La suppression de la ligne SNCB Maastricht-Visé-Liège-Bruxelles
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Mots-clés associés :
2011,
Michel de Lamotte,
- Aménagement du territoire, Transports, Mobilité, Energie, Logement,
question orale
17 mai 2011 | Question orale de M. Michel de LAMOTTE à M. le Ministre Philippe HENRY
M. le Ministre,
L’avenir de la ligne qui relie Maastricht-Visé à Bruxelles semble compromis.
En effet, selon la SNCB, cette ligne connaîtrait de nombreux retards qui ont des conséquences négatives sur d’autres lignes SNCB.
Par rapport au réseau néerlandais, il faut savoir que si lorsque le retard est supérieur à 17 minutes, les trains ne sont plus acceptés sur ce réseau et donc le train s’arrête à Visé.
Afin de pallier à ces retards, la SNCB aurait tout d’abord soumis l’idée de supprimer purement et simplement la ligne. A côté de ce scénario radical, une autre piste envisagée -selon l’administrateur-délégué de la SNCB -consisterait en une scission de cette ligne en deux branches distinctes : Bruxelles-Liège et Liège-Maastricht. Ce dernier train serait en correspondance à Liège sur la relation Eupen-Liège Guillemins-Ostende.
Si cette dernière option est retenue, la situation pour les navetteurs risque de s’aggraver vu que le train Bruxelles-Ostende est déjà bondé aux heures de pointe.
M. le Ministre, les pistes développées par la SNCB m’inquiète.
En effet, le taux de fréquentation de cette ligne atteste de son importance. Ces trains sont fréquemment bondés, les navetteurs voyageant debout sont d’ailleurs légion.
Son caractère international ne doit pas être omis non plus et à l’heure où l’on discute de l’intérêt de rouvrir des lignes transfrontalières, ici nous sommes dans une logique inverse puisque une ligne transfrontalière qui fonctionne, qui ne désemplit pas risque d’être supprimés simplement pour diminuer les retards. Il est vrai que si les trains sont supprimés on ne pourra pas leur reprocher d’être en retard…..
Les pistes soulevées par la SNCB se font ainsi au mépris des usagers et sont contraires à l’idée du développement durable, à la valorisation des transports en commun. L’on risque, in fine, de pousser les navetteurs à abandonner le train et recourir de nouveau à la voiture.
Pour la Ville de Liège, ces pistes sont également malheureuses. En effet, cette ligne présente un intérêt stratégique dans la perspective de l’exposition de 2017.
M. le Ministre, avez-vous été sensibilisé à cette problématique ?
Avez-vous pris contact avec la SNCB, le Fédéral afin de soumettre ce problème et trouver une solution qui profite aux navetteurs?
Merci pour votre réponse.
L’avenir de la ligne qui relie Maastricht-Visé à Bruxelles semble compromis.
En effet, selon la SNCB, cette ligne connaîtrait de nombreux retards qui ont des conséquences négatives sur d’autres lignes SNCB.
Par rapport au réseau néerlandais, il faut savoir que si lorsque le retard est supérieur à 17 minutes, les trains ne sont plus acceptés sur ce réseau et donc le train s’arrête à Visé.
Afin de pallier à ces retards, la SNCB aurait tout d’abord soumis l’idée de supprimer purement et simplement la ligne. A côté de ce scénario radical, une autre piste envisagée -selon l’administrateur-délégué de la SNCB -consisterait en une scission de cette ligne en deux branches distinctes : Bruxelles-Liège et Liège-Maastricht. Ce dernier train serait en correspondance à Liège sur la relation Eupen-Liège Guillemins-Ostende.
Si cette dernière option est retenue, la situation pour les navetteurs risque de s’aggraver vu que le train Bruxelles-Ostende est déjà bondé aux heures de pointe.
M. le Ministre, les pistes développées par la SNCB m’inquiète.
En effet, le taux de fréquentation de cette ligne atteste de son importance. Ces trains sont fréquemment bondés, les navetteurs voyageant debout sont d’ailleurs légion.
Son caractère international ne doit pas être omis non plus et à l’heure où l’on discute de l’intérêt de rouvrir des lignes transfrontalières, ici nous sommes dans une logique inverse puisque une ligne transfrontalière qui fonctionne, qui ne désemplit pas risque d’être supprimés simplement pour diminuer les retards. Il est vrai que si les trains sont supprimés on ne pourra pas leur reprocher d’être en retard…..
Les pistes soulevées par la SNCB se font ainsi au mépris des usagers et sont contraires à l’idée du développement durable, à la valorisation des transports en commun. L’on risque, in fine, de pousser les navetteurs à abandonner le train et recourir de nouveau à la voiture.
Pour la Ville de Liège, ces pistes sont également malheureuses. En effet, cette ligne présente un intérêt stratégique dans la perspective de l’exposition de 2017.
M. le Ministre, avez-vous été sensibilisé à cette problématique ?
Avez-vous pris contact avec la SNCB, le Fédéral afin de soumettre ce problème et trouver une solution qui profite aux navetteurs?
Merci pour votre réponse.
