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Les derniers résultats relatifs à la sécurité routière

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23 juin 2008 |Question orale de M. Michel de LAMOTTE à M. le Ministre Michel DAERDEN, Ministre de l'Équipement, du Budget et des Finances

M. Michel de Lamotte (cdH)


M. le Ministre,

Le secrétaire d'Etat à la mobilité Etienne Schouppe a, lors de la présentation de l'Observation pour la sécurité routière, dressé un tableau de l'évolution de la sécurité routière de 2000 à 2006.

Les chiffres énoncés pour cette période sont encourageants, en effet l'on constate non seulement que le nombre de tués sur les routes a chuté de 26,6 pc (passant de 1500 à 1069) mais également que le nombre de cyclomotoristes et de passagers de voiture tués ou blessés a diminué de moitié ; la baisse est respectivement de 20,1 pc et de 30,2 chez les piétons et les cyclistes s'agissant des tués, et de 22,7 pc et 28,2 pc s'agissant des blessés graves.

Toutefois, les chiffres provisoires pour l'année 2007 ne sont guère optimistes, une hausse est annoncée et la stagnation est de mise pour les premiers mois de 2008.

Au niveau européen, la situation de la Belgique n'est guère brillante. On y compte 10,2 morts – le jour de l'accident ou dans un délai de 30 jours – par tranche de 100 000 habitants alors que ce chiffre n'est que de 4,5 aux Pays-Bas, 6,2 en Allemagne et 7,7 en France.

Le secrétaire d'Etat a également souligné les disparités existantes entre les Régions. La Flandre, qui connaît davantage de victimes de la route, a enregistré une baisse du nombre de tués plus forte (- 36%) que la Wallonie où ce nombre a seulement diminué de 11,4 %.

La Région wallonne est la seule région où le nombre de tués pour 1000 accidents ne baisse pas. Sur les voiries où la vitesse est limitée à 70km/h, on a même noté une augmentation des tués de 39 pc en 2006 par rapport à 2000.

En matière d'excès de vitesse, le nombre d'infractions est près de deux fois plus élevé en Wallonie qu'en Flandre.

L'on constate également qu'en Région wallonne, l'on connaît une proportion plus élevée d'accidents la nuit et en journée le week-end. Le taux de gravité des accidents y est systématiquement plus élevé que dans le reste du pays.

M. le Ministre, les éléments soulevés par le Secrétaire d'Etat sont pour le moins interpellants.

Alors que la Région wallonne considère la sécurité routière comme une priorité, les chiffres nous démontrent que celle-ci est encore loin d'être optimale.

Si l'on veut atteindre le chiffre de moins de 750 tués sur les routes d'ici 2010, il est urgent de prendre des mesures. Il est démontré que le non-respect de la limitation de vitesse sur nos routes wallonnes est plus important qu'en Flandre, que les accidents sont fréquents le week-end et la nuit. Dès lors, M. le Ministre, nous mettons l'accent sur la nécessité de mise en place de contrôles aux heures les plus dangereuses ainsi que sur les voiries où la limitation de vitesse est de70 km/h. Au vus des éléments soulevés, ces mesures nous semblent essentielles.

Nous avons toujours plaidé pour la mise en place de radars, tant dans leur fonction préventive que répressive. L'IBSR, lui-même relève l'efficacité en Flandre des radars automatiques et des contrôles de vitesse

Pourquoi ceux-ci ne pourraient pas être aussi efficaces en Région wallonne ?

M. le Ministre, nous réitérons, ici notre souhait de voir les contrôles de vitesses via des radars fixes ou mobiles s'accentuer. Nous vous demandons d'être proactif dans ce domaine, même s'il est vrai que les radars ne sont guère populaires, leur plus-value telle que démontrée en Flandre ne peut être niée.

M. le Ministre, quelles actions comptez-vous prendre tant en ce qui concerne la mise en place de radars fixes que mobiles? Des actions sont-elles prévues à court terme ? Quelle collaboration la Région wallonne entretient-elle avec la Police fédérale sur cette problématique?

D'avance, je vous remercie pour vos réponses.


RÉPONSE



M. le Ministre Michel Daerden, Ministre de l'Équipement, du Budget et des Finances


Ma réponse sera principielle et accompagnée du détail des mesures.

En ce qui concerne la question principielle, je le répète, ce problème de la sécurité routière, du nombre d'accidents et du nombre d'accidents graves est évidemment un problème capital.

Je veux apporter ma pierre à l'édifice pour diminuer le nombre de tués et de blessés sur nos routes.

C'est vrai que l'on constate une difficulté à faire diminuer les accidents en Wallonie mais aussi en dehors, c'est un fait. Il est donc nécessaire de poursuivre nos efforts pour améliorer la situation et s'inscrire dans les objectifs européens de diminution des accidents.

Quelle est ma thèse en Région wallonne ? Pour ma part, mon devoir est d'améliorer l'infrastructure routière tout en faisant un accord avec la Police. Toutefois, chacun doit jouer son rôle ainsi il convient que la Police fasse les contrôles et que moi je m'occupe au mieux et en concertation avec elle de l'infrastructure. C'est ce qui m'incombe de faire.

Effectivement, on m'a interpellé sur la sécurité routière en province du Hainaut et j'ai essayé de prendre une série de mesures dont je vous remets un inventaire. Pour conclure, je souhaite rappeler que chacun doit apporter sa pierre à l'édifice.

M. Michel de Lamotte (cdH)


Un mort est toujours un mort de trop et il convient de prendre toutes les mesures nécessaires et le plus rapidement possible pour atteindre l'objectif des 750 tués.
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