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Le soutien à la lutte contre le radicalisme à l’échelle locale

02 mars 2015 | Question écrite de M-M SCHYNS au Ministre Furlan - Réponse disponible

M. le Ministre,


Nous avions évoqué la question du radicalisme lors de la dernière séance de cette commission.
Comme vous le savez, les autorités communales de Verviers souhaitent renforcer leurs actions et se spécialiser afin de répondre aux besoins actuels en termes de prévention, de cohésion sociale et de « vivre-ensemble ».
A ce titre, je souhaiterais revenir sur la demande destinée à obtenir un soutien particulier pour la création d’une cellule anti-radicalisme composée d’un psychologue et d’acteurs sociaux. La cellule serait destinée à répondre aux demandes citoyennes, à apaiser les craintes et à accompagner les personnes.


Ainsi, quelles suites apporterez-vous aux demandes verviétoises ? En application de la circulaire budgétaire 2015, le projet de cellule anti-radicalisme nécessite de déroger au plan d’embauche. Soutenez-vous la demande de dérogation de la Ville de Verviers ?


D’avance, je vous remercie pour vos réponses.


Réponse du Ministre P. FURLAN le 09/04/2015

 


Le radicalisme violent est plus que jamais un phénomène contre lequel il faut lutter.

Le départ des jeunes belges qui rejoignent l’État islamique inquiète la société et le monde politique.

Il touche le cœur des familles et des quartiers. Il suscite de nombreux questionnements, ébranle les fondements du vivre ensemble et vise directement à saper nos valeurs démocratiques qui garantissent les libertés d’expression, de culte et d’opinion.

Chaque niveau de pouvoir est concerné et, au travers de ses compétences, tente d’apporter des réponses, de définir des actions pour combattre le phénomène de radicalisation violente. S’il se cristallise autour du phénomène des jeunes et des familles qui rejoignent la Syrie, il concerne aussi l’accompagnement des familles, des acteurs sociaux et, plus globalement, chaque citoyen.

Le fait que les autorités locales mettent en place une stratégie de prévention intégrale et intégrée afin d’apporter des réponses aux citoyens, de les accompagner et d’apaiser les craintes est un élément très positif.

À cet égard, la ville de Verviers bénéficie d’une subvention de 40 000 euros par an du SPF Intérieur, dans le cadre d’un plan mis en place par le précédent gouvernement fédéral.

Pour ce qui concerne l’engagement d’un psychologue et d’acteurs sociaux au sein d’une « cellule antiradicalisme » à Verviers, il convient de souligner que la ville de Verviers est sous plan de gestion. Par conséquent, la dérogation au plan d’embauche doit passer par une demande préalable et un avis du Centre Régional d’Aide aux Communes.
 

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