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Quelles actions concrètes pour soutenir le développement de l’e-business ?

10 décembre 2013 | Question orale de M. de LAMOTTE au Ministre MARCOURT - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,

Selon une étude récente de Comeos (en collaboration avec Insites), l’e-commerce belge arrive à maturité. Les chiffres abondent dans ce sens.
- Six Belges sur dix ont déjà fait un achat en ligne.
- Le nombre de Belges qui achètent au moins une fois par mois est passé de 16% à 24%.
- Ils dépensent environ 170€ par mois, soit 2040€ par an. C’est 30% de plus qu’il y a deux ans.
Le système de courses alimentaires en ligne est de plus en plus populaire. Les vêtements et les chaussures occupent la première place dans le classement, devant les nuits d’hôtel, les tickets d’évènements, les tickets de train/avion et les livres. La raison de cette préférence pour les achats en ligne : le prix.

Devenu incontournable, ce nouveau type de commerces n’est pas incompatible avec les commerces traditionnels. Les commerçants ont d’ailleurs tout à gagner de cette complémentarité pourvu qu’elle soit étudiée. L’e-business a en effet ses spécificités. Il nécessite des adaptations et l’utilisation de nouveaux outils. Cela pose un certain nombre de questions.
- Quelle politique adopter en matière de retours et de payement ?
- Comment dynamiser la relation avec le client ?
- Comment organiser le processus logistique ?
- Comment trouver le personnel adéquat ?
L’AWT réalise déjà un travail important d’information auprès des futurs e-commerçants et les accompagne dans différentes demandes de subsides. Depuis 2003, 1500 primes e-business et primes Rentic ont été octroyées pour un montant de près de 15 millions d’euros.

M. le Ministre, d’autres actions et/ou investissements sont-ils menés par la Région wallonne pour soutenir les commerçants et les PME qui se lancent dans l’aventure de l’e-business ? Quel est le bilan de ces actions ? Quelles sont les actions à venir ?

Ne conviendrait-il pas de renforcer les actions en faveur de l’e-commerce auprès des commerçants traditionnels afin qu’ils s’ouvrent davantage aux nouvelles technologies ? Avez-vous déjà mené une réflexion dans ce sens ?

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre JC MARCOURT

 

Monsieur le Président, Monsieur le Député, je me permettrai de compléter vos données par quelques
informations recensées par l'Agence wallonne des Télécommunications dans son baromètre 2013, publié
en juin dernier.
 

Aujourd'hui, 56 % des internautes, soit 44 % des Wallons, effectuent des achats en ligne depuis leur
ordinateur. Malgré une faible diffusion de ce moyen d'achat, l'AWT relève que 4 % des utilisateurs d'un
GSM effectuent des achats en ligne grâce à leur téléphone ; ce chiffre monte à 17 % parmi les adeptes de
l'Internet mobile.
 

Au niveau des entreprises, 63 % des PME et des grandes entreprises disposent d'un site Internet ; ce
chiffre entre parfaitement dans la moyenne européenne et nous pouvons déjà nous en réjouir.
 

En termes de business sur le web, 9 % des entreprises wallonnes le pratiquent. Certains secteurs sont néanmoins plus prometteurs, comme la distribution dont 24 % des entreprises utilisent le commerce
électronique.
 

L'AWT constate par ailleurs que 26 % des entreprises ayant un site Internet offrent la possibilité d'achats en ligne.
 

Par ailleurs, 41 % des entreprises déclarent ellesmêmes acheter en ligne leurs fournitures ou leurs
matières premières.
 

Depuis 2003, les aides e-business et RENTIC ont déjà permis à plus de 2 000 entreprises de pouvoir
développer des sites Internet de ventes en ligne.
 

Les aides e-business permettent aux entreprises de percevoir jusqu'à 15 000 euros pour développer un site de vente aux consommateurs ou aux entreprises – B2C ou B2B. Les aides RENTIC permettent aux entreprises désireuses d'acquérir une plateforme de vente en ligne, de faire appel à un consultant agréé qui définira les différents besoins préalables.
 

Ces aides sont tout à fait accessibles aux commerçants dits traditionnels.
 

L'Agence Wallonne des Télécommunications est chargée, notamment, au travers du Master Plan TIC que
j'ai initié en tant que Ministre des Technologies nouvelles, de promouvoir, auprès de tous les citoyens, et
dans ce cas-ci, spécifiquement auprès des entreprises, les actions mises en place par notre région pour
favoriser la connectivité.
 

En tant que Ministre des Technologies nouvelles, je souhaite intégrer l'usage des nouvelles technologies
dans la vie quotidienne des étudiants, des professeurs, de l'ensemble des citoyens et des entreprises.
 

J'ai prolongé, en collaboration avec ma collègue en charge de l'enseignement obligatoire de la Fédération
Wallonie-Bruxelles, le programme « cyberclasse » afin d'équiper en matériel informatique un nombre maximum d'établissements d'enseignement. Il en va de même avec le programme « école numérique » qui a permis de soutenir une centaine de projets pédagogique utilisant les nouvelles technologies.
 

D'autres objectifs sont également développés au sein du Master Plan et je compte sur des actions comme le programme « Digital cities » ou la plateforme « Big Data » – plate-forme technologique transversale aux
pôles de compétitivité – pour promouvoir la nécessité d'une connectivité renforcée pour les acteurs de terrains et l'utilisation de ces nouvelles technologies dans le cadre des achats en ligne.
 

Réplique du Député M. de Lamotte 

 

Je remercie M. le Ministre pour sa réponse et les données évoquées dans son document. Je pense qu'il y a deux niveaux d'achats technologiques : les grandes entreprises ou les entreprises déjà conséquentes qui peuvent effectivement avoir du personnel et/ou ne pas être en rupture technologique. Il y a un certain nombre de commerces plus traditionnels qu'il faut effectivement éveiller, manifestement. On peut avoir en même temps une vitrine physique et une vitrine virtuelle. Les choses sont complémentaires. Je pense que c'est une démarche importante que de voir sur le virtuel et de pouvoir aller voir dans les magasins.
 

Je pense qu'il y a toute une appréhension de cette problématique pour laquelle il faut être attentif et je
pense que vous l'êtes, avec l'AWT, mais il ne faut pas baisser la garde. Je pense que c'est important,
notamment aussi pour garder une structure urbanistique de magasins réels et ne pas se faire dépasser par
d'autres, puisque maintenant, vous pouvez acheter partout dans le monde.
 

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