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L'État de la Nationale 5 (E420) au nord de Couvin

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13 mars 2006 | Question orale de M. Michel LEBRUN à M. le Ministre Michel DAERDEN, Ministre du Budget, des Finances, de l'Équipement et du Patrimoine

M. Michel Lebrun (cdH)


Il y a quelques mois, j'attirais votre attention sur l'état déplorable de la N5/E420 au nord de Couvin.

Vous m'aviez alors répondu à l'époque qu'un investissement important était programmé et que la situation allait s'améliorer. De fait, le viaduc de Tarciennes a été réfectionné mais il faut dire que le chantier a duré de très long mois.

Empruntant cette route de manière régulière, je peux vous assurer qu'il y a urgence à mettre au point la réfection de certains tronçons. J'ai encore parcouru cette route hier et, entre le kilomètre 75 et le kilomètre 83, on rencontre toutes les dégradations imaginaires : des plaques défoncées, des joints vidés, du tarmac de réparation sauté, des ruptures dans le revêtement, etc. La situation est très inquiétante.

D'après les informations affichées, la SOFICO aurait la responsabilité financière de cette route.

Je voudrais vous sensibiliser à la réfection urgente de cette voie importante qui connaît un trafic de près de 17.000 véhicules
par jour avec des tonnages très importants.


RÉPONSE


M. Michel Daerden, Ministre du Budget, des Finances, de l'Équipement et du Patrimoine


Je tiens tout d'abord à rappeler qu'il y a quelques mois, lors d'une interpellation sur le même sujet, je vous avais répondu
que la N5 fait partie du Réseau à Grand Gabarit et que je privilégie l'entretien extraordinaire sur cette route connaissant un trafic important.

Après consultation de mon administration, je voudrais clarifier la situation relative aux fondations de cette chaussée : les seuls problèmes de fondation de la N5 se situent au centre de Couvin, et donc hors réseau RGG.

À cet endroit, des problèmes ponctuels de drainage sont à réparer en refaisant le coffre complet de la chaussée.

Ceci concerne quelques centaines de mètres de la N5 et n'est donc pas le problème principal de cette chaussée.

Lors de la réfection en profondeur des dalles en béton armé réalisée en 2004 à Neuville, le MET a pu constater que la fondation en empierrement de la N5 était en bon état. Par contre, à certains endroits, certaines dalles en béton, vieilles de plus de 40 ans, sont désolidarisées de cette fondation et ont tendance à battre lors
du passage des véhicules, ce qui laisse à penser, à tort, que le problème se situe au niveau des fondations.

En fait les problèmes principaux de la N5 sont l'état du revêtement et l'orniérage dû au fluage du revêtement.

En 2005, j'ai adjugé à la société Wanty un marché de 325.195 euros pour le renouvellement de revêtement à Couvin et Mariembourg. Les travaux ont débuté en octobre dernier et ont été suspendus en période hivernale.

La reprise de ceux-ci est prévue pour mi-avril 2006. Le délai d'exécution est de 50 jours ouvrables.

Ces travaux concernent en partie la réfection en profondeur de la N5 au centre de Couvin.

Un autre marché adjugé à la société Sotraplant, pour un montant de 169.938, euros devrait permettre le renouvellement du revêtement hydrocarboné et le traitement des joints sur les communes de Laneffe, Somzée et Fraire.

Les travaux devraient débuter en avril pour une durée de 20 jours ouvrables.

Cette même société est également chargée de l'amélioration de l'écoulement des eaux à Jamagne pour un montant de 46.150 euros et les travaux sont en cours.

Au budget 2006, un marché pour la réfection du revêtement concernant des tronçons sur les communes de Bruly, Mariembourg, Roly, Philippeville et Neuville est toujours à l'étude au sein de mon administration et devrait être adjugé début mai pour commencer les travaux en septembre.

C'est un chantier de 60 jours ouvrables qui se poursuivra certainement au printemps 2007.

De plus, de nombreuses interventions de rebouchage de nids de poule sont réalisées par mes services sur la N5, plusieurs fois par semaine sur simple appel de la police. À tout cela, il faut ajouter les entretiens annuels ordinaires de la route mais aussi les arrières de sécurité, le marquage routier et les plantations auxquels je consacre, chaque année, rien que pour la N 5, un montant d'environ 120.000 euros.

C'est donc plus de 660.000 euros qui ont été consacrés en 2005 à l'entretien de la N5 et un montant au moins égal le sera en 2006.
(M. Jacques Étienne, Président, reprend place au fauteuil présidentiel à 15 heures 50 minutes.)


M. Michel Lebrun (cdH)


Je remercie Monsieur le Ministre pour sa réponse et pour les projets qui devraient être réalisés en 2006. Nous sommes soucieux et attendons impatiemment que cette adjudication se fasse dans les meilleurs délais.

L'hiver n'a certes pas arrangé les choses mais le problème préexistait.
Cette route constitue un véritable danger auquel il faut remédier le plus rapidement possible.
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