Aller au contenu. | Aller à la navigation

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    François DESQUESNES

     

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    André ANTOINE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Christophe BASTIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    René COLLIN

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Benoît DISPA

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Anne-Catherine GOFFINET

     

  •  
    Bienvenue sur notre site  !

     

    Alda GREOLI

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Julien MATAGNE

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Marie-Martine SCHYNS

  •  
    Bienvenue sur notre site !

     

    Mathilde VANDORPE

Vous êtes ici : Accueil Notre action au PW Archives Questions d'actualité L’adoption définitive de la révision du plan de secteur Philippeville-Couvin visant à inscrire une zone d’extraction à Florennes (Hemptinne)

L’adoption définitive de la révision du plan de secteur Philippeville-Couvin visant à inscrire une zone d’extraction à Florennes (Hemptinne)

20 juillet 2011 | Question d’actualité de M. Michel LEBRUN à M. le Ministre Philippe HENRY

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, chers collègues,

La presse a relayé, la semaine dernière, votre volonté de présenter au gouvernement la révision définitive du plan de secteur de Philippeville-Couvin qui prévoit d’établir une zone d’extraction dans la région de Florennes, ce qui justifie la question d’actualité que je vous pose aujourd’hui. Monsieur le Ministre, est-ce bien votre intention de présenter cette révision définitive du plan de secteur qui vise à établir cette zone d’extraction ?

Je vous rappelle purement et simplement que le Conseil communal de Florennes, unanime dans ses diverses versions successives, s’y est opposé, ainsi que le Conseil communal de Walcourt d’ailleurs qui est voisin de la zone. Deuxième élément, les parlementaires de la région se sont unanimement exprimés contre l’implantation de ce projet. Je tiens à votre disposition leurs déclarations reprises au cours de la campagne électorale que nous avons menée. Tant M. Dupriez, que M. Delizée, M. Borsus et moi-même nous sommes opposés explicitement à cela. Je vous signale également que 7851 signatures se retrouvent dans une pétition qui a été engrangée par le Conseil communal et le Collège de Florennes.

Il ne s’agit ni plus ni moins que d’inscrire une zone de 122 hectares dans une zone qui est déjà aujourd’hui occupée par des carrières, « les Petons » d’un côté, « Berthe » de l’autre, soit 122 hectares générant trois emplois sur le site. Cela figure explicitement dans les études. Votre prédécesseur s’était opposé à cette révision définitive inscrivant une série de préoccupations techniques très importantes, dont l’ancienne étude d’incidence, et caetera. Monsieur le Ministre, continuez-vous à vouloir passer outre les objections émises par votre prédécesseur qui concernaient l’ancienneté d’étude d’incidences, les problèmes de l’eau, les problèmes de l’implantation du déplacement d’une ligne à haute tension et encore le déplacement d’un pipeline de l’Otan qui passe à proximité, contrairement à l’avis de toute la population florennoise d’admettre cette zone d’extraction au plan de secteur ? J’écouterai avec attention votre réponse.


Réponse de M. Henry, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité


Merci, Madame la Présidente, merci, Messieurs les Députés, pour votre question. Il s’agit d’un dossier sérieux, dans le sens où il n’y a pas d’analyse simple dans un dossier comme celui-là. Il est évident que c’est un dossier économique de première importance. Vous évoquez le peu d’emplois sur le site, M. Lebrun, c’est vrai. En général, dans les activités de carrières, par définition, il y a peu d’emplois sur les sites mais ce n’est pas pour cela qu’il n’y a pas d’impact économique. Je reçois régulièrement, y compris sur ce dossier, un certain nombre de courriers des uns et des autres, de personnalités politiques qui me demandent de tenir compte de l’impact économique de ce genre de dossier. On ne peut pas décider, dans ce genre de dossier, uniquement sur l’emploi localisé à l’endroit de la carrière mais sur l’ensemble de la question économique qui est posée. C’est un dossier très complexe puisque, s’il y a un impact économique indéniable et s’il y a un gisement qui est une réalité, il y a évidemment des impacts considérables sur l’environnement au sens large. Il y a des questions à examiner de près, comme chaque fois dans les dossiers de carrière : les impacts sur l’eau, le charroi, le bruit, la poussière et la vie des riverains. Par définition, chaque dossier de carrière est un changement profond dans le paysage, dans le relief et dans la vie de l’environnement immédiat. J’ai en effet souhaité que le gouvernement se saisisse de ce dossier sérieux. Je vous rassure tout de suite, Monsieur Maene, une décision formelle sera prise par le gouvernement. C’est-à-dire qu’à un moment donné, il y aura une révision du plan de secteur. Elle dépendra de l’ensemble du gouvernement. Nous n’en sommes pas encore à ce stade. Aujourd’hui, nous n’en sommes qu’au stade de l’orientation qui ne dicte pas la décision finale mais qui est une décision d’orientation pour préparer la décision précise et voir de quelle manière elle peut s’orienter vers une décision négative ou positive. Bien entendu, une série de conditions doivent être envisagées, que ce soit pour l’accompagnement des riverains, pour les agriculteurs, pour les impacts sur l’eau, et caetera. L’ensemble du gouvernement est conscient du sérieux de ce dossier. Nous aurons à nous positionner sur l’orientation à lui donner dès la rentrée, lorsque l’ensemble des questions techniques auront pu être examinées. Le gouvernement pourra alors se positionner sur ce choix difficile et qui devra s’orienter plutôt vers un oui ou plutôt vers un non, puis se décliner techniquement dans une décision précise.


Réplique de M. Lebrun (cdH)


Monsieur le Ministre, je ne vais pas dire que je vous remercie pour votre réponse, puisque vous n’avez pas répondu aux préoccupations qui sont les nôtres. Je rappelle purement et simplement qu’il y a un engagement formel des quatre partis politiques présents sur l’arrondissement de Dinant-Philippeville pour s’opposer à cette carrière, confortant ainsi la décision des deux conseils communaux et des 8 000 signataires de la pétition alors que la commune de Florennes ne compte qu’une dizaine de milliers d’habitants. Je rappelle simplement qu’à l’intérieur de votre parti, Monsieur le Ministre, je reprends les termes de M. Dupriez : « M. Lebrun a tout dit. Il y a un consensus absolu sur ce point précis. » Oui, nous aussi, nous défendons une opposition radicale. Il était tout de même grand temps que l’on puisse demander des règles et des balises à ce sujet.
Actions sur le document