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Les conséquences pour les communes de l'agglomération liégeoise suite à l'implantation de " coffee shops " à proximité de la frontière belge

19 février 2008 | Question orale de M. Michel de LAMOTTE à M. le Ministre Philippe COURARD, Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique

M. Michel de LAMOTTE (cdH)


En juin dernier, je vous interrogerais au sujet de l'installation de " coffee shops " à proximité de la frontière belge. C'est un projet que tente d'imposer depuis plusieurs années le bourgmestre de Maastricht Gerd Leers, soutenu par l'ensemble de son conseil communal.

Je m'étais alors fait le relai au Parlement wallon de l'ensemble des voix qui s'élevaient contre la décision unilatérale prise par la Ville de Maastricht de délocaliser vers sa banlieue huit de ces quinze " commerces " se trouvant actuellement au centre-ville.

Les autorités belges - fédérales, provinciales et communales - se sont mobilisées afin de convaincre la ville de Maastricht de renoncer à ce projet. Les Gouverneurs des Provinces de Liège et du Limbourg sont d'ailleurs intervenus à ce propos mercredi dernier au sein du comité directeur de l'Eurégio Meuse-Rhin.

La ville de Maastricht a récemment annoncé sa volonté de procéder dans trois ans à l'évaluation des nuisances engendrées par la délocalisation de ces coffee-shops. Une marche arrière serait envisagée si les nuisances s'avéraient trop importantes.

Quelle est aujourd'hui la position de la Région wallonne face à ce dossier ?

Est-elle associée aux concertations qui ont eu lieu ? Bien que la discussion entre les deux pays se fasse au niveau supranational, la Région wallonne se doit, me semble-t-il, de soutenir les communes dans leurs revendications et leurs démarches.

Quant à l'évaluation des nuisances, possède-t-on plus d'information à ce sujet ? S'agira-t-il d'un travail de collaboration entre les deux pays ? Dans la négative, la Région wallonne ne devrait-elle pas également réaliser une pareille évaluation ?

Si cette évaluation devait mener la Ville de Maastricht à revoir le projet d'implantation, ce supermarché de la drogue aura tout de même été actif pendant trois ans. Dès lors, qu'en est-il de l'impact sur les communes limitrophes pendant cette " période d'évaluation " ? Face à une potentielle recrudescence de la délinquance, mon inquiétude pour la sécurité de nos jeunes est plus que jamais d'actualité.

La zone de police de la Basse-Meuse pourra-t-elle faire face à une éventuelle surcharge de travail de la zone ? Il n'est pas inutile de rappeler que près d'1,5 millions de consommateurs, dont 2/3 seraient belges, allemands et français, transitent annuellement par la Belgique.

Je vous remercie.

Réponse

M. le Ministre Philippe COURARD


Comme je vous l'indiquais en juin dernier, je reste particulièrement attentif à ce phénomène et je réitère mon souhait de voir ce dossier aboutir au mieux des intérêts de chacun dans un esprit de concertation et de collaboration réciproques. À l'heure actuelle, des rencontres sont organisées entre les autorités — fédérales, provinciales et communales.

Dans ce climat constructif et dans les circonstances actuelles, la Région wallonne qui soutient les initiatives de ses communes ne souhaite pas interférer dans les négociations en cours, préférant laisser aux autorités compétentes le soin de poursuivre les contacts établis. J'entends bien M. Neven et je suis d'accord de le recevoir s'il a un souhait particulier à formuler car je soutiens le combat qui est mené. Ainsi, des médiateurs de proximité — les gouverneurs de Liège et du Limbourg — sont chargés d'entamer un débat sur le sujet avec leur homologue du Limbourg hollandais.

Les ministres de la Justice et de l'Intérieur se sont également engagés à jouer la carte de la concertation. Ils ont répété que si celle-ci n'était pas suffisante, une action devant la Cour européenne de Justice du Luxembourg est envisageable. Les autorités policières et judiciaires belges et néerlandaises sont également étroitement associées à la concertation globale. La question des effectifs de la zone de police de la Basse-Meuse et d'une coopération transfrontalière est donc étudiée.

Enfin, à la suite de la réunion qui s'est tenue à Visé le lundi 11 février dernier, le Bourgmestre de Maastricht a laissé entendre que sa ville allait évaluer les nuisances engendrées par la délocalisation des coffeeshops du centre-ville. Il semble donc qu'une première évaluation soit programmée avant la « pose de la première pierre ». Ce sont les renseignements dont je dispose actuellement. Je serai attentif au développement de cette situation.

M. Michel de LAMOTTE


Je remercie M. le Ministre pour sa réponse. J'entends bien que vous essayez de jouer en second rang derrière les négociations diplomatiques mais que vous vous tenez prêt à intervenir.
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