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Les conséquences, pour la Région wallonne, de la réduction des moyens attribués par le Gouvernement fédéral au congé éducation payé

21 novembre 2006 | Question de M. Michel de LAMOTTE à Mme la Ministre Marie ARENA

M. Michel de LAMOTTE (cdH)


Ministre de la Formation,
Monsieur le Président,
Madame la Ministre,
Chers Collègues

Susciter des compétences pour l'emploi, en luttant contre les pénuries de main d'œuvre qualifiée, en développant les compétences en langues des Wallons, en « boostant » l'enseignement et la formation qualifiants dans une relation positive et ouverte aux besoins des entreprises, est, pour l'avenir économique et social de notre Région, un objectif essentiel.

C'est à juste titre que l'axe 5 des « actions prioritaires pour l'avenir wallon » se voit doté d'importants moyens : plus de 16 millions d'euros en 2006, qui pourraient devenir près de 40 millions d'euros en 2007.

Nous ne pouvons que nous féliciter à cet égard de la détermination du Gouvernement wallon.

Toutefois, il faut bien reconnaître que la vie politique belge est pleine de paradoxes.

D'un côté, en Région wallonne, nous misons sur le capital humain ; nous traduisons en moyens financiers notre conviction que la formation et l'éducation font partie des leviers centraux du redéploiement wallon ; nous voulons que les Wallons, jeunes et moins jeunes, soient qualifiés pour être à même de répondre aux besoins des entreprises et de trouver un emploi qui leur donne autonomie et dignité.

D'un autre côté, le Gouvernement fédéral choisit, lui, de réduire sa participation à cette priorité, en l'oc peu un croc-en-jambe qu'il fait aux efforts que le Gouvernement wallon déploie en faveur de la formation professionnelle.

Ceci étant, Madame la Ministre, je voudrais vous poser cinq questions.

1. Pouvez-vous nous donner votre analyse sur cet état de choses ?

2. Comptez-vous faire des propositions au Gouvernement en vue d'améliorer la situation du côté wallon ?

3. Avez-vous eu ou comptez-vous avoir à ce sujet des contacts exploratoires avec les partenaires sociaux, dans la mesure où votre collègue Monsieur Vanvelthoven affirmait à la Chambre, en date du 24 octobre dernier, que ceux-ci « peuvent, s'ils le souhaitent, relever le nombre d'heures (auquel peuvent prétendre les travailleurs) » ?

4. Pouvez-vous nous dire si le Gouvernement fédéral a consulté les Gouvernements régionaux et, en particulier, vous-même, avant de prendre sa décision ?

5. Compte tenu de l'importance du congé éducation payé, pour le secteur de la formation professionnelle au niveau des Régions, ne pensez-vous pas que le Comité de concertation pourrait être légitimement saisi de cette question ?

Je vous remercie déjà de votre réponse.

Réponse

Mme la Ministre Marie ARENA

Il est effectivement dommage que de telles restrictions interviennent à l'heure où le Gouvernement wallon met tout en oeuvre pour augmenter les compétences des Wallons et des Wallonnes.
Le Conseil des Ministres du 20 juillet avait décidé d'un arrêté royal prenant ses effets le 1er septembre 2006 et réduisant, à partir du 1ement attentive
aux suites données à ce dossier dans le cadre des négociations avec les partenaires sociaux.

M. Michel de Lamotte (cdH)

Je remercie Mme la Ministre pour sa réponse.
Si dans le cadre des modalités d'application, je constate qu'on avance, ce n'est, par contre, pas le cas lorsqu'on m'annonce que vous avez été consultée a posteriori. Je trouve cela quelque peu anachronique.
Si vous avez pu modaliser un certain nombre de choses par après, c'est très bien, mais cela reste anachronique.
Je vous fais confiance quant à la possibilité de discuter avec les partenaires sociaux.
Je maintiens que le congé-éducation payé est un outil important dans le cadre de la formation.
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