Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales La sécurisation du pont de Wépion

La sécurisation du pont de Wépion

16 février 2011 | Question orale de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Benoit LUTGEN

Monsieur le Ministre,

Ma question est courte et elle pourrait paraître locale ou sous-locale.

Elle n'en demeure pas moins pertinente puisque cela fait, je pense, 5 ou 6 ans qu'un accident de la route est survenu sur le pont de Wépion. Pour l'anecdote, le véhicule a fait une sortie de route alors qu'il était sur le pont pour s'écraser sur la route qui passe juste en dessous.

Depuis ces 5 ou 6 années, il y a simplement eu pour remplacer le garde-corps dans toute sa proportion sur le pont situé au-dessus de la chaussée de la rue Balise quelques éléments de matériaux comme on en voit sur les routes traditionnelles, des petits poteaux verticaux rouge et blanc en métal fin.

On a longtemps cru que des travaux allaient être entrepris pour refaire correctement la rambarde parce que vous comprendrez évidemment que si demain, vu l'état de protection et de sa faible robustesse, un véhicule ou un cycliste devait par malheur faire une sortie de son cheminement à cette hauteur-là, la rue Balise, et les quelques éléments qui ont été placés n'y résisteraient pas. Le malheureux ou la malheureuse connaîtrait le même sort que le véhicule qui s'est écrasé. Il faudra juste espérer si c'est un cycliste qu'il n'y ait pas de véhicule qui passe en dessous.

Quand bien même ce serait un autre véhicule automobile, le choc n'en serait pas moindre et donc mon souhait était de simplement pouvoir attirer l'attention sur cet élément qui peut paraître périphérique mais qui relève de la sécurité puisque, au gré des années, personne ne semble jusqu'à présent s'en être soucié.

Je souhaitais savoir si désormais on pouvait escompter des travaux de sécurisation qui sont modestes, qui ne sont pas nécessairement coûteux mais qui sont utiles.

Je vous remercie.

Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


Je pense qu'il n'y a rien de sous-local dans cette question. La sécurité routière n'a pas de frontière géographique, c'est une question tout à fait pertinente, très pragmatique et qui permet d'améliorer la situation à un endroit précis.

La réfection du garde-corps n'a pas encore été réalisée parce que l'adjudication publique de 2010 n'a malheureusement recueilli aucune offre. Le marché public a donc dû être relancé via une procédure négociée. Nouvelle procédure, malheureusement nouveau délai.

Ce 20 janvier, deux offres ont été reçues par la Direction des routes de Namur. Le dossier va donc très bientôt entrer dans sa phase concrète.

Je soulignerai que le modèle de garde-corps présent sur le pont de Wépion est très spécifique, différent de ceux qui sont généralement posés sur les ouvrages d'art. Ceci explique sans doute la difficulté de départ, le fait qu'il n'y ait pas eu d'offre la première fois.

Je rappelle également que, après l'accident qui a endommagé le garde-corps, des barrières provisoires et une signalisation appropriée ont été installées sur le pont. Je ne suis pas allé vérifier moi-même mais c'est l'information que l'on me donne. Les travaux qui vont être entrepris ne concernent que la réfection à l'identique du tronçon de garde-corps endommagé, réfection qui sera remboursée par le responsable bien sûr des dégâts.

Alors, que peut-on faire pour les motards et les cyclistes ?

J'ai demandé que la Direction des routes de Namur établisse un rapport sur cette question afin de déterminer dans quelle mesure le garde-corps devrait être complété par un autre dispositif, ce qui n'est pas prévu dans le cadre de la réfection actuelle. S'il faut un autre dispositif complémentaire pour éviter ce que vous avez décrit, on le prévoira évidemment.

On ne parle pas ici de montants qui sont très élevés, on va tourner autour des 100 000 euros, quelque chose comme cela pour la réfection. S'il faut ajouter une protection particulière parce que cela se justifie pour les cyclistes ou pour les motards et que cela se justifie sur le plan de la sécurité routière, vous comprenez bien qu'on le fera. Je ne peux pas vous répondre sans avoir des éléments de la part de mon administration. En tout cas, merci d'avoir suivi ce dossier depuis le départ, ce qui permet, comme je le disais en introduction, d'apporter des réponses concrètes à un endroit précis et d'éviter, j'en suis persuadé, quelques drames.

Réplique de M. Prévot (cdH)


Merci, Monsieur le Ministre, pour votre réponse.

Il est vrai que ma question n'avait pas d'autre ambition que d'être pragmatique et je pense que l'on oublie aussi que l'on ne doit pas toujours chercher à travers nos questions du sensationnel mais aussi des choses particulièrement concrètes à une série d'endroits.

Ma première réflexion, avant que vous n'apportiez les précisions que vous annoncez, est celle-ci : « Ne peut-on pas faire un marché global à l'échelle de la région pour une série de garde-corps, avec un droit de tirage circonstancié » ? C'est-à-dire que l'on ferait appel à la société qui est adjudicatrice, au fur et à mesure que surviennent des accidents à tel ou tel endroit, pour pouvoir alors faire les petits tronçons, de 10 mètres, de 5 mètres, pour gagner du temps.

Maintenant, c'était ma réflexion initiale mais s'il y a une dimension spécifique à certains ouvrages d'art, cela ne pourra évidemment pas s'appliquer.

Je me réjouis en tout cas, même si un délai conséquent s'est écoulé entre la survenance de l'accident et le lancement du premier cahier des charges, que le dossier évolue.

Je vous remercie pour l'attention témoignée à l'égard des motards et des cyclistes. Sans faire de l'excès de zèle, il faut que l'on puisse avoir ce tronçon à nouveau sécurisé.
Actions sur le document