résultats de celle-ci ? Que pouvez-vous dire, aujourd’hui, pour rassurer les travailleurs quant à leur avenir et à l’avenir de La Redoute à Dottignies ? Quelles sont les pistes de solution qui sont actuellement poursuivies et quelles sont les options envisagées ?

Je vous remercie d’avance, Monsieur le Ministre, pour votre réponse et vos précisions.

Réponse de M. Marcourt, Ministre de l'Économie, des PME, du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles


Monsieur le Président, Messieurs les Députés, je tiens vraiment à dire que je comprends votre préoccupation tout comme celle de votre collègue, M. Senesael et comme vous le savez, je n'ai pas pu, parce que je n'étais pas disponible au moment de la réunion, mais mes collaborateurs ont rencontré les organisations syndicales mais aussi, les responsables de la direction de La Redoute à ce sujet.

Pour rappel, c'est dans le courant du mois d'octobre 2010 que cette entreprise a donné son intention de fermer purement et simplement son site logistique de Dottignies. Il y a 94 familles concernées puisqu'il y a 94 emplois. Lors de ces rencontres, les deux parties nous ont fait part des difficultés rencontrées au sein de l'entreprise et surtout, par la chute du chiffre d'affaires.

Il faut reconnaître que La Redoute, comme une autre grande société, étaient des pionniers dans la vente par correspondance mais qu'Internet a effacé une partie de l'avantage compétitif et que donc, il y a un modèle économique à réinventer.

La stratégie que l'entreprise souhaitait mettre en place consiste bien évidemment à retrouver une partie des clients perdus donc, d'en acquérir de nouveaux via une stratégie commerciale fondée sur trois thèmes :

• internet, comme les concurrents ;
• d'investir dans le format des catalogues. Comme vous le savez, c'est un utilisateur important de la poste ;
• de travailler sur la notoriété.

Pour arriver à cette stratégie, l'entreprise nous explique qu'elle doit faire des économies pour libérer des moyens, pour atteindre cette stratégie et qu'il y a un volume de 650 000 euros à trouver. Ce qui n'est pas rien. Cela représente quand même un montant assez significatif.

L'entreprise nous a indiqué qu'elle avait déjà réalisé des efforts mais qu'il fallait encore en faire et qu'une de ses hypothèses était donc de fermer le site.

Nous avons considéré, nous, suite à l'information en ma possession, que cette fermeture représentait quelque chose d'extrêmement dur pour la région et spécialement pour la localité concernée. J'ai donc adressé un courrier à l'entreprise en les invitant à nous remettre un projet industriel de manière telle que nous puissions déterminer avec elle comment s'insérer dans un projet industriel. Comme vous le savez, la région n'est pas un mistercash où on dit « il me faut autant » donc, il faut des éléments et c'est évidemment le plan industriel. Ce n'est pas à vous qui fréquentez ces bancs depuis longtemps que je dois l'indiquer.

Je tiens à dire l'ouverture des organisations syndicales dans un contexte difficile puisqu'ils m'ont fait part du fait qu'ils sont prêts à entamer des négociations que ce soit au niveau des départs à la prépension, au niveau des aménagements du temps de travail de manière telle à diminuer l'impact de la masse salariale sur l'entreprise.

Deuxièmement, le propriétaire du site me dit-on, a confirmé au bourgmestre que j'ai en face de moi, qu'il était disposé à revoir le prix de la location si ça pouvait contribuer au maintien de l'emploi.

Sur base de ce projet industriel, je suis donc prêt — et je le certifie formellement- à examiner en profondeur les possibilités d'une intervention régionale que ce soit au travers de primes à l'investissements, s'il y a investissements, mais aussi, sur les formes classiques que nous pouvons utiliser, c'est-à-dire, un prêt ou une intervention au capital si ça permet d'abaisser le coût du capital pour l'entreprise.

Un conseil d'entreprise s'est tenu hier matin. La direction a tenu les travailleurs informés de la teneur du courrier et un prochain conseil d'entreprise a été reporté à lundi prochain de manière à permettre à la direction, pendant cette semaine, d'affiner la proposition.

Je tiens à dire que s'il y a une demande, nous l'examinerons de la manière la plus dynamique possible. Ce n'est pas une garantie de résultat mais vraiment, de tout faire pour sauver une activité économique, sauver les emplois qui y sont et participer au redéploiement industriel de notre région.


Réplique de M. Gadenne (cdH)


Je remercie M. le Ministre et je veux vous dire que naturellement, je reste très attentif à ce dossier puisque j'en suis le bourgmestre. Et puis, une population féminine en plus très importante y travaille et sans doute, l'apport possible et éventuel sera-t-il très important pour la région et surtout pour les travailleurs. On espère que cela pourra aboutir dans le bon sens.
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