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L’implication de la fonction publique wallonne dans le pari de la formation en alternance

14 décembre 2015 | Question orale de B. DREZE au Ministre LACROIX - Réponse disponible

Monsieur le Ministre, 

La formation en alternance est un des axes majeurs de nos politiques de l’emploi et de la formation. Les régions et pays voisins qui se sont engagés de longue date sur cette voie affichent des taux d’emploi très enviables. Notre majorité s’est promis de mettre le paquet sur cette filière sous cette législature, et cette priorité se dégage de manière très nette dans la DPR.

L’alternance est donc un des volets le plus attendus du futur Pacte pour l’emploi et la formation, soumis depuis quelques mois aux réflexions des partenaires sociaux de Wallonie. Ces derniers rencontrent régulièrement les représentants du gouvernement au sein d’un groupe de pilotage. L’enjeu est ici d’encourager toutes les parties à s’impliquer dans ce type de formation, qui allie l’enseignement en milieu pédagogique et l’apprentissage en milieu professionnel. Il s’agit notamment d’accroître très sensiblement le nombre de places d’accueil pour les stagiaires en formation. Pour cela, il convient d’identifier les facteurs qui, malheureusement, bloquent encore un grand nombre d’employeurs à accueillir les stagiaires.
Cette mobilisation ne concerne pas seulement l’économie marchande, mais aussi le non-marchand et le secteur public. Le président du groupe de pilotage, nous revient-il, insiste fortement sur ce point.

D’où ma question :
- La fonction publique wallonne est-elle déjà impliquée dans la filière de la formation en alternance ? Accueille-t-on des stagiaires en alternance au SPW et dans nos OIP wallons ? En quel nombre ? Comment cela évolue-t-il ?
- Le SPW est-il motivé et disposé à apporter sa contribution au pari de l'alternance ? Si oui, combien de places de stage supplémentaires pourraient-elles être créées dans les prochaines années ? Dans quels services ? Pour quels types de métiers ?
 

Je vous remercie pour vos réponses.

 

Réponse du Ministre C. LACROIX 

 

Monsieur le Député, comme je l'indiquais à vos collègues, MM. Dupont et Crucke, il y a quelques mois, le Gouvernement a décidé, à la fin de l'année 2011, d'ouvrir 10 places de stages en alternance au sein du SPW dans le cadre d'une expérience pilote avec l'IFAPME.

Le SPW continue d'assurer le projet pour lequel un bilan de l'expérience est régulièrement établi. De celuici, on peut d'ores et déjà retenir que l'administration est demanderesse ou demandeuse d'accueillir des apprentis et des conventionnés. Les endroits de stage se trouvent aisément.

Le lancement de cette expérience a été accompagné d'une campagne de communication tant au sein de
l'administration, notamment via la publication d'un article dans le journal interne du SPW en collaboration avec l'IFAPME, qu'au sein des réseaux RH du SPW et des OIP.

De son côté, l'IFAPME en a fait la publicité auprès de ses délégués à la tutelle et sur son site Internet.

Outre les obligations et les devoirs liés à la formation en alternance telle que prévue dans les conventions, le SPW se charge de l'indemnité octroyée aux stagiaires ainsi que de leurs frais de déplacement.
Pour ce qui concerne les maîtres d'apprentissage, pour encadrer ces jeunes, ils doivent répondre aux conditions
édictées par l'IFAPME en termes de compétences.

Le SPW faisant l'expérience de l'accueil de stagiaires tant au niveau d'un apprentissage à partir de 15 ans que dans le cadre d'une convention à partir de 18 ans, il s'avère que la structure de l'administration s'adapte mieux à des stagiaires conventionnés, notamment vu leur âge, car ils sont plus autonomes et ont besoin de moins de support de la part du référent.

Il me revient que les expériences se déroulent relativement bien. Le SPW veille au bon déroulement de ces stages via des visites sur les lieux de travail afin d'évaluer la relation de travail, le développement du stagiaire, sa plus-value au sein du service. Ces entretiens permettent aussi d'écouter les besoins et les difficultés éventuelles vécues par l'équipe d'accueil ou par la stagiaire.

Le SPW souhaite ardemment continuer cette expérience d'accueil de stagiaires. En effet, leur présence sur du long terme, deux ans pour les conventionnés et trois ans pour les apprentis, permet à l'institution de pouvoir compter sur de jeunes professionnels tout à fait passionnés par leur métier. La plus-value est d'autant plus importante quand ils proviennent de filières en pénurie de main-d'œuvre.
Leur apport est fondamental pour combler certains manques de l'administration.

Actuellement, quatre stagiaires sont présents au sein du SPW. Il s'agit de deux apprentis et de deux conventionnés.

De par les retours unanimement positifs, tant de l'établissement d'enseignement que du stagiaire, je suis
convaincu qu'au terme de leur immersion professionnelle au sein du SPW, ces stagiaires disposeront de compétences et d'une expérience non négligeables. Ces stages leur permettent en effet d'acquérir une vision et une approche réelles du monde professionnel qui leur ouvriront des perspectives professionnelles.
Voilà, à ce stade, ma réponse, Monsieur le Député.


Réplique du Député B. DREZE

 

Je suis heureux du ton de votre intervention, un petit peu moins des chiffres, je vous l'avoue. En 2011, un pas a été fait, vous l'avez dit, pour 10 places de stage, il y a quatre personnes occupées pour l'instant.

Puis-je me permettre de vous informer, de vous indiquer que la majorité a déposé une résolution qui n'a pas encore été débattue, mais qui demande au Gouvernement pour la mandature, de doubler le nombre de stages d'ici à la fin de la mandature ? C'est un objectif ambitieux dans l'absolu, mais qui, dans votre fonction, me paraît à porter puisque l'on passerait à 20 sur les quatre ou cinq ans qui viennent. Si vous pouviez y arriver, vous feriez beaucoup d'heureux, en commençant par les personnes concernées, par moimême bien sûr, mais aussi, je vous le transmets, vous en êtes convaincu, pour l'environnement de ces stagiaires.
C'est aussi une partie d'un projet d'entreprise, pour le personnel permanent, que de prendre en main des
stagiaires, de les accompagner dans la formation et vers l'emploi. Je crois que ce serait au bénéfice de tout le
monde. Voilà une indication de vos chiffres et de ceux que d'aucuns souhaiteraient.


Réponse du Ministre C. LACROIX

 

Très brièvement pour rassurer M. Drèze, indépendamment de la résolution qui sera déposée et qui sera débattue en nos lieux, je trouve qu'il a parfaitement et pertinemment raison d'insister sur la plus-value de la formation en
alternance, en particulier dans le service public. Je serai attentif à la résolution et je donnerai les instructions en
ce sens auprès de mon administration.

Bien sûr, rien n'étant parfait et tout se faisant jour après jour, il n'en reste pas moins vrai que notre fonction
publique doit rester un des leviers indispensables à apporter de l'emploi et si possible, de l'emploi durable à
nos concitoyens.


Réplique du Député B. DREZE

 

Je vous remercie.
 

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