L’avancement de la réflexion sur le partage du travail dans la fonction publique wallonne

Monsieur le Ministre,

La nervosité sociale ambiante a fait revenir à la surface un sujet sur lequel je vous avais questionné au début de cette année. Je veux parler de la possibilité d’engager notre fonction publique régionale sur la voie d’un partage du travail. L’objectif serait d’alléger la semaine de travail de nos agents régionaux, par exemple à quatre jours, sans perte de traitement. La mesure impliquerait l’embauche compensatoire de travailleurs peu qualifiés, contribuant de la sorte à la remise à l’emploi de ce public.
Une sortie en ce sens du Ministre bruxellois Gosuin (DEFI) m’avait amené à vous questionner en janvier. Les troubles sociaux qui agitent le pays ces dernières semaines me fournissent l’occasion de revenir aux nouvelles.
Pour mieux dénoncer la politique anti-sociale du gouvernement Michel, un leader de la CGSP wallonne cite en exemple le gouvernement wallon, et vous-même en particulier, pour avoir mis à l’étude un projet de semaine de quatre jours, sans réduction de salaire, plus particulièrement pour les fonctions peu qualifiées et les métiers lourds de notre fonction publique. Dans une logique de partage du travail, il s’agirait évidemment d’embaucher de la main-d’œuvre peu qualifiée pour garantir la continuité du service public.

Je joins à ce propos l’option d’associer la fonction publique au futur Pacte pour l’emploi, notamment en ce qui concerne le contrat d’insertion des jeunes et la formation en alternance.

- Cette réflexion a-t-elle avancé ?
- Etes-vous acquis à la possibilité d’un partage du travail dans la fonction publique wallonne, avec embauche compensatoire, sans perte de salaire pour les agents ?
- Un tel modèle est-il, selon vous soutenable, dans notre contexte budgétaire ? Des expériences-pilotes sont-elles annoncées ?

Je vous remercie pour vos réponses.

Réponses et répliques voir lien ci-dessous : 

nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2015_2016/CRIC/cric178.pdf