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Les derniers développements dans le dossier ArcelorMittal à Liège

6 novembre 2012│ Question orale de M. de LAMOTTE au Ministre MARCOURT

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,

Nous avons déjà eu un important débat en plénière il y a près d’un mois où nous avons pu discuter en profondeur des enjeux liés à la fin du « chaud » et des investissements nécessaires pour garantir l’avenir du « froid » à Liège. Depuis lors, l’actualité socio-économique a été particulièrement pénible, les mauvaises nouvelles se succédant ces derniers temps dans plusieurs secteurs industriels. Et on se doute bien que le climat ambiant n’est certainement pas de nature à améliorer les perspectives au sein des entreprises d’ArcelorMittal en Belgique ou ailleurs.

On a d’ailleurs pu récemment le constater à nouveau avec l’annonce de la mise à l’arrêt temporaire, en décembre prochain, du train à large bande de Chertal en raison –justement– du contexte économique. D’après ce qu’on en sait, les quelque 200 personnes concernées devraient pour la plupart être mises au chômage économique ou en formations. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’avenir de cet outil spécifique et sur l’avenir des travailleurs affectés par cette mise à l’arrêt qu’on nous dit temporaire ?

Plus globalement, on sait que les dossiers « fermeture du chaud » et « avenir du froid » restent intimement liés et que, dans les deux cas, les discussions ne se déroulent pas de manière vraiment optimales…

En effet, d’une part, les négociations concernant la fermeture de la phase à chaud (procédure Renault) se passent assez difficilement. Après plusieurs semaines, ces discussions ont ainsi semblé s’enliser, notamment autour de la question de l’âge de la prépension ou encore des primes de départ. Il me semble pourtant que les travailleurs concernés méritent clairement le plan social le plus « favorable » possible et que la direction d’ArcelorMittal n’a pas à tergiverser sur ce point. Où en est-on désormais dans ce chapitre ? Et où en est également la Région wallonne dans la préparation d’une prochaine demande officielle de soutien du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (demande qui ne pourra formellement se faire que lorsque le plan social aura été clôturé) ?

D’autre part, les discussions se poursuivent aussi en parallèle en ce qui concerne la concrétisation du plan industriel en faveur du « froid » et des investissements promis dans ce cadre par ArcelorMittal. Là encore, les choses sont loin d’être simples. À juste titre, les syndicats réclament des garanties à court, moyen et long termes en matière d’investissements, d’emplois, et d’outils à maintenir et à renforcer. Comment la Région peut-elle concrètement soutenir et accompagner ces démarches et ainsi assurer la relance et le développement d’un « froid » liégeois compétitif ?

Dans ce contexte tendu, tout élément positif est donc bon à prendre, ai-je envie de dire. J’ai donc apprécié qu’une rencontre entre les syndicats et le Gouvernement fédéral ait pu être organisée mais surtout qu’une réunion tripartite (GW, direction, syndicats) ait pu enfin se tenir le 26 octobre dernier et que celle-ci semble avoir un tant soit peu permis de renouer les contacts et permis des échanges « constructifs » selon les dires des syndicats comme de la direction. Il a ainsi été décidé de mettre en place un groupe de travail technique pour examiner si, en plus du plan industriel existant, d’autres améliorations pouvaient être réalisées pour renforcer les installations sidérurgiques liégeoises.

Ce groupe de travail technique doit présenter son analyse d’ici quelques jours. Pouvez-vous nous en dire plus ? Comment a travaillé ce groupe technique ? Quels sont précisément ses objectifs ? Quelle est l’implication gouvernementale à ce stade de la réflexion et des négociations avec ArcelorMittal ?

Surtout, peut-on espérer que ces derniers développements (réunions tripartites, groupe de travail, etc.) puissent permettre d’avancer tant sur la fermeture du chaud (afin de soutenir au mieux les travailleurs touchés) que sur le plan industriel en faveur du froid (afin de garantir un avenir à la sidérurgie liégeoise) ? Restera alors ensuite la question de la reconversion et de la réhabilitation des terrains et installations fermés par ArcelorMittal : des premières balises ont-elles pu être déjà posées à ce propos avec la direction d’ArcelorMittal ?

Je vous remercie d’avance pour vos réponses et vos précisions.
 

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