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Le pont de Tilff

27 février 2012 | Question orale de M. de LAMOTTE au Ministre DI ANTONIO - Réponse disponible

M. le Ministre,

La problématique du remplacement du pont de Tilff a fait l’objet de fréquentes interpellations au sein de cette Commission.

Il est évident qu’il faille trouver une solution efficace à ce remplacement. La question sous-jacente est de savoir quelle solution privilégier.

Vous avez précisé que vous alliez vous rendre sur place afin de vous faire une opinion entre les éléments techniques et la vision directe de la situation.

M. le Ministre, avez-vous été sur le terrain ?
Quelles sont les conclusions de votre visite ?
Quelles sont les pistes privilégiées pour faire avancer le dossier au sein du gouvernement ?


Réponse du Ministre C. DI ANTONIO

 

Merci. Je ne vais pas revenir sur l’absence d'accord au niveau du gouvernement. Tout d'abord, je n'y étais pas et, deuxièmement, nous en avons rediscuté au début de cette année.
 

Mon opinion à ce sujet est effectivement que nous aurions pu faire avancer le dossier mais, visiblement,
tout le monde autour de la table n'avait pas l'intention de le faire progresser. Il fallait effectivement un dossier — je pense qu'il y en avait un -, mais il fallait aussi un permis. Les choses en sont restées là.
 

Par contre, effectivement, je suis allé sur place avec mes collaborateurs. Pour me rendre compte de visu des
éléments de terrain liés à la réalité de ce projet. J'ai vraiment bien fait d'y aller parce que c'est mieux de se rendre compte de la réalité des choses.
 

Je dois vous dire que j'ai été impressionné par l'ampleur du travail à réaliser pour mener à bien le projet «rocade». Je m'interroge sur le rapport entre le bénéfice escompté, c'est-à-dire la suppression de trois passages à niveau et les coûts : coût environnemental, financier d'un tel projet et je compte bien revoir Infrabel pour rediscuter avec eux de cet aspect.
 

Infrabel a la volonté de supprimer les trois passages à niveau implantés sur cette ligne de chemin de fer. Je
rappelle que deux des trois passages supprimés dans le projet peuvent l'être de manière totalement indépendante du pont. Le pont est une chose, les deux autres passages à niveau, c'est la partie Infrabel du projet et nous n'y sommes pas liés directement avec nos travaux publics.
 

En effet, qu'elle que soit la solution retenue, que l'on garde le pont provisoire, que l'on reconstruise plus ou
moins au même endroit ou que dans le projet de « rocade » on en réimplante un nouveau en aval, deux passages à niveau peuvent être sécurisés par Infrabel et, d'après mes informations, ce sont ceux qui sont les plus dangereux et qui impliquent le plus d'accidents. Les deux qui dépendent uniquement d'Infrabel sont ceux où des accidents ont été signalés ces dernières années. Je dirais que si Infrabel veut avancer là-dessus, libre à eux de le faire sans attendre. Ceci peut se faire dans le cadre d'une demande de permis totalement séparée de celle du pont.
 

Eu égard à mon analyse du rapport coûts — bénéfices du projet, j'ai néanmoins de nombreux doutes quant à l'intérêt de celui-ci, mais si Infrabel veut avancer, moi je n'y vois pas d'inconvénient.
 

D'autant plus que ceci ne me semble pas contraire à la convention signée en 2009 entre la commune et mon prédécesseur, M. Daerden, et Infrabel car il n'est indiqué nulle part que les trois devront se faire en même temps.
 

Ceci deviendrait, dès lors, du ressort de mon collègue M. Henry uniquement, qui devrait délivrer les permis
pour ces passages à niveau deux et trois. Mais il faut vraiment avoir été sur place pour se rendre compte de
l'ampleur de ce qui est à faire. Le rocher dans lequel on doit tailler la route qu'on longe, qui va devoir être
soutenue par un mur — je ne sais pas comment on fait tout cela -, et combien cela va coûter réellement, j'ai
bien des idées d’estimations de cette partie-là, mais cela me paraît colossal. J'attends la demande de permis d'Infrabel à cet égard.
 

En ce qui concerne ce qui nous occupe, le franchissement de l'Ourthe, à proprement parler, à l'heure actuelle, il existe un pont provisoire, en place depuis plusieurs années. Alors, Monsieur Dodrimont, je sais que vous présentez à chaque fois les choses comme un gaspillage d'argent. On est donc allé voir très concrètement les factures. Le pont actuel coûtera pour l'année 2012, pour la location et l'entretien, pour l’ensemble, 30 000 euros.
Il n'y a pas d'urgence liée à des impératifs financiers, car 30 000 euro, c'est moins cher que l'amortissement sur 30 ans de la construction d'un nouveau pont. Construire un nouveau pont, payer la mensualité ou l'annualité de son amortissement ou payer la location de celui-ci, c'est la même chose.
 

Il y a un autre élément important à mettre en parallèle, c'est le besoin urgent de devoir refaire un autre pont aussi sur l'Ourthe, mais à Esneux.
 

Après la petite visite avec les collaborateurs, je suis allé courir. J'ai profité de ce que j'étais dans une belle
région pour aller faire un petit jogging et j'ai pu me rendre compte sur place de la situation à Esneux. Ce pont est malade. Les inspections sont formelles, j'ai d'ailleurs inscrit le remplacement du pont d'Esneux dans le calendrier de réfection des ouvrages d'art et j'ai réservé les sommes nécessaires dans le budget 2012.
 

Nous voilà devant deux ponts à refaire. Deux ponts situés à faible distance l'un de l'autre sur la même
rivière et sur les mêmes axes globaux de circulation. L'impact au niveau de la circulation si les deux chantiers devaient se dérouler simultanément serait catastrophique. Les accès au CHU et à l'Université doivent être maintenus dans des conditions acceptables.
 

Entre un pont provisoire, mais qui je le rappelle ne coûte pas plus cher et qui tient durablement et un pont
malade qu'il faut rapidement refaire sous peine d'accident, le choix est vite fait. Nous commencerons donc, et c'est inscrit au budget 2012, par le pont d'Esneux. Ce qui, je le répète, n'empêche pas parallèlement Infrabel d'avancer.
 

En ce qui concerne la rencontre sur place — j'ai décidé de me rendre à nouveau sur place, mais cette fois-ci
en le faisant savoir — ce sera le samedi 10 mars. Je rencontrerai les riverains et les autorités communales à cette occasion pour avoir une discussion avec eux. Je prendrai une position définitive à ce moment-là.
 

Réplique du Député M. DE LAMOTTE

 

Merci, Madame la Présidente, pour la réplique. Je posais quatre questions au ministre, j'ai eu quatre réponses. J'ai mis un certain nombre de concepts personnels, je n'ai pas de précisions complémentaires à demander. Je prends acte de la réponse du ministre.

 

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