L’information disponible sur le site www.trafiroutes.wallonie.be
04 avril 2011 | Question orale de M. Michel LEBRUN à M. le Ministre Benoit LUTGEN
Monsieur le Ministre,
Le site trafiroutes.wallonie.be est un site particulièrement utile pour tous les usagers du réseau routier et autoroutier wallon. Il offre en effet, en temps réel, un état des lieux du trafic, selon qu’il soit fluide, ralenti ou saturé, mais aussi des détails sur les différents travaux ou accidents en cours.
J’aimerais vous interroger sur deux fonctions disponibles sur le site.
Premièrement, le site permet de visionner la circulation routière à des endroits précis via un système de caméra. Elles sont placées le long des axes autoroutiers, à savoir la E411, la E42, la E40 ou encore de la E19.
Monsieur le Ministre, certains axes routiers majeurs de notre réseau ne bénéficient pas de ce service. Je pense par exemple à la N5 qui est non seulement très fréquentée mais aussi particulièrement accidentogène.
Pouvez-vous nous informer sur les critères qui régissent l’installation de telles caméras. Un équipement d’autres tronçons que nos autoroutes est-il prévu ?
Ensuite, une carte routière permet au visiteur du site de connaitre l’état du trafic en temps réel par un code couleur. Il semble que la N5 souffre d’un manque de renseignements. Ce défaut d’information ne serait pas récent.
Monsieur le Ministre, avez-vous pu faire le même constat ? Pouvez-vous nous informer sur la manière dont se font le recueil et l’actualisation des données ? Pourquoi certains axes sont-ils mieux détaillés que d’autres ?
Nos citoyens sont en demande de meilleures informations sur l’état de la circulation mais aussi de notre réseau routier. Prévoyez-vous de nouvelles initiatives afin de rencontrer ce légitime souhait?
Merci pour votre réponse.
Effectivement, il faut peu de choses pour interpréter une invitation, mais parfois, cela fait plaisir...
Très sérieusement, concernant les caméras de surveillance du trafic, une première phase d'équipement du réseau autoroutier, avec des caméras, est actuellement en cours. Ces caméras supplémentaires seront installées en fonction de différents paramètres, d'une part, les zones à risques, suite à la cartographie que j'ai fait réaliser, qui est une collecte de données d'informations émanant de Touring, de la police de la route, de la police fédérale, des administrations, pour établir l'ensemble des zones les plus accidentogènes. Donc, c'est d'abord dans ces endroits-là que l'on installe les caméras.
Deuxièmement, ce sera les zones à saturation de trafic. C'est une évidence, le taux d'impact qu'il peut y avoir sur la mobilité. Et enfin, les zones problématiques en période hivernale. Ce sont les trois paramètres dans l'ordre. Ce sont d'ailleurs des zones qui peuvent être additionnées. On peut être à la fois dans une zone problématique en période hivernale, qui est une zone à saturation de trafic et une zone à risque. Il y a donc une pondération qui est faite pour installer d'abord les caméras dans ces endroits.
Une deuxième phase sera prochainement lancée pour des routes régionales qui font partie du réseau structurant telle que la N5, en se basant évidemment sur ces mêmes critères. La N5 étant reprise dans le réseau structurant, comme vous le savez, donc, sous l'égide de la SOFICO, elle pourra bénéficier suivant ces critères objectifs des mêmes installations bien nécessaires. J'avais fait le même constat que vous, mais le faire ensemble est encore plus important.
Concernant les cartes de l'état du trafic, elles permettent d'avoir un état du trafic en temps réel à l'aide de codes couleur. Celles-ci sont actualisées toutes les six minutes à partir de données de comptage transmises au centre PEREX. Le système est basé sur des boucles de comptage qui, pour le moment, sont installées exclusivement le long des autoroutes. Cependant, la SOFICO prévoit d'équiper aussi l'ensemble du réseau structurant de boucles de comptage, y compris aussi sur la Nationale 5 dans les mois, les années à venir. Ce n'est pas pour demain, mais on va le faire de façon progressive. Je regarde MM. Maene et Borsus pour voir si on a parlé des caméras sur le futur contournement de Couvin, dès à présent. Ils ne me répondent pas, donc, je peux simplement vous dire qu'en tout cas, il faut d'abord mettre des caméras au-dessus de la tête de chaque responsable politique pour voir la cohérence de ses propos et pour vérifier si effectivement ce que l'on dit ici et là est confirmé dans des cercles plus restreints et qu'il y a l'envie réelle de réaliser ce contournement. Cela s'appelle une webcam et je ne voudrais pas que l'on en arrive là. Je suis certain qu'on n'a pas besoin de caméra pour vérifier de la cohérence des uns et des autres, de la volonté et de l'enthousiasme d'apporter à la fois la sécurité mais aussi de désenclaver toute une région.
Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Je pense qu'il nous a annoncés des choses intéressantes : caméras supplémentaires, deuxième phase - il a cité la N5, E420. Le réseau est structurant, cela figure dans le SDER. C'est une route européenne. Je pensais aussi, Monsieur le Ministre, à l'autoroute qui dessert Bastogne. Il n'y a pas non plus de caméra là-bas, alors que ce sont des zones difficiles en période hivernale. Il ne faut pas faire de sous-localisme, je pense que nous sommes sur le réseau structurant.
Deuxième élément à propos des cartes, les boucles de comptage pourront être poursuivies en tous les cas. Il me semble que nous sommes un des réseaux européens les plus denses et il est important de pouvoir tirer au maximum profit de cette fibre optique que l'on a placée à grand renfort d'efforts à un moment donné.
Quant au prochain contournement, je pense que là-bas aussi c'est assez clair qu'on ne va pas construire quelque chose sans y intégrer les éléments les plus modernes. Je le conçois en tous les cas comme cela.
Le site trafiroutes.wallonie.be est un site particulièrement utile pour tous les usagers du réseau routier et autoroutier wallon. Il offre en effet, en temps réel, un état des lieux du trafic, selon qu’il soit fluide, ralenti ou saturé, mais aussi des détails sur les différents travaux ou accidents en cours.
J’aimerais vous interroger sur deux fonctions disponibles sur le site.
Premièrement, le site permet de visionner la circulation routière à des endroits précis via un système de caméra. Elles sont placées le long des axes autoroutiers, à savoir la E411, la E42, la E40 ou encore de la E19.
Monsieur le Ministre, certains axes routiers majeurs de notre réseau ne bénéficient pas de ce service. Je pense par exemple à la N5 qui est non seulement très fréquentée mais aussi particulièrement accidentogène.
Pouvez-vous nous informer sur les critères qui régissent l’installation de telles caméras. Un équipement d’autres tronçons que nos autoroutes est-il prévu ?
Ensuite, une carte routière permet au visiteur du site de connaitre l’état du trafic en temps réel par un code couleur. Il semble que la N5 souffre d’un manque de renseignements. Ce défaut d’information ne serait pas récent.
Monsieur le Ministre, avez-vous pu faire le même constat ? Pouvez-vous nous informer sur la manière dont se font le recueil et l’actualisation des données ? Pourquoi certains axes sont-ils mieux détaillés que d’autres ?
Nos citoyens sont en demande de meilleures informations sur l’état de la circulation mais aussi de notre réseau routier. Prévoyez-vous de nouvelles initiatives afin de rencontrer ce légitime souhait?
Merci pour votre réponse.
Réponse de M. Lutgen, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
Effectivement, il faut peu de choses pour interpréter une invitation, mais parfois, cela fait plaisir...
Très sérieusement, concernant les caméras de surveillance du trafic, une première phase d'équipement du réseau autoroutier, avec des caméras, est actuellement en cours. Ces caméras supplémentaires seront installées en fonction de différents paramètres, d'une part, les zones à risques, suite à la cartographie que j'ai fait réaliser, qui est une collecte de données d'informations émanant de Touring, de la police de la route, de la police fédérale, des administrations, pour établir l'ensemble des zones les plus accidentogènes. Donc, c'est d'abord dans ces endroits-là que l'on installe les caméras.
Deuxièmement, ce sera les zones à saturation de trafic. C'est une évidence, le taux d'impact qu'il peut y avoir sur la mobilité. Et enfin, les zones problématiques en période hivernale. Ce sont les trois paramètres dans l'ordre. Ce sont d'ailleurs des zones qui peuvent être additionnées. On peut être à la fois dans une zone problématique en période hivernale, qui est une zone à saturation de trafic et une zone à risque. Il y a donc une pondération qui est faite pour installer d'abord les caméras dans ces endroits.
Une deuxième phase sera prochainement lancée pour des routes régionales qui font partie du réseau structurant telle que la N5, en se basant évidemment sur ces mêmes critères. La N5 étant reprise dans le réseau structurant, comme vous le savez, donc, sous l'égide de la SOFICO, elle pourra bénéficier suivant ces critères objectifs des mêmes installations bien nécessaires. J'avais fait le même constat que vous, mais le faire ensemble est encore plus important.
Concernant les cartes de l'état du trafic, elles permettent d'avoir un état du trafic en temps réel à l'aide de codes couleur. Celles-ci sont actualisées toutes les six minutes à partir de données de comptage transmises au centre PEREX. Le système est basé sur des boucles de comptage qui, pour le moment, sont installées exclusivement le long des autoroutes. Cependant, la SOFICO prévoit d'équiper aussi l'ensemble du réseau structurant de boucles de comptage, y compris aussi sur la Nationale 5 dans les mois, les années à venir. Ce n'est pas pour demain, mais on va le faire de façon progressive. Je regarde MM. Maene et Borsus pour voir si on a parlé des caméras sur le futur contournement de Couvin, dès à présent. Ils ne me répondent pas, donc, je peux simplement vous dire qu'en tout cas, il faut d'abord mettre des caméras au-dessus de la tête de chaque responsable politique pour voir la cohérence de ses propos et pour vérifier si effectivement ce que l'on dit ici et là est confirmé dans des cercles plus restreints et qu'il y a l'envie réelle de réaliser ce contournement. Cela s'appelle une webcam et je ne voudrais pas que l'on en arrive là. Je suis certain qu'on n'a pas besoin de caméra pour vérifier de la cohérence des uns et des autres, de la volonté et de l'enthousiasme d'apporter à la fois la sécurité mais aussi de désenclaver toute une région.
Réplique de M. Lebrun (cdH)
Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. Je pense qu'il nous a annoncés des choses intéressantes : caméras supplémentaires, deuxième phase - il a cité la N5, E420. Le réseau est structurant, cela figure dans le SDER. C'est une route européenne. Je pensais aussi, Monsieur le Ministre, à l'autoroute qui dessert Bastogne. Il n'y a pas non plus de caméra là-bas, alors que ce sont des zones difficiles en période hivernale. Il ne faut pas faire de sous-localisme, je pense que nous sommes sur le réseau structurant.
Deuxième élément à propos des cartes, les boucles de comptage pourront être poursuivies en tous les cas. Il me semble que nous sommes un des réseaux européens les plus denses et il est important de pouvoir tirer au maximum profit de cette fibre optique que l'on a placée à grand renfort d'efforts à un moment donné.
Quant au prochain contournement, je pense que là-bas aussi c'est assez clair qu'on ne va pas construire quelque chose sans y intégrer les éléments les plus modernes. Je le conçois en tous les cas comme cela.
