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Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions orales Les inquiétudes des riverains de la RN912

Les inquiétudes des riverains de la RN912

16 février 2011 | Question orale de M. Maxime PREVOT à M. le Ministre Benoit LUTGEN

Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
chers collègues,

Suite au développement des activités de la râperie de Longchamps - râperie que vous connaissez bien, puisqu'on avait déjà eu l'occasion d'en discuter par le passé, dans un autre dossier - et aux travaux de réfection de la E42 à hauteur de Rhisnes, les habitants de plusieurs villages - Saint-Denis, Bovesse, Longchamps, Upigny, qui sont à cheval sur deux communes distinctes, La Bruyère et Éghezée - traversés par la RN912 ont assisté à une importante augmentation du trafic automobile sur cette même chaussée.

Le passage de nombreux poids lourds sur cette voirie, comme beaucoup, déjà fatiguée par le temps, engendre des nuisances sonores, des vibrations, des fissures dans les habitations mais, surtout, une grande insécurité pour les usagers faibles, notamment les piétons, bien entendu.

Les autorités communales de La Bruyère n’ont pas manqué, récemment, à leur manière - et je m'autoriserai à ne pas faire de commentaire sur la forme, pour m'en tenir au fond - d’interpeller l'Administration wallonne. En janvier dernier, le conseil communal a adopté, à l’unanimité, une motion demandant la rénovation urgente, complète et en profondeur du revêtement de la N912, ainsi que des mesures de sécurité pour diminuer les nuisances dues au trafic routier, notamment le trafic lié au transport de betteraves vers la râperie de Longchamps. Dans la foulée, le vendredi 4 février dernier, un blocage symbolique de cette rue a été organisé avec les riverains.

De plus, la commune envisage, à l’instar de ce qui est déjà d’application à Couvin, d’adopter, pour la durée de la campagne de récolte de betteraves 2011-2012, un arrêté de police limitant le tonnage sur la totalité de la nationale sur son territoire.

Je vous fais part de ce que la commune envisage, pas ce que j'en pensais.

À terme, la mesure la plus opportune serait d’organiser la mise en place d’un itinéraire bis en invitant les camions à poursuivre par l’autoroute jusqu’à la E411 et la sortie de Saint-Germain, qui pourrait certainement être un itinéraire a priori beaucoup plus opportun.

Monsieur le Ministre, un dossier de rénovation de la N912, en particulier pour son tronçon traversant le village de Meux, est-il à l’étude ?

Cette étude intègre-t-elle les demandes d’aménagements préférentiels de sécurité pour les piétons demandées par la commune ? Dans l’affirmative, pouvez-vous indiquer à quelle échéance les riverains pourraient espérer voir les travaux débuter ?

Vous voyez que, dans mes questions, il ne s'agit nullement d'empêcher nos agriculteurs de travailler, simplement de pouvoir sécuriser les voies de transit.

Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


Je remercie M. Prévot qui suit effectivement ce dossier pas à pas. Dans le cas particulier que vous mentionnez, à savoir la RN912, essentiellement dans la traversée de La Bruyère, j'ai déjà pris toute une série d'initiatives motivées par l'état de la voirie et le passage des convois - nombreux, c'est vrai - de la râperie de Longchamps. C'est une bonne chose d'avoir une râperie, vous l'avez rappelé, il en va de l'activité économique.

J'ai demandé qu'une concertation soit organisée entre les différentes autorités - autorité communale, Direction générale des routes et la direction de la râperie -, en vue de diminuer l'impact sur le trafic - des sections pourraient être évitables - et de mieux organiser la mobilité.

Cette concertation a bien eu lieu, à ma demande, mais elle n'a malheureusement pas été suivie d'effet dans le cadre du permis d'exploiter, récemment accordé à la râperie. Croyez bien que je le regrette.

Je rappelle qu'une commune a quand même la capacité, la possibilité aussi d'intervenir concrètement. Peut-être pas dans les extrêmes qu'on a pu entendre, mais pour essayer d'améliorer la situation. Il peut même intervenir dans le cadre d'un permis d'exploiter, pour diverses raisons. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais une marge de manœuvre existe à ce niveau-là également.

En ce qui concerne la réhabilitation de la route, qui relève pleinement de mes compétences, j'ai demandé à la Direction générale des routes, il y a plusieurs mois déjà, de réaliser un cahier de charges pour la réhabilitation de ce tronçon. L'adjudication a eu lieu et le dossier m'a été présenté, il y a quelques jours pour son engagement budgétaire. J'ai marqué mon accord.

Cela étant, que les choses soient claires. Les travaux ne vont pas commencer demain, mais tout est engagé sur le plan technique. L'adjudication a eu lieu et l'engagement budgétaire va avoir lieu dans les prochains jours. Pour donner un timing précis sur les travaux, je pourrais vous le donner mais dans quelques semaines seulement. Croyez bien qu'on accélère, en tout cas, au maximum ces travaux.

Je rappelle que, par ailleurs, on n'a pas terminé les travaux de la E42. Il y a effectivement eu des réparations sur la partie de Rhisnes, comme vous l'avez rappelé dans votre question. Un délestage a été utilisé pendant cette période-là, ce qui a encore augmenté le trafic.

Je dois être très clair, ce type de situation va se reproduire dans les prochains mois, en tout cas les prochaines années. Je ne sais pas si on pourra encore entamer des travaux sur cette partie-là cette année, mais tout un chantier est prévu, de Sambreville à Andenne. Par conséquent, il y a aussi toute une partie de l'organisation de la mobilité qui sera différente. Je n'ai pas dit que, automatiquement, il y aura un impact nécessairement à cet endroit-là, sur cette nationale-là. En tout cas, une organisation différente de la mobilité aura lieu pendant ces travaux qui vont être d'envergure. De Sambreville à Andenne, c'est quand même une belle distance. On va donc devoir s'organiser. On est au cœur même de la dorsale wallonne, au cœur même de la mobilité en Wallonie, donc on doit tenir compte de ces éléments-là et aussi par rapport à l'accélération d'autres types de travaux pour servir de zone de délestage.

De toute façon, ici, quant à la réalité de la râperie, j'espère et je souhaite vraiment qu'une petite étude de mobilité puisse être réalisée pour faire en sorte que la râperie puisse continuer ses activités, mais puisse amener à améliorer la situation pour l'ensemble des riverains, au-delà de la réfection de la route. Ce n'est pas parce qu'on refait une route que tous les problèmes sont réglés, loin s'en faut. Il doit y avoir, à mon avis, d'autres aspects qui doivent intervenir. Il faut évidemment de l'ouverture d'esprit de part et d'autre.

En tout cas, je vous remercie pour votre question et pour le suivi que vous avez de ce dossier, qui me tient aussi à cœur, parce qu'on est au cœur de différents sujets : mobilité, activité économique, impact pour les riverains et pour l'ensemble de la région.

Réplique de M. Prévot (cdH)


Merci, Monsieur le Ministre, pour ces éclaircissements. Je pense que les autorités communales, en particulier de La Bruyère, se réjouiront d'avoir ces informations relatives à l'adjudication, au fait qu'effectivement, le train est en marche. Vous avez aussi veillé à pouvoir donner des impulsions pour accélérer la réalisation du chantier. Cela montre donc que l'autorité régionale, à travers vous, est sensible à leurs doléances.

Il n'y a évidemment rien, derrière cette interpellation, qui vise à remettre en cause l'activité même de la râperie. Je pense qu'on a la chance de pouvoir disposer de ce bel outil pour nos agriculteurs. Personnellement, je vous fais même le clin d’œil ... Mes parents habitent à un jet de pierre de là et on n'a jamais été incommodé par les enjeux olfactifs, partant du principe que la râperie était là avant nous. C'est d'ailleurs un principe qu'il serait bon de rappeler à beaucoup de gens qui se plaignent - et là, je fais une digression - aussi à l'égard d'une série d'exploitations agricoles, alors même que celle-ci précédait leur propre arrivée.

Je pense pouvoir me réjouir, au nom de beaucoup de mes collègues, pour les travaux conséquents qui vont pouvoir, enfin, être réalisés sur toute cette section que vous avez évoquée de la E42, dans sa portion namuroise, d'ouest en est. C'est effectivement un maillon-clé du réseau autoroutier, qui était dans une situation dramatique et que, dans la logique de la réfection de cette voirie, de l'élargissement à trois bandes, et caetera, il y aura probablement un chantier conséquent. Je pense que chacun, avec bon sens, comprendra que, pendant une certaine période, il faudra envisager des itinéraires bis. On sait que c'est un mal temporaire pour un mieux qu'on espère plus structurel.
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