Les mesures concrètes du Plan Bien-Etre mis en œuvre au SPW
20 juin 2016│Question orale de D.FOURNY au Ministre LACROIX
Monsieur le Ministre,
Les enquêtes Samba en attestent. Le moral des troupes n’est pas au beau fixe au sein de l’administration wallonne. Il en va sans doute de même dans un grand nombre de milieux professionnels, publics ou privés, mais nous avons néanmoins le devoir de nous soucier de l’épanouissement professionnel des agents de notre fonction publique – la qualité de leurs missions en dépend largement.
Vous annoncez de longue date la mise en œuvre d’un plan Bien-Etre. Une note a été soumise au gouvernement le 9 juin dernier et a fait l’objet d’une médiatisation remarquée. Mes quelque questions vous offrent l’occasion de nous présenter ce plan.
- Quelles mesures concrètes sont-elles envisagées pour lutter contre l’absentéisme, le burn-out, mais aussi des assuétudes telles que l’alcoolisme ou la consommation de drogues ?
- Il est aussi question d’encourager une bonne hygiène de vie, une alimentation saine, la pratique des sports ? Par quelles mesures ?
- S’agissant du sport, on ne part pas de rien. Les agents du SPW ont déjà l’occasion de fréquenter une salle de fitness intégrée à la cité administrative, ici à Namur, et des aides sont accordées à des équipes de fonctionnaires pour la pratique d’une série de sports et loisirs, via le Service sociale de la Région. Quelles mesures complémentaires sont-elles envisagées ? Il est question de crédits d’heure : pouvez en dire davantage ? Comment concilier ces heures de loisirs avec les exigences du service, rendues plus difficiles par les mesures d’économie de personnel ?
- L’administration wallonne est une et indivisible ; un agent égale un agent : ce plan bien-être concerne-t-il les fonctionnaires de toutes les implantations et des OIP ?
- Un budget particulier est-il prévu ?
- Quel sera le cheminement de ce dossier jusqu’à sa mise en œuvre ?
- Les effets du plan feront-ils à terme l’objet d’une évaluation ?
Je vous remercie