La planification de la restauration de la nationale 5
9 février 2009 │ Question écrite de M. Michel LEBRUN à M. le Ministre Michel DAERDEN
Monsieur le Ministre,
La presse s’est fait l’écho récemment de l’annonce de la complète restauration de la N5. On évoque un délai de 5 ans avec bien entendu de gros travaux de sécurisation.
Car il faut bien reconnaître que la N5 se trouve actuellement dans un état que certains n’hésitent pas à qualifier de « délabrement avancé » et elle présente des pièges mortels qui ont déjà fait pas mal de victimes.
En marge des dossiers du contournement de Couvin et du dédoublement au sud de Charleroi, le tronçon entre Somzée et Frasnes fait aussi l'objet d'un plan de restauration.
Pour celui-ci, une somme devrait être déjà bloquée, depuis des années, à la Sofico.
Pouvez-vous nous indiquer Monsieur le Ministre, ce qu’il en est exactement ? Étrangement, rien n'est fait pour sécuriser cette route et, surtout, en restaurer le revêtement une fois pour toutes. Clairement, on ne peut plus se contenter de rustines. En outre, il faudra impérativement résoudre les problèmes d'écoulement des eaux.
A cet égard, il ressort de récentes déclarations que le SPW en profiterait pour repenser l'écoulement des eaux aux (nombreux) endroits critiques. De même, des bermes centrales seraient ajoutées là où elles sont encore absentes. Enfin, il s’agirait également d’assurer une protection des poteaux d'éclairage aux endroits les plus dangereux, en plaçant des glissières de sécurité.
Par ailleurs, il est question sur les entités de Walcourt et de Philippeville, de supprimer certains accès à la N 5, pour la sécuriser. Pouvez-vous nous dire où vous en êtes dans l’étude de cette possibilité et comment s’organise la collaboration avec les administrations communales et la police ?
Enfin, il semblerait que ce projet ambitieux en soit à la deuxième phase d'une étude qui devrait se clôturer dans le courant de cette année. Il est indiqué qu’au niveau budgétaire, ces travaux ont été inscrits dans les cinq années à venir, dans le cadre du plan de relance qui permet de débloquer 606 millions d’euros dans une perspective de remise à niveau du niveau routier et autoroutier wallon.
Pouvez-vous, Monsieur le Ministre nous donner davantage de précisions sur la planification des travaux de restauration de la N5.
Je vous remercie.
Michel LEBRUN
En réponse à sa question, je confirme à l'honorable Membre que la N5 mérite effectivement bien d'être restaurée sur la section comprise entre Somzée et Couvin.
Assurant le lien entre la future sortie sud de Charleroi et le projet de contournement de Couvin, cette route du réseau à grand gabarit de la Région Wallonne (dénommée aussi E420) ne présente pas les caractéristiques adéquates à un itinéraire rapide où la vitesse maximale autorisée est de 120 km/h.
Des carrefours subsistent mais aussi des accès directs et des dessertes de commerces. De plus, certains agriculteurs n'ont d'autre itinéraire que la N5 pour se rendre de leur centre d'exploitation vers leurs cultures ou leurs prairies.
Certaines actions ont déjà été entreprises en vue d'améliorer la situation : notamment la construction d'un nouvel échangeur à Frasnes, pour lequel un montant de l'ordre de six millions d'euros TVAC a été consacré.
Fin de l'année passée, un dossier de sécurisation de la N5 à Mariembourg a également été adjugé pour un montant de 337.965 euros TVAC. Les travaux devraient pouvoir débuter au printemps de cette année.
Il convient de poursuivre ces actions.
Pour remédier valablement au mauvais état de la chaussée, il est prévu d'une part de renouveler les revêtements dans le cadre du plan de financement alternatif destiné à remettre à niveau l'ensemble du réseau routier et autoroutier wallon.
D'autre part, je vous informe qu'un appel d'offres a été lancé en mai 2008 pour l'étude de la sécurisation de la N5 entre Tarcienne (commune de Walcourt) et Roly (commune de Philippeville).
Cette étude a été confiée à la SPRL PROJECT et a commencé le 25 septembre 2008. Elle est suivie par un comité d'accompagnement auquel participent notamment les autorités communales de Walcourt et Philippeville, les polices locales, la police fédérale des autoroutes et les services de la DGO1 du SPW.
Il s'agit donc d'une démarche concertée qui permettra, sur base d'une analyse du trafic des différents modes de transport et des relevés d'accidents, d'établir les projets d'aménagements les plus appropriés à la situation. Les résultats de cette étude sont attendus pour septembre 2009.
La presse s’est fait l’écho récemment de l’annonce de la complète restauration de la N5. On évoque un délai de 5 ans avec bien entendu de gros travaux de sécurisation.
Car il faut bien reconnaître que la N5 se trouve actuellement dans un état que certains n’hésitent pas à qualifier de « délabrement avancé » et elle présente des pièges mortels qui ont déjà fait pas mal de victimes.
En marge des dossiers du contournement de Couvin et du dédoublement au sud de Charleroi, le tronçon entre Somzée et Frasnes fait aussi l'objet d'un plan de restauration.
Pour celui-ci, une somme devrait être déjà bloquée, depuis des années, à la Sofico.
Pouvez-vous nous indiquer Monsieur le Ministre, ce qu’il en est exactement ? Étrangement, rien n'est fait pour sécuriser cette route et, surtout, en restaurer le revêtement une fois pour toutes. Clairement, on ne peut plus se contenter de rustines. En outre, il faudra impérativement résoudre les problèmes d'écoulement des eaux.
A cet égard, il ressort de récentes déclarations que le SPW en profiterait pour repenser l'écoulement des eaux aux (nombreux) endroits critiques. De même, des bermes centrales seraient ajoutées là où elles sont encore absentes. Enfin, il s’agirait également d’assurer une protection des poteaux d'éclairage aux endroits les plus dangereux, en plaçant des glissières de sécurité.
Par ailleurs, il est question sur les entités de Walcourt et de Philippeville, de supprimer certains accès à la N 5, pour la sécuriser. Pouvez-vous nous dire où vous en êtes dans l’étude de cette possibilité et comment s’organise la collaboration avec les administrations communales et la police ?
Enfin, il semblerait que ce projet ambitieux en soit à la deuxième phase d'une étude qui devrait se clôturer dans le courant de cette année. Il est indiqué qu’au niveau budgétaire, ces travaux ont été inscrits dans les cinq années à venir, dans le cadre du plan de relance qui permet de débloquer 606 millions d’euros dans une perspective de remise à niveau du niveau routier et autoroutier wallon.
Pouvez-vous, Monsieur le Ministre nous donner davantage de précisions sur la planification des travaux de restauration de la N5.
Je vous remercie.
Michel LEBRUN
Réponse du Ministre M. DAERDEN :
En réponse à sa question, je confirme à l'honorable Membre que la N5 mérite effectivement bien d'être restaurée sur la section comprise entre Somzée et Couvin.
Assurant le lien entre la future sortie sud de Charleroi et le projet de contournement de Couvin, cette route du réseau à grand gabarit de la Région Wallonne (dénommée aussi E420) ne présente pas les caractéristiques adéquates à un itinéraire rapide où la vitesse maximale autorisée est de 120 km/h.
Des carrefours subsistent mais aussi des accès directs et des dessertes de commerces. De plus, certains agriculteurs n'ont d'autre itinéraire que la N5 pour se rendre de leur centre d'exploitation vers leurs cultures ou leurs prairies.
Certaines actions ont déjà été entreprises en vue d'améliorer la situation : notamment la construction d'un nouvel échangeur à Frasnes, pour lequel un montant de l'ordre de six millions d'euros TVAC a été consacré.
Fin de l'année passée, un dossier de sécurisation de la N5 à Mariembourg a également été adjugé pour un montant de 337.965 euros TVAC. Les travaux devraient pouvoir débuter au printemps de cette année.
Il convient de poursuivre ces actions.
Pour remédier valablement au mauvais état de la chaussée, il est prévu d'une part de renouveler les revêtements dans le cadre du plan de financement alternatif destiné à remettre à niveau l'ensemble du réseau routier et autoroutier wallon.
D'autre part, je vous informe qu'un appel d'offres a été lancé en mai 2008 pour l'étude de la sécurisation de la N5 entre Tarcienne (commune de Walcourt) et Roly (commune de Philippeville).
Cette étude a été confiée à la SPRL PROJECT et a commencé le 25 septembre 2008. Elle est suivie par un comité d'accompagnement auquel participent notamment les autorités communales de Walcourt et Philippeville, les polices locales, la police fédérale des autoroutes et les services de la DGO1 du SPW.
Il s'agit donc d'une démarche concertée qui permettra, sur base d'une analyse du trafic des différents modes de transport et des relevés d'accidents, d'établir les projets d'aménagements les plus appropriés à la situation. Les résultats de cette étude sont attendus pour septembre 2009.
