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L'augmentation du nombre de tués sur nos routes wallonnes

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22 mai 2006 | Question orale de M. Michel de LAMOTTE à M. le Ministre Michel DAERDEN

M. Michel de LAMOTTE (cdH)


Le nouveau baromètre de la sécurité routière qui vient de paraître semble encourageant.
En effet, par rapport à février 2005, le nombre d'accidents mortels a diminué de 8,1%, soit 75 accidents en moins.

Toutefois, ces chiffres doivent être nuancés en Wallonie, en effet ce nouveau baromètre démontre que le nombre de tués enregistrés sur place a augmenté de 2,9% contrairement à la Flandre où ce nombre a diminué de 12%. Pour 1000 accidents en Région Wallonne, l'on dénombre 35 tués, ce chiffre passe à 16 pour la Région flamande.

Alors que les statistiques étaient favorables pour la Wallonie l'année passée, cette tendance semble ainsi se renverser.

Vous avez rappelé à diverses reprises que la sécurité routière constitue une priorité- ce que je ne peux qu'approuver. A divers reprises, notre groupe - notamment via Messieurs Fourny et Grommes-, vous a interrogé sur divers aspects relatifs à la sécurité routière, à la fois au regard de l'infrastructure ou encore de l'entretien de nos routes, ces aspects jouant un rôle essentiel dans une politique de sécurité.

Le nombre de tués et de blessés graves sur nos routes est encore trop important. Il est primordial de prendre cette problématique a bras le corps, notre région et notre pays sont encore à la traîne par rapport à ses voisins.

Lors d'une interview datant, si je ne me trompe, de début janvier vous nous avez inquiétés. En effet, vous disiez que les radars étaient inutiles !

Selon vous, l'objectif principal est la prévention, et il est vrai que la prévention joue un rôle primordial mais d'autres aspects doivent également être accentués, dont les radars automatiques.

Lorsque l'on parle de radars, l'on parle souvent de leur caractère répressif pourtant leur aspect préventif, répondant ainsi à votre objectif principal, ne doit pas être négligé, ce qui semble être le cas aujourd'hui.

En effet, lorsque les automobilistes sont avertis de la mise en place effective d'un radar automatique à tel endroit notamment via la presse, ils sont plus enclins à diminuer leur vitesse et dès lors d'accroître la sécurité de tous les usagers.

En matière de radars automatiques, la stratégie entre la Flandre et la Wallonie est totalement différente. Alors qu'au Nord du pays, l'installation de ceux-ci s'intensifient (1200 en état de marche) ; en Région wallonne, par contre, il existe 29 boîtiers qui sont vides…..

Les chiffres récemment publiés semblent donner raison à la politique menée en Flandre.

M. Landuyt a déclaré que nos routes et autoroutes étaient les plus dangereuses du pays et la raison invoquée semble être la vitesse.
A la lecture de ces nouveaux chiffres, l'on ne peut plus prétendre que les radars soient inutiles, au contraire ils contribuent à sauver des vies, à diminuer le nombre d'accidents, à la fois dans leurs optiques préventive et/ou répressive.

Il me semble urgent d'assurer l'efficience des radars déjà existants et d'en accentuer l'installation, principalement dans les endroits dangereux qui en sont dépourvus.

Dès lors, Monsieur le Ministre, avec ces chiffres inquiétants, ne pensez-vous pas que la mise en place de radars automatiques, permettrait de conscientiser les automobilistes à une conduite plus responsable et par là, à sécuriser nos routes ?

D'avance, je vous remercie.

Réponse

M. le Ministre Michel Daerden

Vous m'interrogez sur le baromètre et je tiens à vous dire que, derrière les chiffres, il y a des drames humains. En ce qui me concerne, toute victime est une victime de trop, ce dont nous parlons est donc un thème majeur et il n'y a pas de divergence sur l'objectif. Les chiffres donnés par le Ministre Landuyt pour février 2006 montrent une réduction de 5,2 % de tués en un an. Une analyse plus fine, par région, permet de montrer que la situation est
plus favorable en Flandre qu'en Wallonie, mais les premiers baromètres montraient des tendances plus fortes en
Wallonie qu'en Flandre.
Je ne souhaite pas comparer les nombres d'accidents, je relève toutefois qu'il y a eu, sur une année, 512 tués
en Flandre contre 484 en Wallonie, alors que notre réseau routier est plus étendu. Je vous donnerai toutes les
statistiques à cet égard.
Il est indiscutable que le nombre de radars est plus important en Flandre qu'en Wallonie, mais il faut bien
savoir que seuls les boîtiers relèvent de ma compétence ; les radars qu'ils doivent accueillir relèvent de la
compétence de la Police fédérale.
En Région wallonne, les boîtiers sont installés dans des endroits accidentogènes qui ont été identifiés en
collaboration avec la Police fédérale. Tous les boîtiers ont été mis en place depuis un an, mais un problème
juridique se pose au niveau fédéral, eu égard à une jurisprudence d'un tribunal de Liège. Il apparaît, en effet,
que, dans certaines conditions très particulières, les mesures effectuées par certains radars seraient imparfaites.
Cela a conduit à demander une homologation des radars par le service de métrologie. Les parquets ont souhaité
que, préalablement à leur utilisation par la Police fédérale, chacun des sites soit homologué par le service
fédéral de métrologie, ce qui est uniquement imposé pour le radar.
C'est à ce niveau que se situent les difficultés actuelles.
Je peux, en outre, vous confirmer que les boîtiers situés dans la liaison E40-E25 sont toujours utilisés par la
Police fédérale et que le Parquet continue les poursuites des infractions qui y sont constatées.
La Police fédérale a annoncé qu'elle disposait des budgets pour la mise en place de radars numériques avec
photos digitales et traitement centralisé des contraventions. Les boîtiers wallons ont été prévus pour cette
technologie et la fibre optique wallonne peut assurer le transfert des données vers un poste central comme cela
se fait en France. Des actions sont notamment en cours dans différentes zones de police pour différents endroits
de la Région wallonne.
De manière générale, mes compétences s'inscrivent dans le renforcement de la sécurité, j'y suis attentif, et je
me réjouis de la réduction du nombre d'accidents et de blessés.

M. Michel de Lamotte (cdH)

Je souhaitais vous entendre sur le caractère préventif du radar.

M. le Ministre Michel Daerden

C'est très exactement ma thèse. Je pense qu'il faut informer les automobilistes sur la présence des radars, afin de favoriser leur action à caractère préventive.

M. Michel de Lamotte (cdH)


Je m'étonne tout de même du rapport 1.200/29.

M. le Ministre Michel Daerden

Les 1.200 radars qui sont présents en Flandre incluent principalement des radars posés sur des feux rouges. Il ne s'agit donc pas à titre principal de radars visant à mesurer la vitesse, lesquels dans certaines circonstances
particulières, peuvent subir un parasitage.
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