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La situation du parc automobile des TEC

10 novembre 2010 | Question orale de M. Michel de LAMOTTE à M. le Ministre Philippe HENRY

Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre,
chers Collègues,

Afin de lutter contre la pollution produite par les véhicules, et plus singulièrement par les TEC, la déclaration de politique régionale précise qu’il faut « continuer à développer des TEC plus respectueux de l'environnement avec une réduction complémentaire de 30 % de la pollution des véhicules d'ici 2020, afin d'atteindre la réduction de 80 % par rapport à 1990. Dès 2010, le nouveau matériel roulant devra satisfaire à des performances environnementales les plus strictes, je parle des normes euro, émissions de CO2 et d'autres éléments comme les particules fines. Elles seront introduites dans les cahiers des charges de commande. La région veillera à ce que le groupe TEC diversifie les carburants au profit de carburants générant moins de polluants atmosphériques et spécifiquement les microparticules, y compris les plus fines d'entre elles. Dans ce cadre, le gaz naturel comprimé sera notamment étudié. »

Depuis plusieurs années, le parc automobile des TEC a subi d’importantes améliorations.

En effet, diverses mesures ont été prises afin de diminuer l’empreinte écologique des bus.

L’une d’elles vise à favoriser l’usage des bus articulés, ainsi depuis 2009, ce ne sont pas moins de 203 bus qui sont en activité. Cette augmentation de la capacité des bus a bien entendu un impact non négligeable sur la production de CO2.

En ce qui concerne les filtres à particules, leur installation sur les véhicules les plus anciens a débuté depuis 2008.

Ce dispositif qui permet de diminuer les rejets de particules de 90 %, a été installé sur 266 bus dans le courant de l’année 2009, ce qui porte le nombre total de bus équipés à 517, soit 30,5 % du parc nécessaire.

Une autre piste intéressante concerne le développement des propulsions alternatives, notamment le bioéthanol. Depuis 2009, ce sont trois bus roulant au bioéthanol qui circulent sur le réseau urbain de Namur. Il semble malheureusement encore trop tôt pour savoir quel en est le bilan écologique.

Par contre, en ce qui concerne les bus hybrides propulsés par un moteur thermique classique, diesel en l’occurrence, associé à plusieurs moteurs électriques, il était annoncé que les tests nécessaires avant la mise en exploitation auront lieu en 2010 à Liège, ils concerneront la mise au point, la fiabilisation et l’homologation du véhicule.

Monsieur le Ministre, j’aurais souhaité faire avec vous un bilan des diverses mesures susmentionnées.

Au niveau des bus articulés, quelle est la situation réelle du parc automobile ? Quel en est le pourcentage ? Quel est le délai prévu afin que l'ensemble des bus en soit équipé ? Leur nombre va-t-il augmenter à moyens termes et de quelle quantité ?

En ce qui concerne les bus hybrides, les tests étaient prévus pour cette année, nous voici au mois d’octobre, qu’en est-il ? Ceux-ci sont-ils concluants ? Pouvons-nous espérer la mise en circulation de tels bus sur le réseau wallon ?

L’alternative du gaz comprimé est-elle déjà à l’étude ? Si oui, quel en est le résultat ou les premières approches de résultat ? Où l'étude se fait-elle ?

Réponse de M. Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité


Monsieur le Président, Monsieur le Député, je vous remercie pour votre question qui me permet de faire le point sur l'important dossier du renouvellement du parc de bus du groupe TEC.

Le nombre d'autobus articulés est en constante augmentation. Actuellement, 71 véhicules de ce type sont en cours de livraison, dont seulement une vingtaine en remplacement de véhicules arrivés en fin de vie. Les autres remplacent des autobus standards et/ou répondent à des augmentations de trafic ou les deux.

À l'issue de cette livraison, le Groupe TEC comptera 286 bus articulés, soit 17 % du parc.

Quant à l'acquisition de nouveaux autobus, quatre contrats portant sur l'acquisition de nouveaux bus ont été passés en 2010, soit 71 véhicules articulés, 217 autobus standards 3 portes, 22 autobus standards 2 portes, 11 autocars, soit un total de 321 véhicules, pour un montant de près de 73 millions d'euros.

Tous ces véhicules répondent aux normes actuelles les plus sévères et sont équipés de filtres à particules, portant à 50 % le taux d'équipement du parc total. Il est prévu que l'entièreté du parc soit équipée pour 2017. Je rappelle que 266 filtres à particules ont été installés sur le parc existant en 2008 et 2009, et que depuis 2009 tous les nouveaux bus sont équipés d'origine.

Le bus hybride prototype développé en collaboration entre le Groupe TEC et la société Green propulsion, spin off de l'ULg, est un projet très prometteur. Je rappelle qu'un bus standard du TEC Liège a été transformé en motorisation hybride. Les tests de ce bus hybride ont débuté en septembre dernier. Actuellement, on procède aux dernières mises au point, et des essais de consommation et de performances sont programmés dans les prochaines semaines. Les résultats sont d'ores et déjà très encourageants. La procédure d'homologation est lancée. Il restera à analyser l'optimisation de l'hybridation, phase prévue pendant le 1er semestre 2011.

Si la technologie répond à ses promesses, la SRWT procédera vraisemblablement à l'acquisition d'un lot de véhicules hybrides lors de son prochain marché d'acquisition.

Enfin, j'en terminerai par la question de la propulsion au gaz. Des essais de motorisation au LPG et au gaz naturel comprimé, le CNG, ont été effectués à Charleroi il y a une douzaine d'années. Si la technologie LPG pour les bus est abandonnée partout en Europe, au vu notamment de sa relative dangerosité et de ses émissions, le CNG, autrement dit l'utilisation de gaz naturel comprimé, a quant à lui été implanté dans certaines villes, notamment en France.

Les conclusions sont relativement mitigées. Peu de nouveaux réseaux optent pour cette technologie actuellement. Ceux qui ont lourdement investi, notamment dans les installations d'entretien, persistent logiquement dans cette technologie. Globalement, on constate qu'un diesel récent de norme euro 5 ne pollue pas plus qu'un CNG, et même moins en ce qui concerne les particules fines. De plus, le CH4 - méthane, composé de base du CNG - est un gaz à effet de serre très puissant (24 fois plus puissant que le CO2). Au niveau pollution globale, seul le biogaz sort son épingle du jeu, mais il n'y a pas actuellement de produit disponible. De plus, les infrastructures sont coûteuses. Actuellement, plusieurs constructeurs ont abandonné l'importation en Europe de moteurs au CNG - Cummins, par exemple - estimant qu'ils ne pouvaient concurrencer les diesels modernes.

C'est la raison pour laquelle il n'y a pas de projet CNG dans le groupe TEC.

M. de Lamotte (cdH)


Je vous remercie, Monsieur le Ministre, pour votre réponse qui est effectivement la situation à l'heure actuelle et j'ai entendu que les nouveaux cahiers des charges allaient prévoir des bus hybrides au bioéthanol pour le futur.
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