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L’utilisation du big data au niveau communal

30 mai 2017 | Question orale de D.FOURNY au Ministre DERMAGNE - Réponse disponible

Monsieur le Ministre,


Dans le cadre du portefeuille de projet « Smart City » porté par la ville de Namur, des étudiants de Master 2 en faculté d'Informatique à l'université de Namur ont présenté lundi, dans le cadre de leur cours de WebTechnologies, leurs travaux portant sur le traitement de données fournies par la Ville. En utilisant le concept de "Linked Open Data", l'objectif est de proposer des solutions innovantes pour rendre accessibles et utilisables par un plus grand nombre, les données en tous genres enregistrés par les services communaux, dont la mobilité, le cadastre, les bâtiments, les routes, etc.

Le développement de tels partenariats pourrait être intéressant dans l’ensemble de la Wallonie Monsieur le Ministre, ceci appelle les questions suivantes :


1. Projetez-vous une collaboration avec votre collègue Ministre de l’économie pour systématiser ce genre de partenariat ?
2. A part Namur, d’autres villes sont-elles concernées actuellement ?

D’avance, je vous remercie.

 

Réponse du Ministre P.-Y. DERMAGNE le 15/06/2017

 

Un décret conjoint Wallonie-FWB, sur le point d’être adopté, transposera la directive européenne 2013/37 sur la réutilisation des données publiques.

Le contenu de la directive est le suivant : les données récoltées dans le cadre des missions de services publics sont considérées comme un ensemble potentiel de données ouvertes, devant être mises à disposition pour réutilisation, sauf motif juridique contraire.

L’on part du principe que ces données représentent un bien commun et devraient donc être accessibles par tous.

Jusqu’en 2020, les services publics seront encouragés à libérer leurs données, mais sans obligation stricte. L’ «encouragement» sera d’ailleurs l’une des missions du futur Open Data Officer qui sera prochainement désigné et qui officiera à l’Agence du Numérique.

Une collaboration avec mon collègue Jean-Claude MARCOURT, en charge du numérique, est déjà en cours par le biais des réunions du « Comité de gouvernance Smart Région » tenues sous l’égide de l’Agence du Numérique.

Cette plateforme de gouvernance ouverte dans laquelle se rencontrent les grandes villes wallonnes, un certain nombre de communes « intermédiaires » et des intercommunales, pour ne citer qu’elles, sont aujourd’hui pleinement opérationnelle et se veut être à la fois un lieu de partage d’expériences et de ressources, un lieu de présentation croisée de projets, un lieu de définition de thématiques d’actions communes ainsi qu’un lieu de validation d’actions publiques.

L’enjeu de l’Open Data y est entre autres discuté en vue de développer une politique territoriale de la donnée, la donnée devenant une nouvelle politique publique locale.

La garantie de la sécurité des données et le degré de maturité informatique variable de nos communes sont parmi les problématiques dont il faut tenir compte afin de trouver les meilleures stratégies à adopter. Garder une véritable maîtrise de la donnée figure en outre parmi les enjeux essentiels de nos communes qui doivent veiller à ce que les solutions technologiques qu’elles envisagent ne leur confisquent pas la maîtrise de leur projet communal.

Comme le mentionne l'honorable membre, la notion de Linked Open Data semble proposer une solution pour atteindre l’objectif visé par la directive, mais d’autres concepts restent à examiner me semble-t-il.

Nombreuses sont nos communes qui s’interrogent et prennent la mesure de l’importance de l’enjeu de l’open data et qui, à l’instar de Namur, recherchent des solutions et des partenariats. La ville d’Andenne, par exemple, vient de donner le coup d’envoi d’une stratégie Open Data afin d’anticiper les obligations européennes très prochainement transposées en droit wallon.

L’enjeu est de taille, car il façonne l’avenir de nos lieux de vie.

Je reste donc, dans le cadre de mes compétences, attentif aux divers développements et ouvert à toute innovation en la matière.

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